Ah les coquilles !

Metal_movable_typeLe monde de l’imprimerie les déteste, tout autant que les lecteurs. De nos jours chaque blogueur se doit aussi de traquer ces erreurs involontaires d’écriture. Pas facile, j’en sais quelque chose ! On peut lire et relire un texte, mais parfois seul un œil neuf trouvera le détail qui cloche…
Pourquoi les nomme-t-on coquilles ? L’origine est incertaine, mais cela date naturellement de l’imprimerie traditionnelle, avec les caractères de plomb ou de fonte indépendants. Les coquilles provenaient en général d’une erreur de rangement dans les cassetins, ces petites cases de séparation :

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Je ne résiste pas à l’envie de vous inviter à lire, dans le blog Projet Voltaire, la synthèse des hypothèses de l’origine de la coquille d’impression : certaines sont savoureuses !

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Naissance de Vénus, par S. Botticelli, 1485-85. Symbole de la féminité, une coquille est ici le berceau d’une Vénus née adulte dans toute sa splendeur.

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Dès le Moyen-Age, après une succession de miracles, les pèlerins européens affluèrent vers un port de Galice (Espagne) où, d’après une légende, un des Apôtres de Jésus (Jacques le Majeur) y fut enterré. Arrivés au but, les pèlerins « jacquets » se régalaient sur la plage de la nourriture offerte et gardaient en souvenir une coquille, preuve de leur but atteint, pour leur retour. Puis la coquille devint le signe-même du pèlerin, même à l’aller (!) et la marque des chemins et hébergements tout au long du chemin. Les chemins vers Compostelle sont de nouveau balisés depuis le regain d’attrait pour ce long périple qui séduit tant de marcheurs occasionnels ou acharnés, en quête spirituelle ou sportive. C’est un Brésilien, Paulo Coelho, qui donna envie à des milliers de personnes de marcher sur ces routes anciennes (livres Le Pélerin de Compostelle, 1987 en portugais, l’Alchimiste, 1988 en portugais et 1994 en français). Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ce livre de J-C Rufin : Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi (2013).

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Tous les chemins mènent-ils à Rome ? Ceux-ci vont vers le Finis Terrae espagnol, Saint-Jacques de Compostelle. Toulouse est une étape bien connue, puis un chemin passe près de chez moi, quelques kilomètres plus à l’ouest ! Vous pouvez aussi lire ici un article sur l’étape de Conques en Aveyron.

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Dans le monde du patchwork, le motif de la coquille ne cache pas son origine : sa forme évoque de suite la fameuse coquille Saint-Jacques, elle-même populaire à la fois en gastronomie (sa noix !) et en signe religieux ou culturel, en particulier pour le fameux pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle. En anglais, ce modèle s’appelle shell (coquille) ou clam (coque, palourde)… ou clamshell !

Astérix et les Normands / Goscinny & Uderzo
Autre coquille, celle de l’huître… dont je ne mange que l’intérieur, contrairement à Obélix (Astérix et les Normands page 12, Texte de René Goscinny, Dessin d’Albert Uderzo)

 Ce motif est universel, j’avais déjà évoqué le seigaiha dans cet article. Je n’essaierai pas d’être exhaustive au sujet des coquilles en patchwork, car on trouve de nombreuses manières de les préparer, de les assembler… On pourrait écrire un livre entier ! Un quilt en coquilles, c’est beau comme ça :

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Photo des pages 32-33 de Marie-Claire Idées n° 33 (juin 1999). Un quilt de rêve qui évoque le bonheur d’un pique-nique à la campagne…

Au hasard des publications dans les magazines et les blogs, on a envie de s’y mettre ! La Châtaigne qui pique a lancé ce thème dans son club avec succès, vous en voyez des résultats ici. Le principe est de préparer un gabarit et d’appliquer, ligne après ligne, les coquilles qui se chevauchent.

Espace ou pas d’espace entre les coquilles ? Comment faire les préparatifs pour les rentrés ? Comment coudre et sur quel support ?… Je n’ai pas de réponse unique à toutes ces questions, tout est histoire de choix personnels ! Il faut bien y réfléchir car ce sont ces multiples petits problèmes potentiels qui font que ces ouvrages sont souvent abandonnés. 

51TM9MVEVPLJ’ai cependant un truc peu connu. Je peux chaleureusement vous conseiller d’essayer le point d’échelle invisible. Qu’es acò ? me demanderaient mes amies occitanes. Eh bien c’est simplement le point qu’on fait un peu instinctivement quand on ferme un coussin, un point qui va d’un bord à l’autre et qu’on serre ensuite. Adapté à l’appliqué, ce point a des atouts indéniables : il est absolument invisible et permet de coudre en suivant le trait dessiné à la fois sur le fond et sur la pièce. Ami Simms l’a « inventé », l’a développé dans ce petit livre (dont un chapitre est justement consacré aux coquilles). Nathalie Delarge fit une petite vidéo de présentation de ce point pour l’appliqué il y a quelques années : c’est ici. On se sent un peu maladroite au début, mais le résultat est particulièrement parfait, surtout pour les coquilles (pour lesquelles on n’a aucun besoin de faire les incisions du tissu de fond).

Cette technique de couture réduit le travail de préparation : ni faufilage, ni colle, ni rentré au fer à repasser, ni même emprisonnement du tissu autour du gabarit à l’aide d’un papier aluminium… (Oui, ceci est une possibilité ! Son avantage est que l’arrondi est mieux qu’avec un faufil, voyez ici comment faire chez Poppy Makes.)

Si vous voulez faire un quilt de coquilles en utilisant ce point d’échelle, il vous suffit de marquer au crayon fin votre gabarit sur chaque tissu, sur le devant. Vous suivez parallèlement les deux lignes, en suivant bien les conseils de Nathalie Delarge et cela va tout seul, je vous l’assure ! Le gabarit se fait tout simplement dans un carton ou un rhodoïd, à l’aide d’un compas. Si ce n’est pas clair, je vous ferai un petit tuto en mars !

Quels que soient vos choix techniques, vous aimerez peut-être comme moi ces réalisations qui vous donneront des envies de coquilles :

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Antiquité visible au Victoria & Albert Museum à Londres, présenté par Kaffe Fassett dans un de ses livres. La bordure verte, très sophistiquée, rythme la masse de coquilles.  Il est presque aussi ancien que ce quilt, le plus ancien d’Angleterre, puisque celui-ci date de 1730-1750.
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Ce coussin a été édité dans un de mes magazines préférés, Love Patchwork & Quilting (n° 4). On y  préconise la feuille alu pour obtenir de belles coquilles !
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Anne, des Avalon Quilters, nous donne envie de sortir nos tissus provençaux…

 

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Molly Flanders a essayé plusieurs techniques de préparation, donc celle de l’assemblage à l’anglaise. Sa préférée est finalement à l’aide de colle. J’aime beaucoup son quilting noir à la main !

 

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Matilda Quilt, par Heidi Pridemore. Beaucoup d’élégance !

 

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Diane Stanley et son Clam Bake quilt.

 

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Extraordinaire panneau de Blue Mountain Daisy, fait de cercles de blue jeans, bordés, décorés, brodés, appliqués avec jubilation !

Ici vous avez un article très complet, montrant en particulier ce quilt moderne :

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Glam Clams, Latifah Saafir

 

Si vous lisez l’anglais et que vous souhaitez faire un « quilt-along » (un quilt fait par vous et pour vous, en suivant la dynamique d’un groupe)  sur le thème des coquilles, rejoignez Rachel dans Stitched in Color, cela commence tout juste en ce moment !!

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Et pour terminer, voici les coquilles mal élevées, les renéguates qui n’ont même pas fait rentrer leurs marges de couture. C’est encore Rachel qui montre le chemin :

Stitched in Color
Un ravissant panier décoré de cercles donnant l’illusion de coquilles… Il s’ébouriffera avec le temps !

 Kristine l’Abeille s’en est inspirée pour faire chanter les couleurs brique et évoquer un toit toulousain tout en tuiles :

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Il sera exposé lors des expositions du Patrimoine, préparées par les délégations France Patchwork du patch d’Oc. Comme la trousse de Rachel, les tuiles sont des disques qui se chevauchent, fixés à la machine… Il faut bien la maîtriser pour un beau résultat comme ici ! Son étiquette, au dos, comporte un crayon du souvenir :

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26 commentaires sur « Ah les coquilles ! »

  1. Ah merci Katell pour cet exposé sur les coquilles !! Et oui, encore « un petit bloc » sur ma to do list !!
    Tu te doutes bien que mon préféré est celui présenté par K. Fassett mais j’aime beaucoup celui de Kristine, qui rappelle le soleil…….
    Très beau post comme toujours…
    Bises et bonne soirée ! 😉

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    1. Cela fait longtemps que je voulais présenter les coquilles, elles étaient très présentes dans les blogs australiens l’année dernière sous l’impulsion de Brigitte Giblin… On verra si les Françaises accrochent à ce joli thème !

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  2. Encore un article bien riche… C’est vrai que ce point échelle me plait bien et je suis à l’aise avec ? Mais après la meilleure technique est celle que l’on maitrise le mieux…Jamais essayé de faire des coquilles pour l’instant…un jour peut être;

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  3. moi aussi un jour peut-être …je ne suis pas très à l’aise avec les courbes!!

    Je viens de lire 2 livres de 2 écrivains très différents : Hervé Bellec (garce d’étoile) et Alix de St André ( en avant route). tous deux ont écrit sur « leur » chemin de Compostelle…. agréable lecture

    bonne semaine

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    1. Merci pour les petites notes sur les livres qui t’ont plu, je suis toujours preneuse 🙂
      Ici les courbes sont en appliqué. Le jour où tu trouveras l’envie d’essayer les coquilles, il faudra essayer le point en échelle !
      Bonne soirée

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  4. Je confirme ton introduction, surtout en ce moment… période de bouclage… et en espérant qu’il n’en restera aucune dans la prochaine revue!
    Merci pour cet article encore très complet.

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    1. Bon courage à vous toutes ! J’ai notamment pensé à notre magazine en recherchant pourquoi on appelle les erreurs d’imprimerie « coquilles »… Etrange comme elles résistent parfois à tant de lectures attentives !
      Bises

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  5. Je n’ai fait qu’une première lecture un peu superficielle de l’article, je vais approfondir. Je suis éblouie par la bannière du jour, le quilt rose de kristine, ensuite par le Matilda quilt. Mais les coquilles, je ne sais pas!!! je suis venue au patchwork après bien des années de couture/vêtements et ça m’a marquée : un tissu se travaille endroit contre endroit, un point c’est tout. Alors l’appliqué, j’oublie. Je regrette d’être à ce point « déformée ». Je vais à présent relire l’article et ouvrir les liens. Merci Katell.

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    1. Les coquilles sont à cheval entre le patchwork et l’appliqué. Aux enfants (et aux adultes !), j’explique la distinction entre le patchwork et l’appliqué ainsi : quand on assemble des petits morceaux de tissus pour en faire un plus grand, c’est du patchwork, quand on prend un grand morceau et qu’on l’utilise comme une toile de tableau en ajoutant des tissus dessus, c’est de l’appliqué. Les coquilles, c’est un peu des deux. C’est du patchwork mais la courbe se coud mieux avec la technique de l’appliqué ! La grosse différence avec les courbes du Chemin de l’Ivrogne (que je fais en patchwork à la machine si ce n’est pas trop petit) c’est qu’on est toujours à cheval sur deux pièces… Un cas vraiment à part qui peut dérouter !
      Merci pour ton intérêt Griseldis !

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      1. Le chemin de l’ivrogne, j’ai testé main et machine. J’enrage pour faire du trop petit (je mesure 1.54m, c’est sans doute pour ça) et je chipote tant et tant que plaisir et création disparaissent. Alors je repars dans droit fil etc… C ‘est un défi ces tuiles de Toulouse. Pas exclu que je tente. Si j’y arrive, je le dis… Mais le travail de Kristine m’a parlé et les couleurs!

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        1. Pour la variété des tissus : Kristine a bénéficié de notre projet « Patrimoine ». En Midi-Pyrénées, les délégations France Patchwork ont lancé ce projet en « brique & pastel »,https://patch31.wordpress.com/2014/11/18/le-patrimoine-de-notre-departement-en-fil-et-patch/, couleurs qui se complètent bien et évoquent une partie de notre histoire. Cela fait donc un an déjà qu’on met en commun, à la Ruche, tous les morceaux de ces deux gammes de couleurs ! Kristine en a prélevé de bien petits bouts pour nous faire ce magnifique tableau…

          Pour le talent : tous les lauriers reviennent à Kris…

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  6. Comme j’aime quand tu écris ce genre d’article ! A la fois le patch et la culture générale ! Je ne suis pas une fan des coquilles mais les toits de Toulouse me plaisent beaucoup.

    Petit aparté : c’est le père de mon ex-mari qui a traduit l’Alchimiste, Jean Orecchioni. Il nous parlait souvent de ses traductions du portugais au français et je me souviens d’un de ses dilemmes : dans un texte on parlait de « l’hiver » mais comment traduire ? L’hiver au Brésil n’a pas le même climat qu’en France. Alors traduire avec hiver ou avec été ? Hélas, il n’est plus de ce monde et il me manque !

    J’imagine que des quilteuses pourraient faire le chemin de saint Jacques en montant une coquille par jour. Voilà un quilt qui aurait du sens !
    Merci encore Katell.

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    1. Les traducteurs sont confrontés à des problèmes souvent très inattendus ! Il faut parfois faire des notes ou des périphrases explicatives pour s’en sortir, expliquer des particularités régionales, culturelles…

      Oh, j’imagine l’annonce d’un voyage vers Compostelle avec aiguilles et tissus dans le sac à dos !… Quelle bonne idée !…

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      1. Sauf que je me laisse l’organisation et l’accueil dans les différents lieux : je suis très loin d’être sportive !!!! lol

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  7. Bonjour

    merci pour ce bel article , j’ n’aimais pas trop les coquilles, mais vous êtes en train de me réconciler avec,
    J’apprécie beaucoup vos articles, continuez à nous faire rêver et réflerchir!!!!!!!!!
    bonne semaine à toutes

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  8. Les coquilles pas trop mon truc , mais le quilt moderne Glam Glam me donne une folle envie de m’y lancer quand même, dès que j’aurai fini je vous envoie une photo.
    Pour ce qui est du pèlerinage à Compostelle, bien avant Paolo Coelho , Barret et Gurgand ont écrit en 1978  » Priez pour nous à Compostelle » qui a lancé bien des français sur les chemins de Saint Jacques, écoutez leur radioscopie par internet : http://www.ina.fr/audio/PHD99229061 , et le livre est follement passionnant bien plus que Coelho dont j’ai trouvé le livre plat en comparaison.
    Continuez votre blog il est passionnant : j’ai cliqué sur le lien du projet Voltaire.
    merci

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    1. Merci pour ces références ! Paulo Coelho a eu un fort impact car l’Alchimiste (écrit d’après une nouvelle de Borges!) a été un immense succès littéraire avec ses 65 millions d’exemplaires vendus. Mystère de l’engouement du public pour un livre plutôt qu’un autre… Le regain d’intérêt était dans l’air depuis quelque temps avec Jean-Paul II qui appuyait ce chemin patrimonial, l’Europe qui l’avait labelisé en 1987 avant l’UNESCO en 1997…
      J’attends la photo que je me ferai un plaisir de publier dans la Ruche !

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  9. Voilà 20ans que je patche et je n’ ai jamais fait de coquilles. Aussi j’ attends avec impatience le mois de Mars pour avoir vos explications.Merci pour votre documentaire. Vivant près des côtes normandes, je me contente de déguster lesdites coquilles. Miam Miam….

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  10. Superbe article ! Alain Rey formule trois hypothèses dans son dictionnaire historique de la langue française sur l’origine de « coquille » = faute typo. Cela pourrait venir de l’expression ancienne « vendre ses coquilles » signifiant tromper ; ou alors de la vente frauduleuse de coquilles de St Jacques de Compostelle pour prétendus pèlerins ; ou encore de la forme de certaines lettres retournées. Tout cela étant sans certitude ! Alors si Rey lui-même ne sait pas, on ose à peine s’aventurer dans une explication ! 🙂
    « Quilt along » : merci pour tes explications ! J’ai toujours cru que cela signifiait « piquer le long des coutures ! » Quant à Stitched in Color, j’aime beaucoup son travail découvert sur flickr.

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    1. L’origine s’est donc bien perdue au fil du temps… C’est vrai que c’est moins évident que d’expliquer « sortir de sa coquille » qui est très visuel !
      Ah le vocabulaire des quilteuses ! Along signifie bien « le long de », mais là c’est la signification « en compagnie de », « parallèlement » qui convient mieux… Voilà pour la minute vocabulaire !
      Rachel de Stitched in Color suit de près les innovations dans le monde des quilts modernes, c’est un de mes blogs préférés… et je viens de l’ajouter dans la liste de droite car je l’avais oublié !!

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  11. Merci beaucoup Katell pour cet article passionnant. Je termine un quilt à présenter au concours des Quilts de Légende dont la bordure est réalisée en coquillages. Il est inspiré aussi d’un quilt ancien du Victoria & Albert Museum. Il y a mille façons de procéder mais j’ai indiqué ici comment je les ai cousus : http://passionpatchwork.wordpress.com/2014/11/27/ouvrages-en-cours-2/
    Et je me suis régalée…
    Bonne journée et bon patch

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    1. Bonjour France, quel plaisir d’avoir de nouveau des contacts avec toi ! Ta façon de procéder est exactement celle que je connaissais pour avoir un parfait résultat de manière traditionnelle. Et ta touche perso le rendra unique ! Il me tarde de le voir à Brouage (oui, je sais qu’il y a une sélection, mais il doit remplir tous les critères, j’en suis sûre…).
      Je rappellerai ce lien vers ton blog quand je proposerai l’explication au point-échelle. Ainsi il y aura deux façons de procéder pour que chacune puisse essayer ! Je crois bien qu’au vu de tes coquilles, beaucoup se piqueront au jeu !
      Avec tous mes remerciements… et ma sincère admiration !

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  12. Ah! comme toujours, j’apprends de tes posts. Du français « Coquille » comme erreur d’impression, la carte des chemins de Compostelle (il y a aussi des chemins de Compostelle qui partent de l’Espagne). et enfin l’eventail des exemples de coquilles en patchwork. Mais ce que j’admire surtout ce celui qui est à la tête du blog.

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    1. Je suis pourtant complètement époustoufflée par ton français, mais on peut toujours apprendre… J’ai effectivement découvert, en traversant l’Espagne, qu’il existe de nombreux chemins venant du sud (passant par Salamanca par exemple), mais en France, naturellement, on n’en parle jamais !!

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