Marie-Claude Bertin, une artiste indépendante

Encore une fois, je tiens à dire combien c’est agréable de créer de vrais contacts et de les entretenir, en participant à la vraie vie des organisations (associations, entreprises…) qui travaillent pour nous et pour notre passion. Marie-Claude Bertin participe activement à la revue Les Nouvelles de France Patchwork, et libres à vous de proposer des modèles comme elle ! Elle vient de m’adresser les photos d’un très joli ensemble, dans l’esprit libre qui la caractérise.

Qui est Marie-Claude ? Je lui ai demandé de se plier au difficile exercice de l’auto-présentation, je lui laisse donc « la plume » !

Comme beaucoup d’entre nous, j’ai pratiqué la couture, le tricot et le crochet dès mon plus jeune âge. Puis, au Lycée de Foix (Ariège), une super prof de travaux manuels m’a donné la vocation et j’ai intégré la seule école qui existait à Paris après une classe prépa, j’en suis sortie en 1970.

Août 1970, je réalise mon premier top d’après une photo dans un magazine, non terminé car je ne savais qu’utiliser comme molleton… Rien n’existait encore ! Je déménage 9 fois et je réalise des quilts utilitaires au gré de mes besoins et mes envies.

Après quelques années, je peux voir une exposition de patchwork avec des artistes internationaux dont une Japonaise et Michael James.

En 1997, je vais dans une boutique où il y a des cours, rapidement je quitte le cours et adhère à France Patchwork. En juillet 1998, Joelle Jan Gagneux organise la première formation-recherche à Argenton-sur-Creuse, je découvre le patchwork nouveau pas encore appelé art textile : le rêve ! L’année suivante, je suis un cours à Bourges avec Michael James. Je présente des œuvres 5 fois à Artextures et suis retenue 3 fois. Je suis primée aux concours organisés dans le département et depuis deux ans, je collabore régulièrement au magazine Les Nouvelles de France Patchwork.

Je mets souvent du macramé et des frivolités dans mes travaux, j’aime la transparence, je teins et imprime mes tissus, rien ne m’arrête vraiment, mais je ne suis pas une virtuose de la broderie.

Je me laisse rarement photographier, mais à Sitges, en compagnie de Sarah Hibbert à droite, c’est un plaisir !

Voici un trio, fait de restes de tissus de quilts précédents. Avec les dominantes de couleurs, cela me rappelle les quilts-météo, sans la rigueur de la représentation des températures quotidiennes. Toujours, mon goût de la fantaisie !

Couleurs froides
De la Lumière
Ca chauffe !

Le voici assemblé :

Chutes climatiques, assemblé et quilté.

Si la lecture des Sept Soeurs me séduit,
il se pourrait bien que je suive le projet proposé par Katell !
Je prends les livres en vacances… À bientôt !
Marie-Claude Bertin

9 commentaires sur « Marie-Claude Bertin, une artiste indépendante »

  1. Je ne connais pas Marie-Claude, mais a la lecture de son portrait je me retrouve et vois plusieurs points communs. Bravo pour son trio très original et plein de fantaisies. Merci aussi pour ses publications dans la revue Les Nouvelles.

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  2. J’adore ce trio et cette idées d’utiliser les restes! J’ai ri en lisant « rapidement, je quitte le cours ». Merci de raconter ce chemin avec les tissus. Je vais me replonger dans les dernières Nouvelles!

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  3. Très joli reportage et son « Trio  » avec de simples chutes est moderne et classique à la fois.
    Merci Katell pour ce beau portrait

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  4. Bonjour Katell bravo👏🏽 à cette artiste Marie Claude Bertin. J aime ce style de travail qui ressemble beaucoup à la mosaïque. Le tissu destructuré et le choix des couleurs me plaisent beaucoup. Merci Katell
    Fatna

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  5. Merci pour ce reportage.. et un petit clin d œil à cette « école supérieure » boulevard Bessieres à Paris, où nous avons dû nous croiser….et je continue de manipuler les textiles avec toujours autant de plaisir depuis.. ces années « post soixante huitardes »!!!

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    1. Ravie de trouver une ex du «Centre” quand y étais tu? J’ y suis arrivée en septembre 67 et sortie en juin 70.

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    2. Ravie de trouver une ex du «Centre” quand y étais tu? J’ y suis arrivée en septembre 67 et sortie en juin 70.

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  6. Merci Katell, cette idée de présenter mon travail est très généreuse. J’ ai eu la surprise d’avoir un message d’ une ex de la même école, nous n’étions que 60 chaque promotion.
    J’ espère que nous auront le plaisir de nous rencontrer lors d’ une prochaine manifestation.

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