Des quilts en Floride

Il est des périodes durant lesquelles tout est cadeau. Les si gentils commentaires accompagnant mes posts en font grandement partie, merci aux lecteurs d’ici et d’ailleurs ! Je suis aussi émue par le bel hasard qui vient de me faire gagner un quilt de Sujata, et soyez certains que vous entendrez parler ici des quilts faciles, et aussi des quilts non conventionnels au cours de l’année prochaine… Je viens également de recevoir des mails enchanteurs de Floride, comme un cadeau de Noël, et c’est ce que je vais partager avec vous en cette fin d’année.

Cela me touche infiniment d’entrer en contact avec des personnes très différentes de moi et de sentir une mutuelle bienveillance, une confiance entre nous. C’est ce qui vient de m’arriver grâce à l’intermédiaire de LeeAnn de Seattle, encore et toujours ma bonne étoile ! Mais avant de vous présenter Betty et son amie Miss Sue, des quilteuses bien sûr, passons un moment ensemble dans leur Etat, la Floride.

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De France, nous voyons la Floride au cinéma, à la TV : si vous êtes de ma génération, vous en connaissez Flipper le Dauphin, les Everglades et aussi Disneyworld, Cap Canaveral et la Nasa, les flics aux lunettes de soleil, les belles nanas, les fêtes… Un méli-mélo forcément réducteur !

Boys W/Dolphin In Scene From "Flipper"
Ces jeunes garçons débrouillards aidés par le dauphin Flipper sauvant des personnes en détresse me firent passer de belles heures devant la TV ! J’aimais bien quand les jeunes désobéissaient à leur père… pour la bonne cause ! Les balades en hydroglisseur dans les marécages des Everglades étaient impressionnantes. Je n’ai revu aucun épisode depuis les années 60, je serais peut-être déçue alors je garde mes beaux souvenirs intacts… Autres séries animalières de mon enfance : Daktari, Skippy le kangougou…

Socialement, cet Etat fait le grand écart entre les très riches et les très pauvres, les actifs et les très nombreux retraités en quête de soleil (comme une partie de la région PACA) et d’une fiscalité avantageuse, avec aussi de nombreuses communautés qui se côtoient tant bien que mal…
Cette péninsule, très vite occupée par les Espagnols (nous ne sommes pas loin de là où Christophe Colomb atterrit la première fois, sur l’île de Saint-Domingue/Haïti), continue d’être largement hispanophone avec, en particulier, une grande communauté cubaine.

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En tant que quilteuse, quand je pense à la Floride, je pense bandes seminoles ! Comme leur histoire est plutôt méconnue en France, permettez-moi de vous faire un peu mieux connaître les Creeks.

Le peuple Seminole est issu des tribus CREEKS, originaires du grand sud-est du territoire des actuels Etats-Unis. Après une série de guerres contre les militaires des Etats-Unis (dites « guerres Seminole », au cours desquelles ces Indiens montrèrent une grande bravoure), ils se séparèrent en plus petits groupes. Dans les Everglades, marécages du sud de la Floride où personne d’autre ne voulait vivre, certains se régugièrent mais ne se soumirent jamais au gouvernement US : ils se nomment eux-mêmes « le peuple jamais conquis ». Ils étaient composés principalement d’Indiens, mais aussi de Noirs ayant fui l’esclavage et de quelques Blancs rebelles.

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The Seminole : patchworkers of the Everglades, livre paru en 2000.

 Le mot « seminole », écrit pour la première fois dans un texte officiel en 1771, viendrait du mot espagnol cimarron, signifiant domestiqué revenu à l’état sauvage. Après la dernière guerre seminole en 1858, ils s’installèrent dans une vie familiale proche de la Nature, construisant des cabanes faites de bois de cyprès et de feuilles de palmes appelées chickees, faisant pousser du maïs, de la citrouille, des haricots, chassant les animaux sauvages. Pas de route dans leur pays, ils se déplaçaient en canoës, notamment pour aller vendre des peaux d’alligators et de serpents ainsi que des plumes d’oiseaux afin d’acquérir du sucre de canne, de la farine, des armes, du tissu de coton entre autres…

A chaque voyage pour faire commerce, ils rapportaient notamment du tissu de coton d’une seule couleur (ce qui était disponible ce jour-là). La fois d’après, c’était un autre bain de teinture, une autre plante utilisée… Les femmes conservaient le moindre petit morceau et décoraient les vêtements avec des petits bouts appliqués. C’est une société dans laquelle rien ne se jette ! Donc avant le patchwork de bandes, ces femmes faisaient de l’appliqué, toujours dans un esprit d’utilisation des restes avec l’idée d’embellir.

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Photo des années 1920 – Bibliothèque digitale des Everglades

 

A la fin du 19e siècle, d’après les archives de la célèbre marque SINGER, le marché de la machine à coudre était saturé dans la majeure partie des Etats-Unis (mais oui !!), et donc des vendeurs s’aventuraient vers l’extrême sud pour conquérir de nouveaux clients. C’est ainsi qu’un de leurs meilleurs vendeurs, James Willson, convainquit les Seminoles d’acheter des machines à coudre à manivelle – pas d’électricité dans les Everglades 😉 ! Grâce à ces machines, les femmes ajoutèrent des bandes décoratives sur tous leurs ouvrages, en particulier les vêtements. Très vite, elles devinrent expertes en coupe-couture-recoupe et inventèrent des techniques utilisées de nos jours en patchwork moderne. Ces femmes étaient souvent remarquées par leurs belles coiffures, leurs bijoux… Nul doute qu’elles étaient coquettes et voulaient porter les plus beaux patchworks possibles !

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La première particularité du patchwork seminole est d’être composé de bandes et non de blocs. En général, les tissus utilisés sont unis, contrastés et vifs, coupés en bandes, assemblés puis recoupés à 90°, 45° ou exceptionnellement d’autres angles, et enfin recousus après avoir été décalés et repositionnés. C’est un bon exercice pour les neurones ! Après quelques simples motifs, elles inventèrent d’innombrables dessins, la plupart remplis de symboles.

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Superbe jupe léguée au musée Ah-Tah-Thi-Ki. musée seminole. Couturière anonyme.

 Les bandes piécées sont ensuite très faciles à assembler en pile. Tout au long du 20e siècle, les Seminoles se vêtirent avec ces patchworks : il n’était pas rare, encore dans les années 60, de rencontrer des personnes vêtues en patchwork (des blouses masculines aux larges manches bouffantes, de longues jupes froncées pour les femmes) en plein centre de Miami ! A présent, cela devient plus folklorique et réservé aux lieux touristiques.

Quelques photos issues du State Library and Archives of Florida (archives nationales) :

Robert Billy and his family Deaconess Bedell posing with Miccosukee Indians at their camp Seminole Indians gathered under a chickee

Cette sorte de patchwork reste une grande fierté culturelle et un produit de qualité largement vendu aux touristes. Ces fiers Indiens continuent d’exister en Floride !

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Très beau top seminole d’Isabelle. Ici quelques imprimés se trouvent avec une majorité de tissus unis.

Le graphisme est très moderne pour nous occidentaux, alors que pour les Indiens ce sont des dessins déjà dans leur univers comme sur des poteries, en tissage de fils, de branches ou de perles. N’oublions pas que ce que nous appelons modernisme commença par la reconnaissance des qualités artistiques d’objets « venus d’ailleurs »… Des impressionnistes admiraient l’épure des estampes japonaises, Picasso secoua la vision esthétique avec les Demoiselles d’Avignon, première oeuvre cubiste, aux femmes ayant des visages inspirés de masques africains…

En complément sur les techniques de bandes seminoles, vous pouvez lire l’article de Denyse Saint-Arroman ici.  Elle a aussi fait un livre très précis en français sur l’art du patchwork seminole, la contacter sur son blog si vous souhaitez l’acquérir.

Les bandes faites en technique seminole sont très utiles pour faire des bordures, mais aussi des quilts entiers qui peuvent s’éloigner visuellement du monde des Indiens :

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Extraordinaire utilisation de bandes seminoles par Bartonbaker (photo Pinterest)
Dreamlines, Brenda Garl Smith
Brenda Gael Smith, quilteuse australienne de grand talent faisant partie du groupe international Twelve by Twelve, a repris l’esprit du patch seminole tout en se référant ici à l’art aborigène et à la puissance des rêves… Superbe réalisation ! (Photo Pinterest)

 Et pour finir, dans un magazine 100 Idées de ma jeunesse, Cosabeth Parriaud avait fait un superbe quilt en technique seminole. Il fut repris par une quilteuse de Haute-Garonne :

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Un vrai sampler de techniques seminoles exposé à Cazères (31) ! Une Centidéaliste retrouvera peut-être ce modèle des années 80 !

Inspiration sans frontière…

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Nous partirons donc en Floride la semaine prochaine à la rencontre de Betty Smith et Miss Sue !  Dépaysement garanti 🙂

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Mise à jour
En complément de cet article, Odile vient de me transmettre ces liens très intéressants sur la présence des machines à coudre chez les Seminoles :

– un texte en anglais, avec de belles références photographiques, sur l’expansion des machines Singer au XIXe siècle : http://www.singermemories.com/cast-characters-singer-salesmen/ (le même lien que dans le texte ci-dessus)

– des photos de Seminoles du passé et du présent, utilisant une machine à coudre :
https://www.floridamemory.com/items/show/63761
https://www.floridamemory.com/items/show/255944
https://www.floridamemory.com/items/show/119555
https://www.floridamemory.com/items/show/123972

Odile, mille mercis !

43 commentaires sur « Des quilts en Floride »

  1. Merci pour ce reportage. Jje vais approfondir cette technique que je connaissais mais que je n’ai jamais même essayé de mettre en application!!!!
    bonne journée

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    1. On peut faire de très belles choses grâce à ces techniques ! Pour faire du seminole traditionnel, il faut passer un peu de temps pour bien comprendre la technique pour chaque bande pour ne pas gâcher trop de tissu (une coupe trop courte est vite arrivée !) mais c’est un challenge passionnant !
      Quand on en fait, on est d’autant plus admiratives des femmes seminoles qui firent leurs patchworks sans cutter ni règle performante comme nous…

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  2. Merci pour ce reportage toujours bien documenté ! J’ai eu l’occasion de pratiquer le seminole. Il me semble que la coupe et le montage des bandes demandent beaucoup de précision. J’avais réalisé un gilet dans des tons de bleu. Gilet offert sans avoir fait de photo ! Les tissus d’Esthers Millers sont parfaits pour ce travail ! Bon courage à Jibé si elle essaye. Le livre de Denise est fort bien fait ! Pas étonnant, me direz-vous.
    Bien amicalement. Nicole.

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    1. J’ai aussi pratiqué cette technique, les tissus étant coupés dans le biais, ils peuvent beaucoup bouger. La bombe d’amidon a été très utile !
      Je n’ai pas demandé à Denyse s’il lui reste des exemplaires de son livre, c’est en tout cas le seul consacré à cette technique en français. Il est absolument parfait, très clair avec beaucoup de schémas !

      Pour info complémentaire, les tissus vendus par Esther Miller sont des tissus unis Kona Cotton (de Moda), ce sont des cotons unis de grande qualité (ne dégorgent pas, n’affadissent pas à ma connaissance) dans une gamme de couleurs extraordinaire (303 couleurs !!!) et permettent à la fois de faire des Seminole, des Amish, toutes sortes de quilts intemporels ou très modernes…

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  3. aujourd’hui j’ai le temps de laisser un commentaire . J’apprecie vos articles car j’apprends et je vois des oeuvres de qualité. la semaine prochaine j’irai voir les liens indiques .
    merci pour votre travail
    bonne journée
    michele

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  4. A chaque nouvelle technique expliquée et grâce à toi, j’ai envie d’essayer !!
    Car je ne pense pas avoir tenté le séminole jusqu’à présent….Mais à chaque fois que je vois une photo représentant cet art, mon regard est tout de suite attiré par les couleurs vives qui composent les quilts ( comme les habits d’ailleurs !).
    Merci pour cette complète explication et pour le petit rappel à notre enfance (moi-aussi, j’étais fan de Flipper, Daktari …mais là, on change de continent !!)
    Bises et bonne journée .

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  5. Et pour les fan de lecture… Bien avant Flipper… Il y avait Jules Verne! Ça doit faire 50 ans que je connais la Floride, Tampa Town , les Séminoles et les paysages locaux. De la terre à la lune et le volume suivant Autour de la lune ( si l’on saute les passages matheux qui m’exaspéraient!!!) voila mes premières fois avec la Floride… Et encore merci pour rappeler que le patch à la machine c’est plus que traditionnel! Et d’ailleurs que les machines Singer à manivelle sont un outil extraordinaire pour les coutures ultraprécises et solides. Je parle des Singer d’avant 1960, hein, pas des Singer actuelles.

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    1. Tu as tellement raison de parler de Jules Verne ! 100 ans avant l’établissement de Cap Kennedy, notre visionnaire avait installé le tir de son canon à Tampa Town en Floride ! C’est absolument renversant. Mais je vais rechercher le texte sur les Seminoles, je ne m’en souviens pas bien… Enceinte, j’avais lu toute la collection de J. Verne, certains livres sont fabuleux !
      Je savais que cela te ferait plaisir qu’on remette les pendules à l’heure… Les machines à coudre étaient effectivement largement employées, déjà à la fin du 19e siècle, aux Etats-Unis. On n’entend quasiment plus que « le vrai patchwork ne se fait qu’à la main », heureusement, car c’est méconnaître l’histoire ! En revanche, à chacune de coudre comme elle préfère, à la main ou à la machine !

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  6. Il y a 2- 3 blog que je lis , car je suis inscrite , le tiens en fait parti et à chaque fois je découvre des articles passionnants , là je viens de redécouvrir le séminole ,
    Merci pour tes articles , mais le seul ennui c’est le temps que l’on passe à regarder et à chercher les références que tu donnes !!!
    mais c’est quand même un passe temps agréable et trés intéressant pour les passionnés !!!

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  7. Merci pour ce super moment passé ce matin à lire cet article …..Et si on constituait un petit groupe de passionnées pour aller découvrir ces quilts aux USA 🙂 !!!

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  8. Passion, passion quand tu nous tiens ! Encore un article fort intéressant. Je ne savais rien de ces vêtements portés par les indiens alors que je me doutais bien qu’il y avait un lien. Ces photos , même en noir et blanc, font vibrer l’air de leur richesse. Le quilt moderne venu de Pinterest est une merveille !
    Je m’en doutais un peu mais c’est confirmé : nous sommes de la même génération ! Comme toi je serais peut-être déçue de revoir Skippy mais je peux encore en chanter le générique, et que dire de Daktari qui m’a fait penser, un temps, que ma vocation pourrait être celle de l’héroïne….
    Pour la machine à coudre, je m’évertue auprès de mes copines françaises, qui pensent faire du traditionnel en ne travaillant qu’à la main, que les américaines utilisent la machine depuis son arrivée aux US. C’est difficile mais ça vient !

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  9. Merci pour cet article toujours aussi intéressant, je voudrais signaler qu’un chapitre du livre « Patchwork machine n° 2 » est consacré au séminole, une méthode très simple pour essayer cette technique. Malheureusement il est difficile de se procurer ce livre qui date de 1995.

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  10. Thank you! I knew none of this history before your well-researched and thoughtful article. I know someone who owns a Seminole skirt. It was given to her by her mother. Perhaps it was purchased by a tourist in Florida many years ago. The designs are so inspiring! I want to learn how to make them, and will look for the book. I’m looking forward to learning more about Betty and Miss Sue! Thank you again for educating us about so many things that have been hidden before.

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  11. Thank you for such an in-depth post! I recognized that quilt made by Isabella. I did not know the history either. In many ways I feel connected with these quilts. The concept confirms the idea of taking it slow, being in the moment and not pre-plan the project in order to see what evolves. It is about the process of creating.

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  12. J’ai fait il y a vingt ans, une sac pour ma nièce avec quelques bandes séminoles. J’avais trouvé ça très long à faire. Je n’en ai jamais refait mais ai toujours gardé précieusement mon livre en me disant « un jour, peut-être! ». Ma nièce avait adoré le sac et l’a usé jusqu’à la corde, ce qui est quand même la plus belle des récompenses…Merci pour ce bel article.

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  13. merci de partager avec nous, modestes quilteuses, ces informations culturelles passionnantes. C’est à travers les arts populaires que l’on apprend à connaître les peuples. Continuez ces lectures qui permettent le rêve et la connaissance.
    A bientôt de vous lire.

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  14. Je ne prends pas toujours le temps de laisser un commentaire .. désolée..
    Mille mercis pour ces articles qui me réjouissent et me donnent envie d’avancer malgré un emploi du temps bien chargé.
    Bonne soirée
    Aline

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  15. Encore un article passionnant, merci pour toute cette documentation car je ne connaissais pas le séminole et la vie de ces gens qui avaient bien de talent. Bonne soirée.

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  16. j’ai moi aussi fait un sac de sport à ma fille avec une bande en séminole il y a quelques années de ça, merci Katell de nous instruire sur le pourquoi des motifs utilisés dans le patch, c’est toujours très intéressant!
    bonne journée

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  17. Mais, liebe Katell, l’esprit que vous insufflez dans ce blog fait que l’on s’y sent accueilli, et chaleureusement! vos réponses fréquentes aux commentaires sont un retour qui donne envie d’écrire encore et encore. Les papillons, les lisières quilts, les petites maison, Vienne, … c’est tout ce qui me vient à l’esprit mais quel plaisir. Avec ma gratitude chaleureuse.

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    1. Je le fais avec plaisir, cela doit se sentir ! Et les commentaires comme le vôtre me récompensent si bien de mes heures de recherches que je continue passionnément à transmettre mes découvertes. Je dois dire aussi que j’ai quelques contacts avec des personnes formidables qui m’offrent des thèmes hors du commun. Les trois prochains posts seront au sujet du témoignage d’une personne que j’apprends à connaître au fil de nombreux mails échangés, j’espère que je saurai vous intéresser encore !

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  18. Merci encore de cet article,documenté ,donnant envie de faire (séminole que j’ai pratiqué et enseigné dans les années 90!)
    et oui les américaines ont travaillé à la machine dés son arrivée (quilt amish exposé au Mona Bismarck à Paris )
    donc merci de le dire
    une mine que ton blog !!! on espère voir ton lot
    bises Mony

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    1. Je le montrerai bien sûr ! Sujata m’a expliqué qu’elle voulait finir de le quilter à la main en pensant à moi, pour transmettre un cadeau plus personnalisé… C’est une personne absolument adorable, je suis très heureuse que le hasard m’ait donné la possibilité d’entrer en contact plus personnellement avecc elle !

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  19. Le lien sur l’expansion des machines Singer ne fonctionne pas : l’aurions-nous surchargé ???????? mdr
    Les photos de Floridamemory sont splendides !!!! Merci.

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  20. Merci pour ton article Katell, si intéressant, comme toujours!
    Info centidéaliste: le patch séminole de Cosabeth Parriaud est paru dans le n°94 d’août 81. Il n’est pas encore passé dans mon scanner mais ça viendra!

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