Pour quelques jours, je cède ma place à Maïté, notre chère amie quilteuse. C’est sans doute la plus productive de nous toutes, ce n’est pas peu dire ! Nous admirons sa reconversion : elle qui préférait les appliqués minutieux à la main et les fines broderies, Maïté continue autrement, avec sa machine, détournant ses problèmes de dextérité… Même le quilting machine ne lui fait pas peur ! Un jour, un quilt…

Quand nous jouions à la marelle…

J’ai été emballée par le stage proposé par Katell pour piécer des lettres de façon rapide et ludique : coupe au cutter de façon plus ou moins aléatoire, couture, équerrage etc. d’après Tonya Ricucci. Cela avait donné une jolie brochette de quilts bavards faits par les Abeilles, exposés d’abord à Lacaze, puis au Salon des Tendances Créatives de Toulouse l’année dernière.

Pour m’exercer j’ai commencé à faire un coussin pour Anna, puis pour Gabrielle et à la fin pour mes 8 huit autres petits-enfants enfants, pas de jaloux !

Chacun d’eux a choisi ses 2 couleurs.
Katell me suggéra, pendant le confinement, de réfléchir à un projet où j’utiliserais les dix noms de mes petits-enfants.
Il m’est revenu à l’esprit après quelques cogitations que j’avais eu l’intention de leur confectionner un tapis avec marelle pour jours de pluie.
Je tenais mon idée!
Me voilà à quatre pattes en train de tracer sur une housse de couette taupe, couleur terre, ma marelle.
J’ai cousu du sergé de coton blanc pour en suivre tout le tracé.
Quelle chance la marelle se compose de 10 cases !
Avec l’accord de mes petits-enfants j’ai choisi une seule de leurs couleurs pour écrire leur nom.

Les rayures blanches et bleu marine  d’une autre housse de couette m’ont servi à encadrer leurs prénoms façon étiquette d’écolier et à faire la bordure.
Ils se disputent tous pour récupérer ce dessus de lit sur lequel les plus téméraires seraient bien capables de jouer à la marelle.

Bonne journée, quiltez avec joie,
Maïté