C’était bien avant le Covid, j’avais craqué pour un modèle de Bonnie Hunter, Carolina Chain, à la fois publié dans son livre Addicted to Scraps et sur son blog en free pattern (modèle gratuit). Il faut dire que, tout comme elle, je suis une fan absolue des scraps, toutes ces petites chutes de tissus à qui on peut donner une nouvelle vie !
Rien de passionnant dans l’histoire d’un top en souffrance, à moitié fini. Le deuxième confinement m’a donné envie de terminer un de ces ouvrages en souffrance de la dimension d’un couvre-lit. Une fois le top fini, je l’aimais beaucoup, mais reculais devant le quilting : au-delà de 150 cm, je me pose légitimement la question de la faisabilité sur ma propre machine ! Alors l’année dernière, je me suis décidée à l’apporter à Brigitte Dumaine, une des quilteuses sur long arm que je connais et apprécie beaucoup humainement : j’ai profité du Salon Pour l’Amour du Fil 2024 pour lui déposer mon top avec son dos, en lui précisant bien que je n’étais pas pressée.
D’ailleurs, on me demande souvent : « à qui confier mon top à quilter ? » Si c’est une membre de France Patchwork, je lui conseille de regarder les annonces sur le magazines Les Nouvelles : il y a beaucoup d’adresses et je n’ai jamais entendu de déception après avoir confié son top à une de ces femmes professionnelles, toujours à votre écoute ! Ensuite, il y a les styles à comparer, les prix, les délais surtout. Un échange de photos et de propositions de quilting, un devis, un coup de téléphone, et puis vous faites votre choix ! Pour ma part, j’ai déjà fait confiance à Chantal Baquin, Noëlle Joannes, Brigitte Dumaine, avec succès total, mais je sais que bien d’autres sont absolument recommandables !
Et si vous voulez commencer cette discipline du quilting machine, lisez l’article récent d’Au Fil d’Emma. On peut apprendre, se perfectionner, acheter du matériel… Tout est possible !
Bonnie Hunter dit être une Hopeless Scrapaholic, désespérément folle de chutes de tissus ! Elle est née le 23 janvier 1962 à Minneapolis, dans le Minnesota. Enfant, elle n’était pas entourée de quilts, même si plus tard, elle découvrira que son arrière-grand-mère était quilteuse. Depuis un cours au lycée sur le patchwork en 1980, elle n’a cessé d’explorer cette passion et sa notoriété a explosé avec son blog Quiltville, à partir de 2007. Elle vivait en Caroline, du Nord ou du Sud, selon le job de son mari, puis en Virginie, et écrit presque quotidiennement dans son blog – pire que moi ! Bonnie mène des Quilt Mysteries annuels qui mettent les quilteuses en haleine, elle a partagé mille petits trucs d’organisation ou de couture à la chaîne, elle organise aussi des voyages entres passionnées du patch dans le monde entier, ce qui fait d’elle une Queen du Patchwork américain ! Elle aime aussi mettre des citations -souvent les siennes- en fin d’article de blog : je suis fan ! Parmi les récentes, juste pour vous :
Une journée sans faire du patch c’est comme… Nan je rigole, je n’en ai aucune idée !
Les quilteuses ne font pas d’erreurs. Nous faisons d’étonnantes variations !
Quand tu crées ton propre bonheur, tu rends le monde meilleur là où tu te trouves.
Il vaut mieux avoir cousu et décousu que de ne pas avoir cousu du tout.
La pessimiste se plaint du temps (météo), l’optimiste pense que ça va changer bientôt, la réaliste reste à la maison et fait du patchwork.
Les 15 minutes passées à faire du patch juste avant de faire la lessive sont les trois meilleures heures de la journée !
À toutes celles qui se souviennent de leur numéro de téléphone de leur enfance, mais ont oublié le mot de passe inventé hier. On est pareilles.








Le motif Carolina Chain est simplissime et malin : comme bien des blocs, il repose sur l’équilibre entre les valeurs. Qu’est-ce qu’une valeur ? C’est la quantité de lumière – de blanc – contenue dans une couleurs, par rapport à une autre. C’est relatif, on est toujours le foncé ou le clair d’un autre… sauf si vous comparez le blanc et le noir, valeurs absolues. Ce qui est souvent difficile à appréhender, car ici on ne parle pas de couleurs. Il faut imaginer les tissus en photo noir et blanc pour savoir lequel est le plus clair, lequel le plus foncé. J’ai adoré imaginer les couples de tissus, souvent de styles très différents, dont le rôle est de mettre en valeur l’autre ! C’est pour cela que j’aime les scraps, en quilt traditionnel ou moderne, peu importe finalement.


Voici donc le mien, quilt unique puisque fait de mes chutes de tissus, mais parfaitement conforme au modèle de Bonnie Hunter :

Je me rends compte que je ne lui ai pas encore trouvé de nom, cela dépendra à qui je l’offrirai… ou si je le garde pour moi !
À très bientôt, avec un scrapquilt de Bee Evelyne !
Katell






Encore une merveille de couleurs ensoleillées, d’équilibre entre ces couleurs avec un « dessin » dont la simplicité fait toute la force. J’aime.
Bravo une fois de plus Katell, tu est une des reines du patch .
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J’aime le Patchwork simple, et je me suis vraiment amusée à faire ce top !
Merci Gene ❣️
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Fan des scraps quilt depuis que je patche je suis une inconditionnelle de Bonnie dont je suis le blog. Quoi de plus merveilleux que de ressusciter tous nos petits morceaux qui traînent au fond de nos tiroirs. Ton patch est superbe et tous ces blocs te racontent sans doute des histoires, te rappellent des souvenirs et de beaux échanges . Un grand bravo
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De jolis mots sur notre jolie maladie de scrap-addict !
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