Nantes est la ville de mon adolescence et j’y reviens toujours avec plaisir. Le Parc des Expositions de La Beaujoire se trouve au bord de l’Erdre, une des plus jolies rivières de France, juste en face de mon ancien club nautique où j’ai passé tous mes mercredis et samedis pendant 5 ans. J’étais devenue monitrice à 14 ans, déjà j’aimais enseigner. Les plus petits sur Optimist, les plus débutants sur Caravelle, puis sur 420 ou 470, les plus sportifs sur Laser, et puis nous faisions aussi du canoë, du kayak, alors que la planche à voile faisait tout juste son apparition…
Lire la suite de « Au Coin des Blogueuses au PAF 2022 »Catégorie : Rencontre
Souvenirs inattendus
En farfouillant sur internet, je suis tombée une photo de moi que je ne connaissais pas, elle fait partie d’un dossier fait par la Banque Populaire Occitane… Je me fais un plaisir de vous transmettre ici les meilleures pages, celles sur le petit monde du patchwork ! C’est le résultat d’une interview d’un journaliste très sympathique lors du Salon des Loisirs Créatifs de Toulouse en 2017, mais je n’avais jamais vu le résultat… Au cours de notre longue conversation, je me souviens lui avoir donné le nom de Jacqueline Fischer qui défend si bien le statut de quilteuse, il a fait de tout cela un article vif et engagé :


Je suis très satisfaite de constater que je ne dirais plus la même chose aujourd’hui sur deux points. Depuis 2017, les quilteuses françaises se sont presque toutes affranchies des diktats de la première heure (« il FAUT assembler à la main et quilter avec les plus petits points possibles, sinon ce n’est pas du vrai patchwork » par exemple) et surtout, la joie de la créativité s’est largement répandue !
Cerise sur le gâteau, une interview de Sheila Frampton-Cooper, où j’avais joué le rôle d’interprète sur le vif.


Internet n’oublie rien, cette fois-ci pour le meilleur !
Sheila vivait alors en Provence, elle a depuis déménagé pour se rapprocher de sa famille, en Californie. Heureusement, grâce à internet, nos liens d’amitié ne sont pas rompus !

Bonne journée et à bientôt pour rêver aux cieux étoilés…
Katell
S’offrir de nouveaux horizons
Des petites villes bien de chez nous ont parfois une renommée inattendue ailleurs. Entre Agen et Montauban, tout près de Moissac et Castelsarrasin, le village de Saint-Nicolas-de-la-Grave se remarque d’abord par son lieu stratégique, à la confluence du Tarn et de la Garonne. C’est un endroit préservé, refuge pour les oiseaux.


Le village nous enchante par le caractère de ses beaux bâtiments de brique ou de fer (la halle centrale), une qualité de vie préservée, une ambiance chaleureuse :



Mais celui qui fait sa renommée aux États-Unis, c’est Antoine Laumet, né ici en 1658. Il est bien plus connu sous le nom qu’il s’est attribué, le Sieur de Lamothe-Cadillac. Je vous avais raconté son incroyable histoire en été 2020 et vendredi dernier, j’ai eu le grand privilège de me faire ouvrir la porte de sa maison natale. Entièrement rénovée grâce à des volontés locales et la municipalité de Detroit reconnaissante, elle est devenue le Musée Cadillac, en l’honneur de ce Gascon qui s’est créé une vie à son image, hors du commun !


Danielle, passionnée d’art et de culture – et de patchwork! – a été ma guide attentionnée, elle m’a fait vivre la vie tumultueuse de ce téméraire Gascon. J’ai beaucoup appris, appréciant la qualité de la mise en contexte de l’histoire, hors des légendes… Cette vie est suffisamment extraordinaire pour ne pas avoir besoin d’en rajouter ! On peut visiter en se contentant de lire les panneaux, mais écouter un(e) bon(ne) guide est irremplaçable.

Cet homme, excessif en tout, a illustré sa Gascogne natale par son intrépidité, sa ténacité, sa passion de l’aventure, son intelligence des plus déliées et son remarquable sens des affaires.
René Toujas
Le Destin extraordinaire du Gascon Lamothe-Cadillac de Saint-Nicolas-de-la-Grave fondateur de Detroit, Ateliers du Moustier, Montauban, 1974



Une peintre locale, Patricia Blanchet, a réalisé l’été dernier une splendide fresque murale dans l’entrée ; elle représente le fortin créé par Lamothe-Cadillac, entouré de cette nature idéalisée qui ressemble au paradis, avec des bosquets d’aspens, mes arbres américains préférés, des oiseaux, ainsi que des personnages qui discutent en toute quiétude et courtoisie… Trois murs qui nous immergent dans la fin du XVIIe siècle dans la région des Grands Lacs ! Et savez-vous que les Français s’entendaient très bien avec la population autochtone américaine, bien mieux que les Anglais ?…
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez vous référer à cet article de Tourisme-Occitanie, vous avez un numéro de téléphone pour organiser votre visite.
Lamothe-Cadillac s’est offert une vie à son image, voguant vers des horizons inconnus. Il est même devenu mondialement connu, indirectement, grâce aux voitures qui portent le nom de Cadillac en son honneur. Moins connue, la chanson d’Etienne Roda-Gil écrite pour Johnny, rend hommage au Sieur de Cadillac !!
En patchwork, nous pouvons aussi élargir nos horizons. Le club de patchwork de St-Nicolas est très réputé depuis des décennies pour la qualité de leurs quilts faits à la main. J’ai cependant été sollicitée par Isabelle pour montrer quelques techniques permettant de s’amuser à modifier ses habitudes. On ne jette pas tout par la fenêtre, mais on prend quelques idées pour moderniser ses ouvrages, changer de style, se faire plaisir sans la crainte du cutter ou de la machine à coudre. Cap sur l’improvisation, sur l’acceptation de l’imperfection, la réjouissance des effets inattendus au lieu de la réplique exacte ! En une journée, les idées ont fusé, avec des périodes d’incertitude puis la joie de la réussite… Bravo à chacune d’entre vous d’avoir osé dépasser votre zone de confort avec le sourire et beaucoup de rires, et merci infiniment pour votre accueil si chaleureux !
Vous pourrez compter sur moi pour annoncer votre prochaine exposition en 2023 et surtout, je viendrai l’admirer avec mes amies Abeilles, avec grand plaisir !









La créativité autorise chacun à commettre des erreurs.
L’art c’est de savoir lesquelles garder.
Scott Adams (dessinateur de BD)
Bon dimanche à tous, et offrez-vous peut-être de nouveaux horizons !
Katell
Lucie sur le chemin…
En septembre dernier en Alsace, j’ai eu la chance de discuter avec Lucie, une lectrice assidue de ce blog. Après avoir partagé maintes impressions et nouvelles, je l’ai incitée à vous présenter un de ses récents quilts, un de ceux qui racontent une histoire… Installez-vous, lisez… et si l’envie vous prend, n’hésitez pas à mettre vos chaussures de marche tout de suite après !
Katell
Existe-t-il un point commun entre le patchwork et le Chemin de Compostelle ?
Non me direz-vous : pourtant ce sont mes deux passions et j’ai voulu fixer mes souvenirs à travers un quilt.
J’ai commencé par faire une coquille Saint-Jacques qui est l’emblème des pèlerins de Compostelle, puis à partir de photos que j’avais prises lors de mes différents périples, j’ai continué pour arriver à un ouvrage de 104 cm x 76 cm comportant 18 blocs.
1 – Tout d’abord un peu d’histoire
Jacques Le Majeur (✞ vers 44) fut décapité à Jérusalem sur l’ordre d’Hérode Agrippa. Son corps fut ensuite transporté à Compostelle. (1)
La légende rapporte que Jacques évangélisa l’Espagne. Sa sépulture est située en Galice, à Saint Jacques de Compostelle (Santiago de Compostela). A partir de l’an 1000, le sanctuaire de Saint Jacques de Compostelle devient l’un des lieux de pèlerinage d’Occident le plus populaire. Jacques est alors représenté régulièrement en pèlerin et porte les attributs du pèlerin : un long manteau, un chapeau large à coquille, une panetière et un bâton de pèlerin. (1)
C’est en l’an 950 que l’Evêque du Puy-en-Velay est le premier en France à prendre le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. (2)
Il y avait des femmes aussi sur les chemins de Compostelle. Elles étaient beaucoup moins nombreuses que les hommes, et elles voyageaient de préférence en famille sans doute à cause des dangers de la route. (2)
Le pèlerin de Saint-Jacques était appelé « jacquet ou jacobite » et plus péjorativement « le coquillard ». (2)
(1) Reconnaître les saints de Christophe Renault – Editions Jean-Paul Gisserot
(2) Topos guides de la Fédération Française de Randonnée
2 – Pourquoi partir sur le Chemin de Compostelle ?
La première année en 2003 ce fut comme un « appel » irrésistible :
– Tout d’abord parce que j’aime marcher et j’aime la nature,
– Puis le désir de faire ce chemin mythique,
– Mettre à l’épreuve mes capacités physiques,
– M’éloigner de tout, quitter mes proches, mon travail, mes habitudes.
Depuis 2003 j’ai parcouru environ 3900 km sur les différents chemins de Compostelle, en France, au Portugal et en Espagne.
Les autres années, forte de mon expérience je savais ce qui m’attendait :
– Devenir un étranger, quitter son monde familier, perdre son statut social (tous les pèlerins sont égaux, se saluent et se parlent, même les langues étrangères ne sont pas un obstacle).
– Se dépouiller, se déformater, lâcher-prise.
– Le dépassement de soi.
– Se ressourcer.
– Vivre avec l’essentiel, pas de télévision, pas d’informations, ni de journaux, on fuit même les lieux trop bruyants.
– Ne pas savoir de quoi demain sera fait, quel temps ? quelles rencontres ? quelles difficultés ? etc.
– Admirer de magnifiques paysages qui sont chaque jour différents. Respirer à pleins poumons. Ecouter les oiseaux chanter. Voir des troupeaux dans un champ. Admirer les fleurs et les arbres.
– Découvrir des chefs d’œuvre de l’art (églises, chapelles, cathédrales, ponts, fontaines, etc.).
– Rencontrer des gens extraordinaires et parfois des profiteurs mais cela reste très rare
– Etre libre, perdre son identité pour n’être qu’un pèlerin dont les principaux soucis sont : ne pas avoir d’ampoules aux pieds, ne pas se blesser, manger à notre faim et trouver un gîte pour dormir.
– Etre seul avec soi-même : lorsqu’on est débarrassé des futilités cela permet de réfléchir à la vie, à notre vie et nous aide à prendre des décisions.
3 – Ce que cela apporte
Le chemin de Compostelle est un chemin de rencontre, de tolérance, de spiritualité. C’est une très belle aventure à la portée de tous, si vous êtes tenté, faites-le, vous ne reviendrez pas déçu, mais différent et plus à l’écoute des autres et de vous-même.
Quelques citations « pour le chemin » :
Si tu n’arrives pas à penser, marche ; si tu penses trop, marche ; si tu penses mal, marche encore.
Jean Giono
Seules les pensées que l’on a en marchant ont de la valeur.
Nietzsche, Crépuscule des idoles
4 – Le Patchwork réalisé
Après cette longue expérience, j’ai donc voulu interpréter quelques-unes de mes photos en textiles, et voici le résultat :

Quelques précisions concernant les techniques employées : il s’agit en grande partie d’appliqué, un peu de piécé, quelques broderies, mais j’ai aussi utilisé l’impression sur tissu, quand c’était trop difficile à réaliser autrement (technique signalée par un * dans les descriptions).
Voici l’explication de chacun des blocs en partant de la gauche et en descendant :






J’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser ce quilt qui m’a fait voyager, évoquant de beaux et nombreux souvenirs inoubliables.
Merci pour votre indulgence, il est loin de la perfection mais c’est « mon chemin ».
Lucie GONDRAN – Décembre 2021
Merci infiniment Lucie de m’avoir confié le soin de publier tes impressions de Pèlerine et de Quilteuse ! Ton chemin concrétisé doublement me touche beaucoup, Ktl
Au Coin des Blogueuses

Ce mois-ci s’achèvera pour moi dans la ville où j’ai vécu mon adolescence, Nantes. Devinez pourquoi ?…
Le programme est en ligne sur le site Pour l’Amour du Fil. Ce sera très chouette, comme toujours ! Quelle joie de voir de nouvelles expositions, et de déambuler le long des allées pour refaire notre stock de tissus… et pourquoi pas faire ses premiers pas en long arm (machine à quilter), ou essayer de nouveaux gabarits, de nouveaux outils… Le monde du patchwork nous appartient !
Et surtout, quelle joie de nous revoir ! Comme plusieurs lectrices regrettaient de ne pas m’avoir rencontrée en Alsace, j’ai demandé de pouvoir nous donner rendez-vous au Salon de Nantes. Laurence Hesry m’a très gentiment accordé les deux créneaux que je souhaitais au Coin des Blogueuses du Salon Pour l’Amour du Fil. C’est parfaitement informel, mais nous sommes tellement heureuses de nous retrouver enfin, après les longs mois si éprouvants…
Retrouvons-nous au Coin des Blogueuses de Pour l’Amour du Fil
Mercredi 29 septembre à 15h30
Jeudi 30 septembre à 14h
Ce sera « trop bien » 😊
Je ne serai pas la seule blogueuse, évidemment ! Ce sera une grande joie d’y rencontrer Cécile de Patchwork Inspirations… et sans doute bien d’autres ! Surtout n’hésitez pas à venir nous faire un petit coucou. Ne vous vexez pas si je ne vous reconnais pas (nous porterons toutes un masque 😷 !), parfois c’est déroutant !
Demain, je vous parlerai d’un projet pour les jeunes, un premier quilt peut-être… Mais il sera aussi à votre disposition, moi j’en fais deux !!
A la semaine prochaine à Nantes j’espère !
Katell
Nous avons 10 ans ! 🍀 1er jeudi
J’ai dix ans d’écriture et de partage dans La Ruche des Quilteuses ce mois-ci ! Jamais je n’aurais imaginé, en écrivant timidement mon premier article en avril 2011, que ce blog serait riche de tant de textes dix ans après !
Voici le 1 102e article, ce blog est suivi par 4 180 personnes et a reçu plus de 2 615 000 visites. Ce sont des chiffres qui montrent l’attachement des quilteuses à leur activité qui mène à bien plus que la docile couture de blocs et un ouvrage fini dans les temps…

La beauté des coïncidences fait qu’Émilie m’a contactée la semaine dernière pour me proposer une animation pour célébrer… les 10 ans de son entreprise Neelam ! Cette synchronicité m’a réjouie, moi qui admire Emilie et Damien pour tout ce qu’ils entreprennent.
Sans Neelam, j’aurais peut-être laissé sous silence mon anniversaire de blog.
Avec Neelam, nous allons célébrer avec vous cette joyeuse échéance !
Katell
A propos de Neelam
Créer une entreprise est toujours une longue histoire faite de rencontres, de réflexions, de saisies d’opportunités, de travail, d’optimisme… Ce que voit le public de Neelam depuis 10 ans, c’est un jeune couple sympathique présent dans la plupart des Salons de loisirs créatifs, vendant des tissus teints et imprimés artisanalement en Inde avec passion, patience et de grands sourires. Leur offre s’est étoffée au fil des ans (voir leur site) et ils ont gagné une clientèle fidèle.
Ce qui se passe en coulisses, c’est beaucoup de travail pour maintenir une offre séduisante et créer de nouveaux pôles d’intérêt, tout en gérant des stocks importants, avec des prises de risques. C’est aussi la vie qu’ils se sont choisie, avec des rencontres en premier lieu, des voyages pour le plaisir et pour le travail, mais aussi pour s’approvisionner auprès des fournisseurs-artisans.
Au-delà de notre proximité géographique (Toulouse et ses environs), nous avons très vite sympathisé. Devenir partenaires pour la célébration de nos 10 ans respectifs est une concrétisation de notre sincère amitié !
4 jeudis pour nos 10 ans
Nous avons choisi le jeudi pour célébrer nos 10 ans parce que mon jour anniversaire de blog est le 22 avril, qui est cette année un jeudi, tout simplement ! C’est le jour de Jupiter, la plus grosse planète de notre système solaire, cela tombe bien puisque c’est le symbole de la réussite. Sans fausse modestie, Émilie peut dire qu’elle a réussi son pari lancé voilà 10 ans et pour moi, mon rôle s’est dessiné progressivement : chacune avons pris notre place dans le monde des textiles et de la création.
La réussite n’est pas un but en soi, trouver sa juste place permet de se sentir bien et de développer une meilleure qualité de vie.
Émilie & Katell
Afin de nous en réjouir avec vous qui faites le succès de ce blog et celui de Neelam, nous lançons le mois des 4 jeudis festifs autour du patchwork ! Émilie et moi vous offrirons, aujourd’hui et les trois prochains jeudis : des histoires, des modèles, des livres, des tissus, des astuces… Nos deux articles seront complémentaires, à vous de naviguer entre nos deux blogs.
La créativité donne de l’énergie !
Émilie & Katell
Un tuto simple
En ce mois d’avril avec peut-être des enfants ou petits-enfants à la maison, je vous présente aujourd’hui un modèle à faire avec eux éventuellement, tellement c’est simple. Dès que ma nièce de 6 ans reviendra me voir, nous ferons ce modèle ensemble ! C’est joli avec n’importe quel tissu mais extrêmement séduisant avec des tissus Neelam qui ajoutent une touche exotique à votre table !
Il s’agit principalement d’un pliage et d’une seule couture. Lorsque j’étais déléguée de France Patchwork, nous l’avions proposé en JA FP31, puis j’ai personnellement offert des sous-verres à des amis ; à chaque fois, cela semblait leur plaire. On y va !
Pour un sous-verre, il faut 5 carrés de tissus Neelam de 14 cm : 4 pour le recto et un pour le verso. J’ajoute un carré de 14 cm en doublure de fond (ou vous pouvez thermocoller le tissu Neelam).
Les 4 tissus Neelam pour le recto sont pliés en deux sur une médiane et repassés, endroit visible. Le carré du verso est doublé ici un tissu de récupération (pour tout vous dire, c’est le rabat d’une taie d’oreiller usagée) et juste tenu par repassage des deux ensemble.

Je dispose les carrés pliés sur le carré de fond : la pliure se trouve toujours au centre, et on met une moitié dessus – une moitié dessous, difficile à expliquer, facile à faire !

Il me reste à décider si je veux des sous-verres carrés ou ronds. J’ai souvent déjà fait des carrés, où il suffit de faire une couture tout autour à 6 mm du bord et couper les angles. Cette fois-ci, je dessine un cercle à l’aide d’un gabarit (ici une coupelle), pour coudre sur le trait. Pour plus de solidité au lavage (car ces sous-verres passent à la machine!), je peux surfiler au point zigzag ou utiliser un point de style « surjeteuse », disponible sur la plupart de nos machines. Il suffit ensuite de couper l’excès de tissu.



La beauté de ce petit objet est qu’on le retourne par le centre plié. Et hop c’est fini !


Ici le rond n’est pas parfait : on va dire que c’est artisanal !
A vrai dire, on ne regarde que les tissus…


Le bonus du tuto
On peut utiliser la même technique pour un bloc orphelin, un bloc d’essai, un bloc trop petit ou trop grand qui n’a pas trouvé sa place dans un projet… J’en ai quelques-uns, comme celui de l’essai de l’étoile de Chantal. Le recto devient verso et inversement. Vous me suivez ? En résumé, si on veut utiliser un bloc orphelin pour en faire un dessous de plat ou une manique, on fait d’habitude un mini quilt avec du molleton. Ici, l’ensemble des tissus (2 fonds + 4 tissus pliés) suffit pour isoler raisonnablement et c’est bien plus rapide. Le carré orphelin est alors le recto, et les pliages sont au dos.
Je mets, endroit visible, mon bloc de 19 cm de côté, que j’ai légèrement quilté à la machine sans molleton sur un tissu blanc, parce que le bloc dépasse 15 cm. C’est une règle que je me suis inventée (moins de 15 cm : je superpose les deux carrés de fond sans quilter – plus de 15 cm : je les assemble à l’aide de quelques coutures).
J’ajoute 4 carrés de tissus Neelam de 19 cm pliés et disposés comme précédemment et je couds tout autour, en ayant glissé un ruban plié en deux dans un angle. Voilà, une manique finie, jolie recto et verso !




Des astuces tous azimuts
Je collectionne les dés à coudre… et les astuces, et chaque jeudi, vous en découvrirez de nouvelles !
- Parfois on se demande pourquoi tout se passe mal en couture à la machine, pourquoi les points sont déformés ou que le fil se bloque. J’ai récemment appris que le type d’enroulage de la bobine de fil a son importance ! Si les fils sont croisés, la bobine est positionnée de préférence en position horizontale. Pour une bobine aux fils parallèles, il vaut mieux la mettre en position verticale, si votre machine permet ces deux positions. Tout est détaillé par ici : Petit Citron.
- Quand je dois équerrer de nombreux blocs, j’utilise une plaque de coupe rotative qui existe dans plusieurs marques, c’est très agréable car je ne touche pas au tissu pour couper les quatre côtés, je fais juste tourner la plaque. Moins cher et aussi efficace : la petite planche de coupe sur la plus grande, qu’on peut tout autant mouvoir.
- Quand je fais un quilt scrappy, par définition j’utilise beaucoup de tissus différents que je brasse, remue… L’occasion de penser à l’ouvrage suivant ! Alors, quand j’ai pris un tissu Neelam pour les pliages de sous-verres, j’ai aussi coupé au moins un rectangle de 5 x 10 cm et/ou 2 carrés de 9 cm. Et j’ai continué avec les tissus voisins. Tous les plus petits restes dont on ne sait que faire, je les mets de côté pour une astuce de jeudi prochain !
Vos cadeaux 🍀
Pas d’anniversaire sans cadeau, n’est-ce pas ? C’est Émilie qui s’en occupe ! Alors rendez-vous sur le blog du site Neelam, en suivant ce lien NEELAM. Je vous souhaite bonne chance 🍀 et, n’oubliez pas, ne gagnent que ceux qui jouent !
Katell 🐝
Guérir : être positif et vivre en paix
Stephanie et moi nous sommes rencontrées un beau jour d’été l’année dernière, à Toulouse. Nous avons une très chère amie commune, LeeAnn, ma Sister de l’Ouest américain, cela crée des liens instantanés !

Nous avions fait un petit tour dans le centre ville, avec l’incontournable visite à la Maison de la Violette, une péniche unique au monde que j’aime toujours faire découvrir, avec sa sélection d’excellents produits et, toujours en décoration, des quilts (de la maman d’Hélène Vié, sa fondatrice, et/ou de la Ruche des Quilteuses, selon les saisons) :
Et nous avions longuement visité l’exposition de Rieko Koga, place du Capitole.

J’ai découvert une femme très souriante, amusante, parlant très bien français. Elle gardait encore une certaine fatigue de ses traitements, mais elle respirait la joie de vivre ! J’ai été très touchée de recevoir ses confidences et voulais depuis longtemps partager avec vous son courage face à un cancer très agressif – c’est souvent le cas quand on est encore jeune – déjà au stade 4, qui a nécessité d’interminables mois de traitements, chimios puis radiations. Et puis plusieurs récidives tout aussi agressives et inquiétantes. Nombre d’entre nous savons aussi de bien trop près ce dont il s’agit. Stéphanie est guérie et sa victoire est due bien sûr aux traitements, mais aussi sans aucun doute à son état d’esprit. Elle s’est entièrement branchée sur la positivité et l’amour, l’expression d’un océan d’ondes positives, des vagues d’espoir, une houle de gratitude. De la gratitude, oui… Comment entretenir cette force mentale quand on va si mal ? C’est tout un travail sur soi, qui peut parfois se faire en solo mais bien plus souvent avec l’aide de thérapeutes (voir Guérir : les énergies qui soignent). Les docteurs nous le disent bien, les personnes qui ont le moral guérissent mieux.
Ah j’ai oublié de vous dire que Stephanie est une intrépide quilteuse !



Stephanie était de nature inquiète, une anxieuse de la vie, malgré un abord très souriant. Elle menait tout sous contrôle et se souciait de mille et une choses qui ne sont jamais arrivées. Et puis ce qu’elle n’imaginait même pas s’est déclaré, un premier cancer bien vilain. L’annonce a été un coup de massue, et en même temps il lui est apparu, clair comme l’eau de roche, qu’elle ne contrôle aucunement sa vie et il est bien temps de cesser de se focaliser sur ce qui n’existe pas ! En dépit de toute la réalité complexe du diagnostic, Stephanie s’est sentie plus légère, plus libre, soulagée et même étourdie, son exact contraire ! Au fur et à mesure que passaient les semaines, elle a redéfini l’essence de sa vie.






Un poème l’a sauvée, elle l’a appris par cœur pour se le réciter pendant les rayons :


Stephanie va bien à présent, elle est en paix avec la vie, sereine, et continue de s’exprimer avec les fibres et les couleurs.

Stephanie a longuement combattu avec ses armes, la positivité et sa créativité l’ont accompagnée sur ce chemin difficile. Elle a découvert grâce à sa maladie une nouvelle manière de vivre, plus apaisée, plus lumineuse.
J’ai transcrit ici ce que m’a confié Stephanie, avec son plein accord bien sûr. A ce sujet, il est bon de préciser qu’il y a de nombreuses différences d’attitudes et de culture entre la France et les États-Unis. Parler ouvertement et en détails de sa maladie reste encore rare chez nous, alors qu’une Américaine se confiera volontiers. Est-ce parce que nous sommes un des peuples les plus pessimistes du monde, et parler de la maladie, c’est la concrétiser et risquer de ne pas la vaincre ?
La pensée positive, la loi d’attraction
Justement la méthode Coué, comme la positive attitude, sont souvent raillées en France. Émile Coué sait que nul n’est prophète en son pays… Ailleurs, dans des pays moins foncièrement cartésiens, ces méthodes aident à atteindre son objectif. A chacun de choisir sa certitude. Il s’agit de sélectionner une phrase qui correspond à la visualisation de son état meilleur, et se la répéter en pleine conscience, avec intention. Franchement, ce n’est pas sorcier, c’est gratuit et… c’est efficace ! Ce n’est pas une prière religieuse mais une affirmation positive au bon moment pour conditionner le cerveau, lui faire croire que ce qu’on veut est réalité. Le principe paraît si enfantin que beaucoup ne veulent pas y croire. C’est pourtant dans l’intention que se cachent les trésors de l’aide à l’auto-guérison.
Fake it till you make it, fais semblant que c’est vrai et ça finira par l’être.
Phrase américaine du 20e siècle
Pour que cela fonctionne, quelques conditions sont requises, comme la persévérance et la formulation de la phrase. Pas de négation comme je ne veux plus fumer (le cerveau se focalisera sur fumer) mais je me libère calmement et avec assurance de la cigarette, pas de je ne veux pas grossir, mais je suis en paix avec la nourriture ou Je prends plaisir à maigrir par exemple. Il est bon de faire une phrase avec un rythme qui vous plaît, des sonorités qui vous conviennent. Ensuite, la formulation de pensées positives est une aide efficace si on se mobilise par ailleurs dans le même but – restons motivés !
Quand on décide de choisir son but, gardons à l’esprit la sagesse stoïcienne :
Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé
et le courage de changer ce qui peut l’être
mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre.
Marc-Aurèle

Il faut comprendre cette phrase dans le sens où il est inutile de se charger mentalement de devoirs irréalisables ou, comme le faisait naguère Stephanie et tant d’entre nous, de peurs d’anticipation ou la compulsion du contrôle de tous les aspects de sa vie. Laissons de côté les doutes, les peurs, les craintes, cela diminue les immunités pour rien, ce n’est jamais profitable. Ayons de la gratitude pour ce que nous avons, même si c’est imparfait. MAIS on peut toujours demander la Lune, on n’est pas à l’abri de bonnes surprises…
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.
Mark Twain
Dans le même esprit, la loi d’attraction ou de l’action/réaction, qui se comprend grâce aux énergies vibratoires de soi et de l’univers, fait que les paroles et pensées que nous avons ont un effet d’aimant et peuvent changer soi-même et le monde. Cela semble utopique, trop beau pour être vrai ou très dangereux, mais sans doute est-ce simplement ainsi que va le monde. On peut apprendre à maîtriser cette loi d’attraction, cela ne tient aucunement du miracle mais d’un protocole qui nous libère des limites qu’on s’impose. Car nous sommes essentiellement limités par nos peurs, nos pensées, nos croyances, bien plus que les limites de nos capacités. Et toujours, ayons de la gratitude pour ce qui arrive.
Ce que tu penses, tu le deviens.
Ce que tu ressens, tu l’attires.
Ce que tu imagines, tu le crées.
Bouddha
De nombreuses fois, on a demandé à Mère Teresa de participer à des manifestations contre la guerre. Elle a toujours refusé. Un jour, on lui a demandé de prendre part à une manifestation pour la paix. Elle accepta et précisa alors que les manifestations contre la guerre font des vibrations négatives et contre-productives, celles pour la paix, elles, peuvent servir ses convictions… (Petite histoire lue, mais non vérifiée. On peut la considérer comme une parabole !)

Etre dépressif, c’est ruminer le passé.
Etre anxieux, c’est redouter le futur.
Soyons en paix, vivons dans le présent
Et projetons le futur avec espérance.
Ktl

Car, comme le proclamait Frida Kahlo qui a tant lutté elle aussi contre les douleurs et les maladies :
Le quilt de voyage de Luke
Luke Haynes est un quilteur qui compte dans le paysage de l’art textile, un homme heureux, jeune marié, qui passe un mois de honeymoon en Europe… avec plein de rendez-vous textiles !
Nous l’avions découvert il y a quelques années avec son exposition de 50 quilts en log cabin principalement noir et blanc, avec de vibrantes touches de rouge (ici mon article présentant cette expo). Tout est fait en tissus de récupération. Cet Américain est de la même génération que Ian Berry, avec le même principe de recyclage, à la différence près que Ian ne fait pas de quilts mais des tableaux ou des mises en scène immersives à partir de blue jeans. Ils se sont rencontrés voilà 2 ans à Sainte-Marie-aux-Mines et inévitablement ils sont devenus copains.
Luke a navigué dans plusieurs styles de patchwork, avec un fond d’attachement au traditionnel populaire. Il achète les vieux vêtements et linge de maison usagé au poids : il est dans l’univers de la récupération, des blocs connus, l’utilisation de ses quilts dans la vie courante… et de la fantaisie, surtout ! On sent un solide sens du design contemporain pour arriver à de tels résultats. Ses œuvres textiles sont généralement de la taille d’un dessus de lit, pour qu’elles puissent servir mais aussi pour avoir le champ d’expression qui lui convient ; il aime la confusion entre art et fonctionnalité. Il préfère qu’on parle de lui en tant que designer, car il joue avec les objets et l’espace et c’est aussi d’où il vient, puisqu’il est architecte de formation.
Luke adore se mettre en scène, jouant avec ses propres œuvres, avec auto-dérision et humour :
Non seulement Luke aime se mettre en scène mais il excelle en auto-portrait, reprenant de fait des traditions de peintre. Mais les siens sont les deux pieds dans notre siècle !
Luke est aussi expert dans l’art du traitement du tissu par la photo. Il remet aussi au goût du jour un des dadas de Dali, l’anamorphose, ou la déformation d’images par optique (comme par exemple, un miroir déformant). C’était le thème de son expo de SMM 2019, avec les stars de nos vies, du cinéma, de la pop ou de la peinture : Amy Winehouse (ce qu’elle nous manque…), Madonna, Picasso, Dali, James Dean, David Bowie… et bien d’autres.
Sewlebrity, une sacrée expo ! Ces quilts nous font perdre nos repères : sont-ils apparentés à un tableau ou une sculpture ? Les personnalités sont, selon où l’on se place pour les regarder, à la limite du grotesque ou bien prodigieusement en mouvement, tels qu’on les connaît. Des croix et des flèches par terre nous aident pour voir le personnage normal, avec l’angle juste. Challenge parfaitement réussi, bravo Luke !
Les fonds de quilts, comme les dos, sont faits de récupération de vêtements, draps, nappes etc. Luke m’a montré des dos de quilts, piécés avec des tissus du même style que ceux sur le devant, qui font des versos aussi beaux que les rectos. Quant au quilting, il est fait à la machine, bien dense, horizontal pour le fond et vertical pour le personnage, ce qui rend la silhouette visible au dos. Luke pense à tout !
Pour Véro ma sœur qui adore Beau oui comme Bowie* encore plus que moi :
(*Gainsbourg chanté par Isabelle Adjani)
Un autre exemple d’anamorphose avec Madonna :
Pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’y aller, une vue de la moitié de l’expo où on voit des personnages déformés, d’autres parfaitement normaux car je suis bien placée pour eux :
Luke m’a laissé choisir devant quel artiste poser : Dali, à l’origine de tout bien sûr !
Je vous parlais en début d’article de son voyage en Europe ; Luke et sa femme se trouvent à présent en Angleterre. Et partout, un quilt les suit, comme un doudou, et pas n’importe lequel : des anneaux de mariage… à la sauce Luke ! J’ai entendu beaucoup de commentaires sur ce quilt, qui surprend par son fouillis et son charme, sa touche tradi et révolutionnaire à la fois… Décidément Luke est un artiste complexe qui déroute un certain public, tout en enchantant une autre partie. Personne, en tout cas, ne reste indifférent et on sait que la nouveauté est rarement acceptée d’emblée… Pensez aux Impressionnistes, rejetés en leur temps par les officiels…
Voici son quilt de voyage dans une chambre quelque part en Europe :
En Angleterre dans un manoir :
Et le voici tel que je l’ai vu à SMM, sur sa table, sous l’œil d’Amy :
J’espère que cet aperçu vous aura séduit ; l’art textile comporte mille et un visages, surtout avec un artiste aussi prolifique et singulier. Luke compte dans le monde artistique et j’espère que son charisme, son succès retentiront encore longtemps et fort, pour que le textile soit autant reconnu que les autres matières premières dans le monde de l’art.
(Sauf mention et citation de Dali, photos du site de Luke : http://www.lukehaynes.com/ ou ses pages Facebook, ainsi que mes photos de Sainte-Marie-aux-Mines).
Une variation intéressante aux Salvages (Castres)
Plus tôt cette semaine, j’ai eu la chance de retrouver les quilteuses castraises déjà rencontrées avec Betty lors de sa venue en Occitanie. L’une d’entre elles m’a transféré cette photo :
Le Pine Cone est monté « à l’envers », les pointes vers l’extérieur, le pliage est en trois au lieu de deux pour avoir des pointes plus aiguës (comme les Russes) et le tissu est un wax. Nous sous-estimons encore les capacités décoratives de ces tissus de style africain…
J’aimerais faire sur ce blog un récapitulatif des ouvrages faits au cours de mes stages et JA, envoyez-moi SVP vos photos d’ouvrages finis à quilteuseforever(arobase)orange(point)fr avant le 28 février 2019. Merci à chacune, les rencontres avec vous me nourrissent et m’enchantent !
Western Spirit 3 – La joie de vivre de Patricia
Avant d’entrer dans le sujet, permettez-moi de dire toute ma compassion pour les personnes qui subissent les inondations dans la région de Carcassonne que je connais bien.
Entrer chez Patricia Belyea, c’est expérimenter un joyeux mélange d’influences occidentale et extrême-orientale. Sa maison est comme elle, non conventionnelle, accueillante, sympathique… surtout pour une quilteuse ! Imaginez une immense pièce à vivre, avec plus de la moitié consacrée à un atelier ! Plusieurs tops en cours sont sur les murs, en attente de finition.
Patricia enseigne les courbes depuis plus de 5 ans, y compris en Europe au Festival des Quilts de Birmingham. Elle enseigne surtout un peu partout aux USA, y compris non loin de chez elle à La Conner où elle loue un bel espace qu’elle aménage avec ses tissus et son univers, pour le plus grand bonheur de ses stagiaires. Patricia a l’art et la manière de sublimer en rondeur des tops déjà superbes avec un travail de précision très minutieux, à la japonaise, complètement différent de celui que je pratique (je travaille de façon bien plus spontanée). Voici ce qu’elle fait en ce moment :
Après l’apéritif, nous avons laissé les hommes discuter entre eux et sommes allées visiter son espace professionnel. Son magasin se trouve sous l’habitation, pas vraiment en sous-sol puisque le terrain est en pente. Il est plein de centaines de tissus Yukata. J’ai eu l’occasion de vous en parler dans le magazine des Nouvelles de juin dernier (n° 137) et vous avez été très nombreuses à admirer la couverture de ce numéro montrant un de ses quilts ! Plus récemment encore, six pages lui sont consacrées dans le nouveau Simply Moderne. Patricia a le vent en poupe !
Son livre mérite qu’on le lise attentivement, il est rempli de trucs originaux, de points de vue différents, tout simplement parce que Patricia n’a commencé à quilter qu’à 50 ans et, autodidacte, elle a trouvé seule des manières de travailler très personnelles. Elle y montre des utilisations faciles mais néanmoins spectaculaires de ses tissus de kimonos anciens. Je vous en ai déjà parlé avec enthousiasme et vous pouvez trouver dans Les Nouvelles n° 137 un modèle expliqué extrait de son livre. Qu’ils sont beaux (ses tissus, ses kimonos, ses quilts) !!
Vous me pardonnerez, nous étions en visite amicale et je n’ai pas fait de photos, celles qui sont dans cet article proviennent du site de Patricia, Okanarts.com et de son compte Facebook. Patricia a cependant fait un portrait avec son téléphone pour immortaliser notre venue :
Et LeeAnn, nous a prises, Patricia et moi :
J’apprécie beaucoup Patricia, gaie comme un pinson, virevoltant, heureuse de partager son univers ! La vie n’est pas plus, pour elle que pour d’autres, un long fleuve tranquille, mais elle est combative, positive… J’aime cette femme !
Si vous êtes à Seattle, il faut d’abord contacter Patricia avant de vous rendre à son magasin, ouvert sur rendez-vous, voyez toutes les coordonnées ici : https://okanarts.com/contact/. D’origine canadienne, Patricia comprend le français.
Malgré ma petite fatigue ce soir-là (le décalage horaire n’était pas absorbé), nous avons grandement apprécié l’accueil chaleureux de Patricia et son mari, l’ambiance décontractée de cette belle soirée… A charge de revanche, nous attendons ta visite en France Patricia !
Que nous réserve mardi prochain ? Nous rendrons visite aux Patriarches !
Until later, à mardi prochain,
Katell