Une « fermière » du Québec à Toulouse

Ah que de belles rencontres on peut faire grâce au patchwork ! Je pense à vous tous/toutes rencontré(e)s la semaine dernière… La passion du patchwork qui nous unit fait que nous nous sentons sur la même planète !

Outre toi, toi et toi (vous vous reconnaîtrez !) que j’ai vus ou revus pendant le salon des tendances créatives de Toulouse la semaine dernière, j’ai vécu avec Karine une rencontre extraordinaire ! Jeudi dernier, on a entendu soudain un bel accent reconnaissable entre tous : deux Québécoises étaient à notre stand, manifestement heureuses de nous trouver. Elles avaient préparé leurs vacances en France à partir des informations glanées sur internet pour rencontrer le maximum de quilteuses françaises !

fleury

Karine et nos nouvelles amies du Haut-Richelieu-Missisquoi, du sud-est du Québec

Elles se sont donc présentées, mère et fille, à notre stand France-Patchwork. Christiane Fleury (à droite sur la photo) est conseillère régionale-communications de la plus puissante association féminine québécoise qui frôle ses cent ans, « Les Cercles de Fermières du Québec ». Elles ne sont plus toutes fermières, naturellement… mais elles gardent un rôle prédominant dans l’amélioration de la vie des femmes et la transmission du patrimoine culturel et artisanal. Elles publient ainsi des livres-références sur la cuisine, le tissage ou le patchwork. Et comme elles se démarquent farouchement de la langue anglaise, elles parlent de courtepointe pour un quilt, de courtepointière pour une quilteuse… Délicieusement désuet pour les Françaises !

gp_secrets_courtepointe

Voici leur livre édité sur l’art de la courtepointe 

C’est dans le tissage qu’on peut trouver des traditions très particulières que ces « fermières » veulent absolument sauver, comme le « boutonné ». Ce n’est pas, comme je le croyais, la pose de boutons, mais la création de petites boucles (comme de mini-boutonnières) avec le fil de trame au cours du tissage, ce qui donne un surcroît de douceur et presque une impression de velours.

cercles_fermieres_3

Voici un timbre canadien édité en collaboration avec les CFQ. Celui-ci représente un couvre-lit tissé d’une centaine d’années, aux bouclettes de laine qui accentuent l’impact des couleurs.

Naguère fermières, leur devise reste  » Terre et Foyer » et toujours actives, elles s’auto-proclament « perles rares et cordons-bleus », mais ces femmes au grand cœur font aussi de nombreuses actions humanitaires d’envergure. Tous leurs centres d’intérêt sont dans leur magazine « Actuelle ».

Chère Christiane, j’espère que ton tour de France te mènera sur de beaux chemins de notre pays, jalonnés d’autres expositions de courtepointières françaises !

11 commentaires sur « Une « fermière » du Québec à Toulouse »

    1. Lien passionnant, merci Odile !
      Non, elles ne m’ont pas parlé de Singer, mais plutôt de leur plaisir de visiter le Salon, elles n’en ont pas de ce genre chez elles. J’ai été un peu prise au dépourvu, j’aurais tant voulu plus longuement discuter avec elles !

      J’aime

  1. Jolie rencontre. Nous, français, nous sommes toujours sensibles à nos cousins canadiens et en plus lorsqu’une passion est commune c’est mieux. Belle fin de semaine

    J’aime

  2. Je comprend ton plaisir à faire la connaissance de passionnées venues de si loin. Nous avons cette chance d’avoir une passion partagée dans le monde entier et qui nous permet de faire de si belles rencontres
    Amicalement

    J’aime

  3. Que tu nous donnes envie de les rencontrer ! J’entends d’ici leurs expressions et leur accent… Courtepointières…ça fait rêver !

    J’aime

  4. Courtepointières ! J’adore ce mot, nos amis canadiens sont plus inventifs que nous, ainsi le mot « courriel » pour « E-mail » qui nous vient aussi du Canada. Bon week-end.

    J’aime

Répondre à Katell, Quilteuse Forever Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.