Sacrés Tissus : top fini !

Quelle que soit la dimension du carré que vous choisissez, ce scrapquilt étale au grand jour vos tissus. C’est un vrai plaisir, pour une folledingue de tissus comme moi, de réunir des chutes – une infime partie seulement – pour en dégager un top lumineux et changeant. Aucune quilteuse n’aura le même, c’est aussi le charme de l’exercice !

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Sacrés tissus, premiers blocs

Nos tissus sont sacrés, impossible de jeter quoi que ce soit qui puisse trouver sa place dans un quilt ! Alors voici mon petit jeu depuis plusieurs jours : déplier mes tissus plus ou moins bien rangés par style (repros, batiks, Neelam, japonais bleus, japonais imprimés, unis, etc. ont leurs propres tiroirs ou cartons) ou par couleur. Les replier après les avoir toilettés, en ne gardant que des rectangles ou carrés de dimension « correcte »… Avec les chutes, avec les pièces trop petites, je m’amuse !

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Blanc & Noir : le NOTAN

Le symbole chinois le plus connu est sans aucun doute le yin et le yang, où blanc et noir s’équilibrent en harmonie, montrant que les oppositions sont nécessaires pour leur existence même. C’est sur ce même principe que repose le NOTAN japonais, une pratique japonaise artistique que je vous propose aujourd’hui. Elle vous inspirera peut-être un quilt noir et blanc ! Mais restons encore un instant en Occident…

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Château de Sable

Dans mon livre BeeBook, j’ai écrit une fiche sur une astuce de Bonnie Hunter que, depuis des années, je préconise : les leaders & enders, que j’appelle les fins utiles (Petit Secret entre amies n°5, page 134). Avec un minimum de préparation, on résout le problème des départs de couture à la machine parfois calamiteux. Au lieu de faire son départ sur un petit bout de tissu qu’on finira par jeter, on met à profit ce petit geste pour effectuer un assemblage utile. Ici, j’ai fait un quilt rapidement grâce à mes petits assemblages au fil du temps. En voici la petite histoire.

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Le patchwork a bon dos

Il y a environ un mois, j’ai rencontré Anne-Carol Lemaire, la créatrice de L’Atelier du Patchwork à Villeroy dans l’Yonne. Nous avons passé un après-midi très chaleureux, à papoter chiffons (traduire : parler de l’art du patchwork) puis David, formidable quilteur-brodeur, nous a rejointes en fin de journée.

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Lone Star Quilt/6, enfin !

Les 6 semaines du Quilt Along avec Lindlee @plainsandpinequilts se sont longuement étirées pour moi. Cela fait tout de même quelques jours que ce quilt est fini, mais je ne voulais pas publier de photo avant de l’avoir offert à ma sœur Isabelle, pour ses 50 ans ! Ce qui fut fait dimanche, au retour d’une JA en terre provençale parfaitement organisée par FP13, où les quilteuses présentes seront donc les seules à avoir vu ce quilt entièrement fini, avec mes amies de la Ruche le vendredi précédent.

J’y ai retrouvé de nombreuses connaissances et amies, l’ambiance était très chaleureuse, tout ce qu’on aime ! Merci à la belle Nathalie La Bastidane pour ces photos et les échanges de cœur à cœur, et à chacune pour cette si belle journée !

La photo qui suit, prise juste avant mon départ en Provence, me montre un léger problème : oups, le manchon est cousu sur un côté !! Faire, défaire et refaire… j’avais tout juste le temps de réparer mon erreur. Vous ne le voyez pas ici, mais les motifs de quilting ont un sens !

J’ai bordé l’Étoile de plusieurs encadrements textiles, très présents visuellement, jouant le jeu du style amérindien jusqu’au bout. Les tissus marquants sont de la gamme Arizona After (AGF), styliste April Rhodes, magasin Blossom Quilt & Craft (chez Alice). Beaucoup de tissus se bousculent ici, autant des tissus Neelam que divers restes de patchworks antérieurs, de chutes de draps, de vêtements… La bordure piécée de style navajo est expliquée par ici.

Ici la bordure de finition invisible est presque entièrement cousue (voir en bas à gauche, c’est en cours !). Cette technique bien pratique est expliquée dans le livre BeeBook (épuisé).

Le dos est, comme souvent chez nous à la Ruche, un vrai patchwork de restes, commencé par un grand 9-patch irrégulier, recoupé en + à la manière du disappearing nine-patch, avec des ajouts de bandes pour arriver à la dimension nécessaire. Ce n’est pas beau au départ, mais finalement cela fait un dos sympathique.

On ne voit pas l’échelle, mais le 9-patch central est très grand. il sera ensuite coupé en forme de + et recousu pour faire un patchwork un peu plus fou encore !
Voici le dos terminé, ici la place du manchon n’a aucune importance😊 . La bordure blanche de 4 cm est la finition, invisible au recto.

J’ai quilté cette Étoile à la main, ma machine étant alors plus ou moins déréglée et peu encline à faire un beau quilting (réparée depuis). Et je l’avoue, j’avais un peu peur de la rater ! A la main, c’est plus long mais c’est plus sûr. J’ai donc pris le temps qu’il fallait. Le fil est du coton traditionnel (YLI bleu sur le bleu ciel dans l’étoile, brun n° 003 partout ailleurs sauf la bordure extérieure en blanc naturel), mais j’ai fait de longs points, cela va plus vite et ce n’est pas moche ! Il est fini le temps où seul un matelassage de mini-points est admissible 🌞. Les petits points noirs sont les agrafes qui me permettent de faire un sandwich assez rapidement (avec l’agrafeuse MicroStitch)

Dans l’espace libre du fond, j’ai voulu honorer les Amérindiens, en empruntant des symboles qu’ils utilisaient eux-mêmes naguère, ou parfois encore de nos jours. Voici leurs significations :

La plume, c’est le courage et la force !
La tortue est, dans la cosmogonie amérindienne, à l’origine de la Terre gagnée sur l’Océan, ce qui a constitué le continent Nord-Américain. Elle est l’emblème de la longévité, la sagesse, la guérison…
C’est l’Œil de l’homme ou la femme-médecine, et aussi la vigilance, la sagesse.
L’Étoile à huit branches dans un cercle qu’on ne peut briser montre la direction spirituelle à donner à sa vie, comme une boussole interne, et l’espoir d’un avenir radieux !
L’Aigle est l’oiseau sacré.
Équilibre, paix et harmonie… 50 ans le bel âge !
Ce poisson entouré de rayons symbolise l’abondance de nourriture venant de l’eau nourricière qui coule sur terre. C’est un signe des peuples des grandes plaines.
Ce soleil stylisé se retrouve sur le drapeau de l’État du Nouveau-Mexique, il symbolise la JOIE. Il est emprunté particulièrement au peuple Zia. Le 4 est sacré chez les Amérindiens, on retrouve ici les 4 saisons, les 4 points cardinaux, les 4 périodes du jour (matin, midi, soir et nuit), les 4 périodes de la vie (enfance, jeunesse, adulte, vieillesse).

Ces symboles conviennent tellement bien pour ma sœur chérie !

Sur la route, nous avons suivi vendredi les traces de Van Gogh, je vous en parlerai plus longuement en avril, quand j’aurai fini mes lectures.

Oliviers dans les Alpilles : je me sentais dans ses tableaux ! (1889)

Ah mon cher Theo si tu voyais les oliviers à cette époque-ci… Le feuillage vieil argent & argent verdissant contre le bleu. Et le sol labouré orangeâtre. – C’est quelque chose de tout autre que ce qu’on en pense dans le nord – c’est d’un fin – d’un distingué.[…] Le murmure d’un verger d’oliviers a quelque chose de très intime, d’immensément vieux.
Vincent Van Gogh

C’était aussi l’occasion de trouver un bel écrin pour ce quilt :

Une belle oliveraie, sous un soleil timide.

Qui est guidé par une étoile ne regarde jamais en arrière.
Léonard de Vinci (Frammenti letterari e filosofici)

A l’entrée du village de Baux-en-Provence…
… et au hasard des escaliers, dans ce splendide village escarpé.

Plus j’y réfléchis, plus je sens
qu’il n’y a rien de plus réellement artistique
que d’aimer les gens
.
Vincent Van Gogh (Lettre à Théo)

… Alors, quoi de mieux qu’un message d’amour avec un essai artistique,
comme un quilt par exemple ?
Happy Fifty Isabelle !

Katell

Souvenirs inattendus

En farfouillant sur internet, je suis tombée une photo de moi que je ne connaissais pas, elle fait partie d’un dossier fait par la Banque Populaire Occitane… Je me fais un plaisir de vous transmettre ici les meilleures pages, celles sur le petit monde du patchwork ! C’est le résultat d’une interview d’un journaliste très sympathique lors du Salon des Loisirs Créatifs de Toulouse en 2017, mais je n’avais jamais vu le résultat… Au cours de notre longue conversation, je me souviens lui avoir donné le nom de Jacqueline Fischer qui défend si bien le statut de quilteuse, il a fait de tout cela un article vif et engagé :

Je suis très satisfaite de constater que je ne dirais plus la même chose aujourd’hui sur deux points. Depuis 2017, les quilteuses françaises se sont presque toutes affranchies des diktats de la première heure (« il FAUT assembler à la main et quilter avec les plus petits points possibles, sinon ce n’est pas du vrai patchwork » par exemple) et surtout, la joie de la créativité s’est largement répandue !

Cerise sur le gâteau, une interview de Sheila Frampton-Cooper, où j’avais joué le rôle d’interprète sur le vif.

Internet n’oublie rien, cette fois-ci pour le meilleur !

Sheila vivait alors en Provence, elle a depuis déménagé pour se rapprocher de sa famille, en Californie. Heureusement, grâce à internet, nos liens d’amitié ne sont pas rompus !

Souvenirs !…

Bonne journée et à bientôt pour rêver aux cieux étoilés…
Katell

Lone Star Quilt/ 5 et 1/2

Toute bonne chose ayant une fin, c’était la sixième et dernière semaine de ce Quiltons Ensemble avec Lindlee du Montana @plainsandpine. Pour moi, c’est 5 1/2, à peine !

Plusieurs quilteuses ont terminé cette fameuse Étoile avec succès, parfois le modèle avait été essayé il y a des années, mais pas forcément réussi alors… Tout est dans les détails techniques pour que cela ne devienne pas galère, et la vidéo trouvée par Bee Brigitte (présentée ici) en a sauvé plus d’une !

C’est une Étoile faite bien avant ce challenge, que m’a envoyé Evelyne Riff. Elle est originale, elle est belle et la bordure en crazy sera peut-être une inspiration pour d’autres quilteuses, à faire avec tous les petits bouts restant sur la table…

Si vous souhaitez que je montre ici votre Étoile faite à l’occasion de ce challenge, merci de m’adresser votre photo de quilt (quilté donc, si possible !) à quilteuseforever@orange.fr, avec le titre Lone star. Je ferai un article-galerie de photos, par exemple début juin : pas d’urgence donc.

Je ne fais pas la bordure proposée par le modèle @plainsandpine, pourtant très jolie et aérienne, car ayant sorti mon quilt aux mustangs du placard, j’ai eu envie de refaire la bordure que j’avais inventée il y a des années, jamais vue ni expliquée nulle part. Je l’avais conçue après avoir découvert le modèle Scrappy Mountain Majesties de Bonnie Hunter, modèle fait seule puis en atelier dans mon club il y a bien une dizaine d’années, pour un lot de tombola.

Onze mustangs pour les onze ans de mon fils… qui en a 24 à présent ! J’aime bien cette bordure que j’appelle « navajo », pas vous ?

Allez c’est parti au trot, au galop pour l’explication en une photo !

Explications en 4 temps :

  • Bordure du haut : 4 trapèzes foncés et 3 trapèzes clairs sont coupés à partir de bandes de 14 cm de haut, 30 cm de base et 2 cm en haut. L’inclinaison est ici à 45°. J’ai fait plusieurs schémas pour accorder la longueur de la bordure à mon étoile. Aux extrêmes gauche et droite, un parallélogramme termine la bordure. Il faudra pouvoir couper en diagonale pour faire une finition en onglet. J’ai ouvert toutes ces coutures au repassage.
J’ajoute cette photo pour montrer le trapèze : 2 cm en haut, 30 cm en bas, 14 cm de hauteur, coupe à 45°. Faire un trapèze au lieu d’un triangle permet de répartir les marges de couture sans croisement de couture.
  • Bordure 2, juste dessous : la bordure de 14 cm de haut est découpée en 4 bandes parallèles de 3,5 cm de haut : on garde la forme précédente.
  • Bordure 3 : ta-da !! Miracle, on voit le dessin de style « navajo », comme sur le quilt aux mustangs ! Comment faire ? Simplement, on inverse les bandes : le bout gauche va à droite, sans changer l’ordre en hauteur. Suis-je claire ??
  • Bordure 4 : et voilà, bordure cousue, avec une bande intermédiaire du même tissu que la bande entourant l’étoile.

Bientôt, quand tout sera cousu, je ferai un article qui méritera enfin le nombre 6 !!

A bientôt, poursuivez vos ouvrages, cela aide dans la vie !
Katell

Être un chêne

C’est un récit unique, très précis scientifiquement et si poétique :

Laurent Tillon, ingénieur chargé de mission en biodiversité auprès de l’ONF, nous transmet l’histoire que lui a raconté son chêne…

Je le lis avec délectation, un chapitre par jour pas plus… Cela me remet de la lecture de S.A.R.R.A. 2, où j’avoue prendre moins de plaisir que la lecture du tome 1, car le malaise domine dans ce monde où l’intelligence artificielle prend notre place décisionnaire… Dans cette double période électorale (la nôtre et celle du tome 2 de SARRA de David Gruson), on croit que les hommes et femmes sont le sujet principal 😉 :

La politique est l’art de se servir des hommes
en leur faisait croire qu’on les sert
.
Louis Dumur – Les petits aphorismes sur la politique (1892)

… alors que ce qu’on appelle la machine administrative, symbole de la pesanteur et de l’inaction, peut devenir la machine à broyer menée par l’IA (intelligence artificielle). Ne perdons pas de temps pour conserver notre humanité (je sais que c’est un roman, mais ce monde est la suite logique du nôtre), notre maîtrise des décisions, nos libertés, à mettre au service d’un futur vivable et si possible agréable, en ville comme à la campagne. Et primum non nocere, en premier lieu, veiller à ne pas nuire, ni aux autres, ni à la nature.

Chaque fois que l’on se promène dans la nature,
on reçoit beaucoup plus qu’on ne cherche.
John Muir

Revenons à notre chêne, ou plutôt celui de Laurent Tillon. Mon amie la Marmotte Rousse l’a gratifié d’un splendide article, sublimé par sa passion de la Nature et la biodiversité. En faisant ma promenade dans la forêt ce matin, je repensais à tout ce que j’ai appris au cours de sa lecture. Dans la partie de la forêt visitée aujourd’hui, quelques chênes séculaires persistent et j’admire d’autant plus leur odyssée… Plus je connais les arbres, plus je les aime !

Ah si on savait tout ce qui se trame sur et sous cette écorce ! Tout est interaction, connexion, réaction, symbiose… et recherche de l’équilibre. Être un chêne, ce n’est pas de tout repos🌳 .

Et dans la forêt je pars,
pour perdre mon esprit et retrouver mon âme.
John Muir

Et puis j’ai retrouvé « ma » bombe, déplacée de nouveau, sans doute au prix de grands efforts (250 kg quand même !), laissée à une dizaine de mètres d’un chemin forestier… Sans doute un de ces prochains jours, elle partira.

Partout, sur la bombe comme sur les bois morts ou les troncs vivants (côté Nord), verdissent toutes sortes de mousses, à la faveur de l’humidité persistante de ces dernières semaines.

Certaines mousses sont d’une douceur inouïe ! Celle-ci forme une forêt sur quelques centimètres carrés, c’est la magie de la vision fractale de la nature.
Petite pause sur le chemin du retour, au pied de ce vénérable chêne qui ne montre encore aucun signe de réveil. Cela ne saurait tarder, les oiseaux pépient depuis une semaine, de tendres pousses surgissent de terre, pleines de cette énergie vitale du printemps qui arrive !

Acquérir une intelligence écologiste, par exemple avec ce livre ou le premier de Laurent Tillon (Et si on écoutait la nature ? 2018), c’est à la fois prendre soin de soi et des autres.

En ouvrant ses sens à la nature,
on améliore clairement son sentiment de bien-être,
et on gagne en écoute des autres.

Laurent Tillon

Ce dessus de table, fait il y a bien 15 ans, a un tissu de fond en plein accord avec la couverture du livre. C’est un bloc centré inspiré de Winding Ways (Chemins sinueux), interprété d’après un modèle dans une revue allemande (sans doute Burda, ou Sabrina…) Quel que soit le sujet, un peu de patchwork ne nuit jamais.

La nature est une artiste dont l’imagination est sans limites.
Laurent Tillon – Et si on écoutait la nature ?

Je l’entends, je le vois, je le sens, il arrive… le printemps !
Katell

Lone Star Quilt/5

Voici la suite et presque fin du Quiltons Ensemble avec Lindlee, le temps passe si vite ! La semaine dernière (je suis en retard), nous devions assembler les pièces de fond. Cette semaine, l’ultime, nous devrons terminer notre top en ajoutant une bordure si on en a envie.

@plainsandpine, sur Instagram

Au-delà de l’incitation à faire une Étoile scrappy – ce qui donne un aspect bien plus joyeux et casual (décontracté) – Lindlee efface la difficulté de la couture en Y pour mettre le tissu de fond. C’est le sujet de la semaine ! Par transparence, on voit bien ici les coutures qui évitent le montage des pièces de fond en Y (3 coutures qui se rejoignent) :

Une jolie photo de @thatalottakids sur Instagram

Marie-Christine a mis en valeur cette couture intermédiaire qu’on cherche en général à rendre invisible, c’est un succès esthétique évident :

L’Étoile Unique de Marie-Christine Chasseraud (photo Facebook)

L’alternative traditionnelle est d’incruster ces pièces de fond, sans couture intermédiaire. D’habitude je contourne volontiers les difficultés, mais l’incrustation en Y ne me pose pas de problème. Le secret : on fait les 3 coutures en s’arrêtant à chaque fois AVANT d’entrer dans la marge de couture et on fait quelques points arrière. A la main, on ne se pose pas de question à ce sujet, tandis qu’à la machine, c’est un problème potentiel 😉. C’est le même travail que pour ce genre de bloc :

Quand on a fait plein de blocs Attic Windows, on ne craint plus ces coutures en Y ! Lisez à ce sujet le très bon article de Denyse Saint-Arroman par ici.

Toute bordure en onglet utilise la même technique : on coud sans entrer dans la marge de couture, on fait un point d’arrêt juste avant, pour chacune des 3 coutures qui se rejoignent. Ici les explications de Au Fil d’Emma, avec des finitions à la main. Je les fais à la machine, c’est au choix.

J’avais quelques jours de retard, mais je continue ma Lone Star ! J’ai eu un doute, trop peu de contraste entre l’étoile et le fond choisi. Alors j’ai ajouté une bande qui fait le tour des branches :

Une petite bande de 2 cm fait le tour de mon étoile.

L’assemblage n’est pas parfait, mais tout de même honorable et cela me convient !

Un grand méli-mélo de tissus ! Il y en a de chez Alice de Blossom Quilts & Craft, de chez Emma, de chez Neelam, de chez Josie Patch, de mes fonds de tiroirs…

Le fond à peine assemblé, je fais une photo vite fait dehors, avant la tombée de la nuit :

On peut toujours s’amuser à faire un peu différent. C’est un jeu ! Quant à l’étoile en tissus Neelam qui est devenue Soleil, je ne vous la remontre pas, elle n’a pas bougé…

N’oubliez jamais : c’est votre quilt, vous le faites comme vous voulez !
Katell