On perd un temps précieux pour traiter l’urgence du dérèglement climatique. Cet été, les catastrophes se multiplient dans le monde (trop de feux trop d’eaux), le plus récent étant dans le Var. On ne peut même pas parler de crise climatique, car une crise a un début, un pic et une fin, qui parfois sert de tremplin, d’opportunité pour avancer (j’espère qu’on peut dire la crise du Covid…), alors que pour ce changement de climat, c’est, semble-t-il, un phénomène qui ne fait que s’aggraver.

Nous sommes très intelligents et nous apprenons bien les leçons, nous les humains. Sauf, apparemment, pour la mutation climatique. Où est le fameux principe de précaution dont on nous rebat les oreilles pour d’autres sujets ?
Pourquoi est-ce si difficile ? Pourquoi n’essaie-t-on même pas de sauver sa peau ni celle de ses enfants ? Un scientifique apporte une réponse originale qui met en lumière le fonctionnement du striatum, dans notre cerveau – Extrait du résumé de l’éditeur :
Au cœur de notre cerveau, un petit organe appelé striatum régit depuis l’apparition de l’espèce nos comportements. Il a habitué le cerveau humain à poursuivre 5 objectifs qui ont pour but la survie de l’espèce : manger, se reproduire, acquérir du pouvoir, étendre son territoire, s’imposer face à autrui. Le problème est que le striatum est aux commandes d’un cerveau toujours plus performant (l’homme s‘est bien imposé comme le mammifère dominant de la planète) et réclame toujours plus de récompenses pour son action. Tel un drogué, il ne peut discipliner sa tendance à l’excès. À aucun moment, il ne cherche à se limiter.
Hier notre cerveau était notre allié, il nous a fait triompher de la nature. Aujourd’hui il est en passe de devenir notre pire ennemi.

chez Casterman
Si l’analyse dans Le Bug Humain de Sébastien Bohler est convaincante et documentée, je reste sur une certaine réserve : tout mettre sur le dos de la biologie et du consommateur occidental conditionné par la publicité, c’est laisser tranquilles politiques et grands décideurs qui, eux, ont un pouvoir décisionnel bien plus déterminant. Et ne les excusons pas de se laisser mener, eux aussi, par leur striatum !… Il faudra bien oser, très vite, mettre en œuvre des principes déjà connus, moins, moins loin mais mieux, pour certains aspects de notre vie comme la production et la consommation, faire une place majeure aux esprits créatifs qui pensent hors cadre, ceux qui sont capables d’innovations, ceux qui vont trouver des solutions aux problèmes laissés par l’économie de surconsommation. Et avant chaque décision, il faudra avoir la clairvoyance et la sagesse de peser les multiples conséquences.
Changer les mécanismes de l’économie est un sacré défi ; or les hommes aiment ça : plus vite, plus haut, plus fort – ensemble* est à promouvoir, mais avec d’autres buts prioritaires que les gains financiers. La promotion de domaines épanouissants (entraide, transmission des savoirs, activités physiques, intellectuelles, culturelles, artistiques) doit aussi devenir une mission. Vivre heureux sans poursuivre la destruction de la nature, c’est possible si tout le monde s’y met avec conviction… Maintenant !!
*devise olympique : elle incite à donner le meilleur de soi-même et vivre ce dépassement comme une victoire, même si on n’est pas premier (d’où la phrase « l’important, c’est de participer »). Le mot ensemble a été ajouté le 20 juillet 2021 pour renforcer le principe de solidarité, la nouvelle devise latine est donc désormais Citius, Altius, Fortius – Communiter.
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La grande erreur de notre temps a été de pencher,
je dis même de courber,
l’esprit des hommes vers la recherche du bien matériel.
Victor Hugo
Je suis admirative de la lucidité de Victor Hugo. Dans le début de la grande période de foi dans le progrès, il avait la clairvoyance de deviner déjà que la course à la consommation dévoierait notre qualité de vie. En effet, ce n’est pas parce qu’on est capable, techniquement, de faire quelque chose que c’est humainement souhaitable. Cela doit passer par les filtres de la pertinence et de la conscience des conséquences.
Nous aspirons à un monde meilleur, le suivant sera nécessairement plus sobre, ce qui ne veut pas dire plus triste – cela rappelle la sobriété heureuse, expression de Pierre Rabhi. A nous de le construire en utilisant différemment nos capacités, de tenir compte des qualités humaines valorisées depuis toujours chez les peuples premiers – il reste environ 500 millions d’individus – ils sont la mémoire de ce que furent nos ancêtres.
Chez les peuples premiers, on économise pour préserver et pour partager. Dans notre société occidentale, on économise pour dépenser et accumuler.
N. Hulot & F. Lenoir, D’un Monde à l’Autre
Faut-il rétrogresser ? Personne n’envisage sérieusement de revenir à l’âge des cavernes ni de la bougie. Quand on y pense, ce fut prodigieux d’avoir pu imaginer les diverses utilisations du pétrole, symbole des innovations du XXe siècle, quelle effervescence ! Il faut cependant à l’évidence revenir sur l’exploitation brutale des ressources de la Terre, pourvoyeuse d’énergies non renouvelables qui polluent ; le chemin pris par l’Occident n’était pas le bon et c’est un problème vertigineux, d’autant plus que notre style de vie continue d’être malgré tout un modèle dans le monde. Une immense réinitialisation de nos façons de vivre et de penser est à faire, et vite. Nous humains, occidentaux, avons oublié que nos vies sont inséparables d’un équilibre fragile de la Terre, qui continuera de tourner avec ou sans nous. Et au-delà de l’équilibre, si tout entre en résonnance, nous atteindrons une belle harmonie. Harmonie, Hozho, c’est le mot-clé chez les Navajos, c’est le parfait équilibre à rechercher et entretenir entre l’individu et le monde.
Mettre tout en équilibre, c‘est bien ; mettre tout en harmonie, c‘est mieux.
Victor Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874
Je fais un rêve qui revient souvent. On est dans une maison, il y a une fête, on mange. Et puis, tout à coup, je sens la fumée. Je dis : « Il y a le feu ! » Je regarde autour de moi et je vois que personne ne réagit. Je m’alarme : « C’est grave, la maison flambe et personne ne réagit. » Comme disait Jacques Chirac, il ne faut pas cesser de dire aux gens que la maison brûle, même si pour le moment ils continuent de regarder ailleurs.
Hubert Reeves, entretiens avec Sophie Lhuillier
Et si on s’habituait à remplacer le mot humain par terrien, pour ne pas oublier ce lien indéfectible ?
La Terre est notre Mère et notre Maison !
Ktl
Irrésistiblement je pense à Starmania, l’opéra-rock de Michel Berger et Luc Plamondon, un sujet de science-fiction de 1979, avec la chanson SOS d’un terrien en détresse… Si vous souhaitez comprendre son histoire ou vous rafraîchir la mémoire au-delà des tubes, vous pouvez lire cet article des Cultivores.
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Chez des artistes textiles américaines, je vois émerger des œuvres exprimant le Code Red for Humanity, un Code Rouge pour l’Humanité, depuis le rapport alarmant aux Nations Unies sur les effets des activités humaines sur le climat le 9 août dernier. Car hélas on ne peut plus dire que les épisodes dramatiques successifs font partie des aléas de la météo, mais ils sont bien des manifestations d’un climat plus extrême.


Ce Code Rouge sera-t-il plus efficace que les avertissements précédents ? Je l’espère, je le crois, car l’appel à une Révolution Verte est trop zen, trop cool et semble optionnelle, le vert symbolise le droit de passer, que tout va bien…
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Personne n’a oublié les feux d’Australie en janvier 2020, qui donna lieu à l’envoi de plus de 15 000 blocs d’arbres pour faire des quilts aux sinistrés ! Un évènement qui comptera dans l’Histoire des quilts. Les quelque 750 quilts sont en cours de réalisation et leur but est de les distribuer aux sinistrés pour Noël. Les quilteuses australiennes font parfois face à de la lassitude et aux difficultés multiples exacerbées par les conditions sanitaires, mais elles continuent vaillamment à assembler les blocs, les quilter… Un appel aux donations leur permet de faire face aux achats des molletons et diverses fournitures, l’excédent éventuel sera reversé à la Croix Rouge. Quel engagement de leur part ! En France nous avions envoyé un bon nombre d’arbres, et nous avions également participé en grand nombre aux quilts pour le Japon, aux blocs de maisons pour Paradise (Californie)…
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En France, à l’automne dernier, c’est dans les vallées de la Roya et de la Vésubie (06) que le désarroi des habitants nous a émus. Malgré les difficultés dues au covid, plusieurs groupes ont fait un ou plusieurs quilts à offrir aux familles qui ont tout perdu. Annie la Tulipe a été moteur dans ce projet et vous pouvez aussi lire l’émotion de la Marmotte Rousse et ses amies ; ici dans la Ruche, nous avons fait un quilt avec une harmonie rouge, pour envoyer un peu de gaieté. J’en avait fait une petite série de photos à Cologne dans le Gers, fin mars, quand Kristine venait tout juste de terminer le matelassage (un beau matelassage en forme de dahlias) :





Au dos du quilt, j’avais mis les blocs un peu trop grands et divers coupons restants. Le top est d’après un modèle gratuit de Bonnie Hunter, Voyages scrappy autour du Monde, avec des chemins blancs qui sont les diagonales des blocs. Nous l’avons intitulé Chemins de l’Amitié. Je l’enverrai à Danielle début septembre, la délégation FP06 se chargera de faire parvenir ces dons à qui en a le plus besoin. Merci à elles.
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Tant de drames sont survenus dernièrement qu’on ne pourra pas fournir des quilts pour chaque catastrophe climatique, sans compter les drames naturels (séisme à Haïti), ceux causés par la folie des hommes (Afghanistan)… Mais chaque organisation sérieuse pour une cause aura notre écoute.
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En ce qui concerne les graves inondations tout près de chez nous à la mi-juillet (Belgique et Allemagne), Cécile Milhau s’est mise à assembler des blocs faits par les quilteuses de la Courtepointe (Réalmont, Tarn) lors du premier confinement : des blocs 9-patch de 15 x 15 cm en scraps. Faits pour garder le moral et un lien, faits pour servir un jour… Quand tous les blocs seront assemblés et les quilts terminés, ils partiront en Belgique, où leurs amies correspondantes de Verviers se chargeront de la distribution sur place. Bravo les Courtepointières !





Voilà donc comment nous espérons à chaque fois adoucir la peine de ceux qui ont tout perdu dans des drames. Les tissus ont, dans leurs fibres, l’expression de notre solidarité, notre émoi, notre compassion, et par leurs mises en formes, j’y vois une transmission de joie à partager, un espoir pour recommencer une vie.
A bientôt, chers Terriennes et Terriens, prenez soin de vous et de vos proches,
Katell
Magnifique article…
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Merci Michelle. Comme toujours, dès que nous pouvons soulager avec nos quilts, nous, les quilteuses sommes présentes.
Mais les drames successifs étant en lien direct avec le dérèglement climatique, je me suis permis ce long article, car tout le monde est concerné, hélas.
Bonne journée quand même !
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J’ai reçu avant-hier ce message d’Arlette qui a fait un quilt pour les « 06 » :
Bonjour Annie
Un petit message pour vous dire que mon amie du 06 a rencontré une responsable de club ( Roquebillère et St Martin Vésubie), et lui a fait part des patchs faits un peu partout en France pour elles, qu’elles n’avaient pas été oubliées . Elle a communiqué cela aux autres membres des clubs, et je puis vous assurer de leur grande joie et émotion, C’est un grand merci du fond du coeur qu’elles envoient, et cela leur redonne de l’espoir, en effet la vie est toujours très difficile là haut, les déplacements extrêmement limités en raison de la dangerosité des routes de fortune.
Merci
Arlette
Avant d’être donnés aux clubs des deux vallées, les quilts réchauffent déjà les coeurs!
Merci pour ton article, de la première à la dernière ligne!
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MERCI de relayer ce témoignage Annie, les habitants ne sont plus sous les projecteurs de l’actualité, mais ils continuent leur lente reconstruction jour après jour et cela doit être bien difficile moralement aussi. Je crois aussi qu’un quilt apporte toujours un réconfort, un sourire…
J’attends le 1er septembre pour l’envoyer, car je n’ai pas l’adresse mail de Danielle pour vérifier sa disponibilité.
Je te souhaite un beau week-end mon amie !
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Ton article de fond est PAS-SION-NANT. et les œuvres montrées vraiment parlantes et expressives; le mouchoir brûlé me fait penser à nos mouchoirs brodés pour les disparus argentins…………..je ne sais même pas si j’ai pris en photo ceux que j’avais créé avec le nom de ces disparus.
Les mouchoirs essuient les larmes qu’on verse; mais c’est en amont qu’il faudrait agir, avant de pleurer!
Je reviendrai voir cet article. Je fais ça souvent. Ca permet d’ouvrir des voies de réflexion!
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Ce mouchoir m’a immédiatement touchée, à la fois par la symbolique que tu décris, par la phrase de cette personne qui m’a fait penser à Erin Brockovitch en Californie. Depuis longtemps on crie et pleure contre ces pollutions ; ce Code Rouge fera-t-il bouger les USA en profondeur, et à sa suite les autres pays occidentaux ?
Merci pour ta confiance. Ce qui ne devait être qu’une intro aux quilts solidaires m’a entraînée plus loin, je me suis laissée porter par mes craintes et mes convictions…
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Katell j’ajoute ceci que sans doute, je ne devrais pas dire; je suis gênée lorsque je vois certaines quilteuses se goinfrer véritablement de tissus, le coton , si belle plante, si utile , est gourmand en eau; écologiquement il coûte cher! ET je préfère qu’on utilise d’abord ce qu’on a, qu’on le transforme (par exemple en le teignant) plutôt que dévaliser le magasin dès qu’on a besoin d’un certain jaune, d’un certain imprimé. Ma connaissance de l’Inde me fait penser que, de toutes façons, nous avons toujours trop!
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Le livre Voyage au pays du coton d’Erik Orsenna date un peu (2006), il avait agi comme un électrochoc. Non, le coton n’est pas un achat exemplaire en général (le bambou non plus, en raison des nombreuses transformations chimiques). C’est pourquoi je récupère des tissus un peu partout et je favorise les quilts où « on fait avec ce qu’on a », pour que les achats précédents n’aient pas été faits pour rien. Mais j’avoue qu’acheter du tissu est un vrai plaisir de ma vie aussi ! Et j’observe que de plus en plus de tissus ont une mention Oeko-tex, c’est-à-dire garanti sans produit chimique nocif. Il faudrait aussi vérifier la dimension sociale, bien cachée en général.
Les plaisirs qu’on peut s’offrir, c’est une bien grosse partie du problème… Consommer « propre », c’est déjà un pas. Mais tout cela me travaille beaucoup.
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Merci !
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Tu as eu une superbe idée Cécile. Tous ces bouts de tissus trouvent leur place dans ces 9-patch et feront chaud au cœur de nos amis belges aux habitations ravagées.
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Mille mercis Katell, tu sais si bien mettre en mots tout ce que je ressens aussi…
Long article à lire et relire 🙂
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Sérieusement, j’essaie de limiter les gros pavés, mais j’ai de nouveau plongé… Le sujet a pris de l’ampleur au fur et à mesure, parce qu’il est essentiel. Je te sais tout aussi préoccupée par cet avenir à construire.
Merci pour ton passage hier !
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Quel article fantastique ! Merci Katell ! Je visite ta région en ce moment et je pense beaucoup à toi en ce moment. Quand je suis avec des personnes qui ne s’intéressent nullement à nos travaux, je désespère un peu et là avec cet article tu redonnes un élan fantastique qui nous encourage encore.
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Merci à toi ! L’Occitanie est très belle… tout comme les autres régions, mais je suis un peu chauvine !!
Notre loisir-passion est complet, puisque nous pouvons créer des ouvrages qui servent et peuvent aider. Je continuerai de relayer toutes les demandes qui me semblent avoir une organisation adéquate. Et j’espère aussi que nous aurons prochainement une proposition d’évènement textile indépendante des drames. L’un n’empêche pas l’autre, et nous avons aussi besoin de positivité !
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Bonjour Katell. Encore une fois vous avez flashé sur un de mes ouvrages. Le bloc irrégulier avec « j’aime pas le bleu » est de Christine de Castres. Bravo au travail de Cécile
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Alors, de nouveau, bravo Christine ! J’aime cette ironie !
Comme j’admire l’initiative de Cécile, j’ai utilisé ses photos. Quoi de plus simple qu’un 9-patch aux couleurs voisines ? Et quel résultat !!
Vous êtes toutes formidables dans le Tarn !!
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Très bel article !
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Rolande, je sais qu’il est un peu long… mais j’assume, car à la fois les inquiétudes liées au changement climatique et les quilts solidaires me touchent. Et je sais que je ne suis pas seule…
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Que de profondeur dans vos articles ! C’est chaque fois pour moi un bonheur de vous lire, c’est tellement vrai, bien analysé et documenté.
Merci pour tout ce temps passé à nous concocter ces très beaux textes.
Cordialement.
Jacqueline VINCENT
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J’aime lire et écrire, autant que créer des patchworks !! C’est donc un plaisir partagé. Merci infiniment, Jacqueline, pour votre appréciation.
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Bravo pour tous ces articles,j’avais contacté Pascale Goldenberg pour réconforter les sinistrés allemands,mais elle ne savait pas s’il y avait une action.}Comme je ne suis plus à France Patchwork,je ne suis plus au courant des actions.En ce moment amicalement huguette je fais des trousses pour le secours populaire du Neuhof,presque 100!
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Huguette, j’ai aussi songé à participer à une action pour l’Allemagne et la Belgique. Je n’ai rien vu venir, à part l’initiative personnelle de Cécile Milhau. Pour organiser quelque chose, il faut des personnes motivées et disponibles sur place en plus des bonnes volontés, de la communication juste… Je serai là pour communiquer les actions à venir et y participer.
J’imagine que Pascale doit être sollicitée pour organiser un mouvement de solidarité pour les Afghanes ; il est certainement trop tôt pour savoir ce qui pourra se faire – le cheminement de quilts peut s’avérer impossible… Mais il est certain que je ferai ma part si Pascale estime qu’on peut faire quelque chose. En attendant, nous pouvons acheter et utiliser les carrés de broderie, il y en aura au Carrefour Européen du Patchwork.
Bravo Huguette pour ces trousses : nous pouvons faire beaucoup aussi tout près de chez nous…
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merci mille fois ! tu fais non seulement du patch mais tu passes du temps à te documenter sur des sujets d’actualité – même brûlants si je puis dire – et à nous écrire de chouettes articles !
je note le titre du livre au passage !
entre les incendies du VAR et l’Afghanistan auquel je suis très sensibilisée – il y a et il y a eu des militaires dans ma famille – j’ai eu qqs insomnies et je suis tracassée pour les jeunes générations qui vont devoir relever quelques défis sérieux … si déjà on échappe à une guerre avec les uns ou les autres…
je me demandais si des quilts pr les femmes afghanes seraient utiles. il fait très chaud en été mais aussi très froid en hiver … encore faut il que les affreux jojos en turbans les laissent passer et pour une distribution … ils sont tellement mous du bulbe qu’ils sont capable des les brûler uniquement parce que cà vient d’occident et surtout de la France !
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Quand on a des enfants, on ne peut plus tourner la tête en se disant « on trouvera bien quelque chose à faire avant qu’il ne soit trop tard ».
Pour ce qui est de la possibilité de faire des quilts pour les femmes afghanes, Pascale est celle qui a les meilleurs contacts sur place pour savoir ce qui sera possible. Mais avec le chaos actuel, il est impossible d’organiser quoi que ce soit. Attendons donc, et espérons. D’abord, il est question de la survie de ceux qui avaient des contacts avec les Occidentaux… cela me fait frissonner.
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Je suis heureuse d’avoir pris le temps pour lire tranquillement ton article Katell. Il mérite toute notre attention pour la profondeur de tes réflexions, une fois de plus pour la qualité de ton écriture, tes recherches et illustrations parfaitement adaptées. Merci de venir régulièrement partager tes pensées avec nous, elles nous enrichissent, elles nous font du bien.
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Oui, il faut un certain temps pour lire cet article 🤪
L’article pour présenter le quilt fait pour les Alpes-Maritimes s’est étoffé, la faute à l’actualité…
Heureusement, un petit Samedaille aide à sourire malgré tout 😊!
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Il y aura aussi des femmes afghanes réfugiées en France, sans doute plus faciles à « approcher ». Un kilt pourrait leur montrer notre solidarité féminine et leur dire qu’elles sont les bienvenues, malgré tout ce que l’on peut entendre, ici et là, de négatif à leur égard et plus généralement à leur condition de demandeuses d’asile
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Une bonne idée !
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C’es quoi le code rouge?
Merci pour votre réponse
Béatrice
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C’est une expression anglaise, sortie du vocabulaire militaire, utilisée pour dire Ya le feu ! Si elle a fait les grands titres, il faut tout de même la répéter inlassablement pour convaincre que les grandes catastrophes naturelles sont déjà là et vont se multiplier. Le code rouge cité par l’ONU a agi comme un électrochoc, mais cela apportera-t-il des réponses adéquates et efficaces ?
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Chère Katell, merci pour les patchs que tu nous fais découvrir et pour ta « longue »réflexion sur le dérèglement climatique.Mon commentaire est long également! Les réactions des lectrices prouvent bien que nous sommes nombreuses sensibles à ce propos. A craindre une planète en crise pour nos enfants et petits enfants . Mais à quoi sommes nous prêtes pour freiner la consommation et la pollution? Beaucoup d’entre nous limitent leur empreinte carbone:par des gestes citoyens et de santé: limitation et tri des déchets, réduction de consommation d’énergies, circuits courts, choix judicieux alimentaire et de matériel, covoiturage etc…L’utilisation des tissus dont la fabrication est polluante est un exemple. Si je n’utilise que des tissus de récupération, échangés…je réduis certes à mon niveau une forme de pollution. Mais je participe au chômage des intervenants dans la chaîne de production, culture des fibres, fabrication, conception, commercialisation des textiles. Quel est le » bon » choix? » De la mesure en toute chose ». De même on attend des gouvernants certaines décisions radicales mais sommes nous prêtes à en subir les conséquences? Car si certaines industries importantes polluent, que l’avidité pousse certains à plus de détérioration de la nature, et qu’il y a lieu de légiférer, dans notre quotidien des changements sont à apporter. Lesquels? Comment? Car c’est urgent et la reconversion du milieu polluant – industries comme agriculture- hommes et matières- en production plus » vertueuse » » durera au moins une génération. Certains ont commencé: soutenons les, encourageons- les en achetant leurs produits- même si c’est plus cher- privilégions leur action.
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Chère Marie, tu exposes parfaitement bien ce qui nous attend : beaucoup de difficultés, quoi qu’on fasse. Il nous faudra beaucoup d’intelligence collective pour accepter de lâcher des habitudes, des acquis, des conforts auxquels nous sommes attachés « pour le bien suprême de la planète », il faudra beaucoup d’intelligence politique pour prendre les bonnes mesures au bon moment, de manière contertée… Bref, ce sera difficile et c’est angoissant. Mais peut-on se permettre de NE PAS agir ?
Ces sujets majeurs n’ont pas fini de nous prendre la tête…
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Bonjour Katell
Je regrette, je ne pourrai être à Sainte Marie aux Mines.
Dommage pour moi !
Je vous souhaite plein de bon moments, de rencontres lumineuses
Merci pour votre blog/site
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Nous ferons des photos pour partager cet événement ! Merci de me suivre…
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