Ces entreprises qui travaillent pour nous : YLI et Marti Michell

Souvenez-vous… Dans l’histoire du cutter rotatif, nous en étions restés avec l’invention géniale de Yoshio Okada, pour les couturières… Il est temps de connaître la suite !

large-1410907812Faisons d’abord un tour du côté d’une firme peu connue en France. YLI est née en Californie à la fin des années 70 si Peace & Love… Alors je ne peux m’empêcher de penser que cette société  fit un clin d’oeil à un autre acronyme ILY, I Love You, lors de leur création !

YLI se dit en anglais ouaille-elle-aille, et signifie bien plus sérieusement Yarn Loft International (le Grenier du Fil International). Dès le début, ils eurent des liens privilégiés avec le Japon car leur produit phare était un fil de haute qualité en cônes pour les surjeteuses, made in Japan.

Avec l’évolution du marché, la société a proposé de multiples autres produits. YLI fut le premier à proposer des rubans en soie pour la broderie par exemple. YLI continue de se fournir au Japon pour, notamment, des fils de soie de haute qualité ou la teinture de certains cotons.YLSLK252

Le produit que je connais est le fil à quilter 100 % coton dont j’adore les teintes subtiles, la solidité et, je l’avoue… la bobine en bois ! Je l’ai vu pour la première fois sur le blog de Supergoof, la talentueuse quilteuse Néerlandaise, puis j’en ai acheté régulièrement au Petit Comptoir de Toulouse jusqu’à la fermeture de ce magasin. J’ai mon stock, mais je ne sais qui en vend en France maintenant, pour ceux qui souhaiteraient s’approvisionner…

Ruchedesquilteuses
Sur un mini-quilt (modèle Kathy Tracy), quelques bobines YLI. Je les maltraite un peu, ayant l’habitude de planter mes petits ciseaux au milieu… Sacrilège !!

Très curieusement, nous devons à YLI beaucoup plus que l’approvisionnement de fils de qualité, car c’est par cette société que le cutter rotatif OLFA japonais est entré aux USA. Par la petite porte, certes. En 1980, parmi les bobines de fil importées, il y avait ce curieux instrument destiné aux couturières, à faire connaître… La représentante YLI en avait quelques-uns qu’elle offrit au cours de sa tournée et Marti Michell fut l’une d’elles. J’ai raconté dans Les Nouvelles n° 123 (p 59) comment Marti eut subitement l’illumination de sa vie : utiliser cette roulette coupante en dormance dans son tiroir pour couper le tissu en plusieurs épaisseurs avec les barres de plastique de Mary Ellen Hopkins… La révolution du patchwork commença ce jour-là !

logo
Le logo de l’entreprise de Marti Michell. Vous pouvez en savoir plus dans cet article et bien sûr chez Les Ouvrages de Nat !

7 commentaires sur « Ces entreprises qui travaillent pour nous : YLI et Marti Michell »

  1. Super ces fils à quilter. Perso je m’approvisionner à SMM ou lors d’autres salons au stand amish d’Esther.

    J’aime

  2. Bonjour,

    Moi, je les achète par le net, chez Color and cotton, un magasin en suisse, et qui vendégalement un très grand choix de tissus.
    A quand l’article sur le freezer paper. Je m’en sers beaucoup pour le patchwork :appliqué, gabarits et l’EPP, et aussi pour la couture des vêtements.

    J’aime

  3. Bonjour pour les fils YLI, je les achète aussi à Cotton & Color magasin que « j’ai adopté » depuis quelques temps ! Le choix de tissus est très complet. Il y a beaucoup de Moda ! Peut être les livraisons ne sont pas ultra rapides, ce sont des Suisse 🙂 ! Le franc suisse a un peu moins de valeur, il ne vaut pas UN €.
    Toujours contente de te lire, c’est toujours très complet et facile ! 👏👏👏. Bonne journée. Bisous. Nicole.

    J’aime

  4. Ca m’amuse beaucoup de lire tes articles. Lorsque j’ai commencé à faire du patch aux USA en 1977 nous n’avions que des ciseaux et des règles ordinaires. Lorsque le rotary cutter est apparu nous avons trouvé ça génial. Malheureusement les planches n’existaient pas. Le cutter déchiquetait le carton et les lames s’abîmaient très vite sur le bois. Ne parlons pas des règles d’alors. C’étaient de simples règles d’écolier: le plastique était entamé presque instantanément et le métal endommageait la lame. Comme le coût du cutter et des lames était très élevé nous hésitions à employer ce nouvel outil…. Et puis la planche a fait son apparition suivie par les règles et ça a changé notre vie. Aujourd’hui encore je n’utilise presque aucun de ces gadgets qui se sont multipliés mais je ne saurais me passer de mon trio cutter, planche et règle et chaque fois je bénis ceux qui les ont inventés puis mis au point.

    J’aime

    1. Tu as donc vécu en direct toutes ces péripéties ! Marti m’avait raconté en détails les mêmes problèmes du début, avant qu’elles ne découvrent les plaques (qui existaient pour les cuters droits) et l’invention, par les quilteuses, des règles épaisses en plexi. Grâce à elles, le patchwork est devenu très ludique !

      J’aime

  5. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir connu que cette période d’abondance ou tout est mis en œuvre pour nous faciliter la vie ! Et, c’est avec bonheur et curiosité que je lis ces articles qui retracent l’histoire du monde du patch !

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.