Du grand cinéma chez les Osages

Il est un film que j’attends depuis des mois. Il sera diffusé à Cannes le 20 mai hors compétition, mais ne sortira en salles qu’en automne. Est-ce seulement la présence de Leo DiCaprio qui me rend si impatiente ?

Non, je n’irai pas à Cannes, à vrai dire d’autres festivals me tentent bien plus !! Il est un film qui, pourtant, attise ma curiosité. Son environnement et son contexte m’attirent irrésistiblement. Il a lieu chez les Osages.

Dans les premiers récits de missionnaires, les Osages sont souvent décrits comme « le peuple le plus heureux du monde » […]. Ils savaient ce qu’était la liberté car ils ne possédaient rien et rien ne les retenait. Mais la nation osage se trouvait sur la route de la locomotive européenne […] et la vie telle qu’ils la connaissaient ne fut plus jamais la même.
Extrait de La Note Américaine, David Grann

Killers of the Flower Moon (littéralement Les Tueurs de la Lune de Fleur) a été tourné par Martin Scorsese. Le roman de David Grann (édité en France sous le titre « La Note Américaine ») est un policier haletant relatant les nombreuses procédures d’une histoire vraie, où la réalité surpasse la fiction ! Son travail documentaire a été salué par tous, son courage aussi, car le livre montre une justice américaine nullissime et révoltante. Cela fait encore écho aujourd’hui… Scorsese et son scénariste ont dû cependant se battre pour en faire un film différent, moins linéaire. Prévu dès 2018, n’a été tourné qu’en 2021.

J’ai découvert le Peuple Osage grâce au patchwork, et plus précisément grâce à mon amie Denyse Saint-Arroman qui vit près de Toulouse, première déléguée départementale de France Patchwork. Elle a écrit de nombreux livres de patchwork, tous très intéressants, la plupart en autoédition je crois. Elle a également participé à plusieurs magazines. Et puis, nous avons chacune une certaine connaissance des Etats-Unis, pour y avoir été plusieurs fois, et elle y a même vécu, tout comme en Allemagne (un autre point commun). Où vivait-elle aux USA ? Dans l’Oklahoma, là où existe un comté nommé Osage, d’après le Peuple natif qui y vit parqué (et la rivière qui porte le même nom : apparemment le mot français trappeur bien modifié !! Source Wikipedia). Grâce à Denyse, j’ai déroulé la bobine d’histoires incroyables au sujet de ce peuple !

Denyse raconte avec talent les liens qui unissaient les Français vivant en Louisiane au XVIIIe siècle et les Indiens, parmi lesquels les Osages (qui font partie des Sioux). Français et Indiens s’entendaient souvent bien, peut-on dire qu’ils avaient un ennemi commun, les colons anglais ? En tout cas, nombre de nos compatriotes aimaient se fondre dans la vie rude de cette nature grandiose et faisaient du commerce avec les Natifs : des fourrures, des tapis contre des breloques d’Europe, les bien connues perles de verre… ou bien, juste après la Révolution Française, des rubans de soie faits à Lyon. Pourquoi ? Simplement, il y eut un arrêt brutal de l’achat des fanfreluches en France après 1789 ! Les surplus de rubans partirent en Amérique… et les Français s’occupèrent de les distribuer. Les Osages les aimèrent et reproduisirent les dessins de leurs tissages en appliqué, sur leurs beaux costumes de fête.

Je vous recommande très chaleureusement ce livre qui explique les techniques Osage ! Denyse m’a autorisé à faire des ateliers sur cette technique aux effets frappants, mais j’arrête momentanément de sillonner la France. Commande directement auprès de : denise.saint-arroman@wanadoo.fr
J’ai fait cette pochette en suivant le patron de l’Indispensable (dans BeeBook), mais en jouant avec des techniques d’appliqués typiquement Osage. Merci encore à Denyse !
Après un atelier que j’ai animé en Charente, Marmotte Rousse a écrit un joli article montrant les réalisations de quilteuses françaises… Un jour peut-être, ferons-nous une réunion de quilteuses osages et françaises !

Notre histoire commune, entre Français et Osages, aurait pu continuer harmonieusement… mais Bonaparte, alors Premier Consul de France, avait besoin d’argent pour ses ambitions. En 1803 il vendit le territoire français, la Louisiane, pour 15 millions de dollars de l’époque – une bouchée de pain dit-on maintenant.

Jusqu’au rachat par les États-Unis de la Louisiane française en 1803, les Osages peuplaient un immense territoire du centre du pays, entre Missouri et montagnes Rocheuses. Peu à peu confinés dans un espace sans cesse plus étriqué, confrontés à l’avancée des colons blancs, ils finirent par acheter au début des années 1870 des terres dans l’actuel Oklahoma.
Extrait de La Note Américaine, David Grann

La Louisiane, ce n’était pas un petit bout de terre, c’était tout le centre des USA (22,3 % des actuels Etats-Unis) ! C’est tout ce qui est vert et entouré de noir. Gigantesque… On ne peut pas imaginer la suite de l’histoire, si Napoleon n’avait eu besoin d’argent pour quelques guerres à mener en Europe, pour son propre plaisir…

Quand on demanda à un chef pourquoi il n’adoptait pas le mode de vie des blancs, il répondit :
« je suis parfaitement satisfait de ma condition.
Les forêts et les rivières subviennent abondamment à tous nos besoins. »
Extrait de La Note Américaine, David Grann

Les Osages, sous emprise américaine anglophone, regrettent le bon temps avec les gentils Français (mais oui !). Six Osages entreprennent le voyage, arrivent par bateau au Havre en 1827. On retrouve trace à Rouen de ces Indiens débarqués en France, au Quai du Havre, sur une façade :

Ils vont ensuite à Paris, sont reçus avec faste et amusement par Charles X. Trois mois plus tard, plus personne ne s’occupait d’eux, ils errèrent sur les routes de France et d’Europe, sans savoir comment rentrer en Amérique. Heureusement, ils surent que l’ancien évêque de la Louisiane française vivait du côté de Montauban, et ils marchèrent vers cette ultime destination. Ils n’étaient plus que 3. Une collecte leur permit de repartir chez eux, riches de l’amitié des Montalbanais ! Ayant appris l’hymne local, les Osages chantent depuis, en Oklahoma, le fameux Se Canta en occitan !

Le pont des Osages, Rosendo Li, 2013. Un peintre vivant à Montauban, d’origine péruvienne et chinoise, a illustré le passage des trois Osages sur le pont de Montauban en 1829. Ce tableau a été offert à des représentants Osage en visite dans la ville.

J’ai pu écrire cette partie de l’article grâce au blog de l’association Oklahoma-Occitania, qui perpétue l’amitié entre les Osages et Montauban. Merci à eux ! Je recommande aussi l’article de BOUDU, magazine toulousain, qui raconte comment on a retrouvé toute cette histoire. Je vous en avais déjà parlé, de manière bien plus brève, par ici en 2016, et cela rappelle quelque chose à tous ceux qui ont assisté à ma conférence sur les Amérindiens !

En 1870, les Osages – expulsés de leurs tipis, leurs tombes pillées – acceptèrent de vendre leurs parcelles du Kansas aux colons à un dollar vingt cinq l’acre.
Malgré cela, certains d’entre eux massacrèrent des indiens, laissant leurs corps mutilés, scalpés.
A la vue de ces horreurs, un agent des Affaires indiennes s’interrogea :
« Qui de ces gens sont les véritables sauvages, la question se pose. »
Extrait de La Note Américaine, David Grann

Revenons au nouveau film de Martin Scorsese.

Le fond de l’histoire est la cupidité de certains hommes prêts à tout pour satisfaire leurs ambitions, avec arrogance et mépris envers le reste de l’humanité – y compris les femmes. Mais je ne suis pas pour autant adepte du wokisme qui critique inconditionnellement tout homme blanc hétérosexuel. Nous sommes capables de bien plus de discernement, heureusement !

Théodore Roosevelt avait dit à propos des Indiens qui refusaient le système des parcelles :
« Qu’ils disparaissent de la surface de la Terre que leur présence encombre,
tout comme les blancs incapables de travailler ».
Extrait de La Note Américaine, David Grann

On sait qu’après ce qu’on appelle Les Guerres Indiennes, on a parqué les Indiens dans différentes réserves, bien souvent bien trop petites et ingrates pour vivre de manière traditionnelle et dans la dignité. Il s’est trouvé que la portion de mauvaise terre rocheuse en Oklahoma où l’on a parqué de force les Osages est le plus grand gisement de pétrole des USA.

Les Blancs nous ont regroupés ici dans ce coin perdu,
l’endroit le plus aride des Etats-Unis, en pensant :
« On va envoyer ces Indiens dans la rocaille et on les laissera là. »
Maintenant que ces cailloux valent des millions,
tout le monde veut venir ici et repartir les poches pleines.
Extrait de La Note Américaine, David Grann

Les Osages s’enrichissent avec cette manne… et, dans les années 1920, des dizaines de meurtres d’Osages attirent l’attention de Hoover, alors Directeur du BOI, le Bureau d’Enquêtes, futur FBI. C’est donc un pan d’Histoire officielle des Etats-Unis qui débouchera sur la création du FBI, avec la très rigoureuse enquête de Hoover, et en creux c’est un exemple de comment les Etats-Unis se sont formés : avec des meurtres, du racisme, des discriminations. On peut espérer que le film marquera les esprits, tout comme Danse avec les Loups. Lisez à ce sujet la demande du peuple Osage (actuellement 12 000 personnes) à Martin Scorsese : Oklahoma-Occitania : les attentes des Osages sur le film de Scorsese.

Je me demande si ce jury considère qu’il s’agit bien ici de meurtres
et non de maltraitance sur des animaux.
Extrait de La Note Américaine, David Grann

Une des promesses des créateurs du film, c’est de montrer avec le plus d’authenticité possible la vie des Indiens d’alors. Peut-être verra-t-on ces bordures appliquées portées lors des fêtes ! Mais avec certitude, nous verrons des tapis tissés avec leurs motifs :

Leonardo DiCaprio avec Lily Gladstone, enroulée dans une couverture tissée aux motifs typiquement osage. Contrairement aux appliqués, les couvertures étaient utilisées de manière quotidienne, mais l’esthétique est commune.

Le premier jour du tournage, Osages et principaux membres du film réunis ont assisté à la bénédiction du film, vous en saurez plus en lisant cet article Ok-Oc.

Leonardo DiCaprio, très sensible à l’écologie et la cause des Peuples Premiers, a décliné l’offre du rôle principal, l’enquêteur du BOI, il joue un autre rôle dont on ne sait pas grand chose… Un amoureux d’une jeune femme Osage, mais on n’en sait pas plus ! Donc ce film a tout pour devenir un mythe du cinéma du XXIe siècle, s’il tient toutes ses promesses. Nous aurons sans doute des impressions du public qui aura le privilège de voir le film en Première mondiale ce samedi à Cannes, en attendant le 18 octobre et la sortie du film en France ! En attendant, Leonardo DiCaprio et Robert DeNiro seront à Cannes avec Martin Scorsese le 20 mai, quelle affiche !

DeNiro et DiCaprio, dans Killers of the Flower Moon

Vous pouvez également lire les nombreux article du blog Oklahoma-Occitania au sujet du film, du point de vue des amis d’Oklahoma.

Autour du 5 mai dernier, nous avons été nombreux à mal dormir , tellement la Lune était puissante : selon des calendriers amérindiens et The Old Farmer’s Almanac, la Pleine Lune de mai marque évidemment la pleine floraison dans la nature, the Flower Moon ! Je ne sais pas encore le lien avec l’histoire du film…

Nous nous retrouverons ici au mois de juin, en attendant, faites ce que vous aimez !
Katell

49 commentaires sur « Du grand cinéma chez les Osages »

  1. Merci pour ce reportage tellement, tellement intéressant , ma curiosité par rapport aux  » osages » est née en fait à l’automne dernier quand j’ai découvert dans le petit parc de notre  » Bergerac » un drôle de fruit ressemblant à une grosse orange verte ridée, après recherche j’ai appris qu’il s’agissait d’un oranger des osages 😉 et de là…de fil en orange 🍊🍊🍊

    J’aime

    1. Oui ! Quand je parle des Osages, souvent inconnus, on me répond Oranger des Osages ! C’est en effet un arbre qui produit des fruits ressemblant aux oranges vertes. En Amérique, son bois très souple permettait de faire notamment des arcs. Et pour faire des palissades, on gardait les féroces épines !
      J’ai lu qu’on a importé cet Oranger des Osages en France pour les vers à soie, mais cet essai fut infructueux et on garda finalement les orangers des osages en arbre d’ornement ! Merci pour ce complément Marie !

      J’aime

  2. Bonjour Katell , j adore ce type d articles qui nous apportent des connaissances et qui nous font réfléchir. Les peuples d autrefois travaillaient beaucoup avec peu de choses pour faire des textiles merveilleux.
    Je suis havraise. Et le port du Havre a été une plaque tournante sur l’ esclavage. Comme d autres ville en France.La semaine dernière une cérémonie a été faite à ce sujet.Merci pour cette article
    Fatna

    J’aime

    1. Les Osages ont su, avec de beaux et larges rubans, faire des motifs incroyables !
      Ne pas oublier le passé et aller de l’avant pour faire mieux ! Beaucoup de nouveaux défis nous attendent… La connaissance du passé peut nous aider à ne pas reproduire les mêmes erreurs… Il faut y croire…

      J’aime

  3. Hou lala quel article j aime toujours vos billets mais celui la m à beaucoup touche
    L injustice est toujours a dénoncer
    Y aura toujours des humains qui se trouvent superieurs aux reste du monde
    Merci

    J’aime

    1. Pour certains hommes blancs, c’était absolument insupportable « ce monde à l’envers » : des Indiens riches, roulant dans des voitures de luxe, ayant des domestiques… blancs !! Il me tarde de voir ça en film, mais il y aura sans doute des scènes violentes, car les meurtres se sont succédés…

      J’aime

  4. Wahouuu merci Katell pour ce magnifique article, extrêmement bien documenté, comme toujours.
    Au delà de la belle affiche Scorsese/DeNiro/Di Caprio, le sujet est très intéressant, tu m’as mis l’eau à la bouche et suscité mon intérêt et ma curiosité sur ce pan de l’histoire.
    Tant de peuples opprimés, décimés, exterminés… pour satisfaire convoitises et egos de quelques êtres « supérieurs », c’en est révoltant. J’espère que ce film rendra hommage aux osages comme il se doit. Gageons qu’avec le Grand Scorsese aux commandes, ça sera le cas.
    Encore merci pour cet article découverte 🙏

    J’aime

  5. Merci pour ce nouvel article qui m’aura permis de découvrir un nouveau peuple indien. J’avais déjà connaissance des Osages grâce à un article dans une revue, sans doute. Je vais chercher le roman car j’ai dernièrement lu des romans de Jim Fergus qui dénoncent la manière dont les indiens ont été et sont encore traités… Très bonne journée et à bientôt !

    J’aime

    1. Je recommande souvent le livre Jeu Blanc, de Richard Wagamese, qui a principalement lieu dans les années 1970. Un exemple relativement récent de l’acculturation forcée des Amérindiens du Canada (même politique aux USA)…

      J’aime

  6. Bravo Katell pour ton passionnant article ! Je ne connaissais pas ce peuple indien Osage et j irai donc voir ce film ! Merci à toi

    J’aime

    1. Depuis 2016, date à laquelle Denyse m’a appris l’existence des Osages, je me rends compte qu’on en parle dans les anciens westerns, même s’ils sont bien moins connus que les Cheyennes, les Sioux (dont ils font partie), ou les Navajos. En pays Navajo, j’ai été particulièrement bien reçue et j’ai eu des témoignages de complicité, d’amitié… comme le signe d’un lien qui existe depuis longtemps.
      Je ne sais pas si cela se fera un jour, ni si les Osages en ont envie, mais faire une rencontre de quilteuses à Montauban (ou en Oklahoma) me titille !

      J’aime

  7. waooh , je vais me précipiter pour lire au maximum tous ces livres passionnants , j’ai lu il y a quelques années 1000 femmes blanches de Jim Fergus , je suis toujours passionnée et intéressée par l’Histoire, bien souvent le récit en est dévoyé pour glorifier le vainqueur, j’irais voir le film mais je vais me plonger à la recherche du plus d’écrits possibles, ils sont souvent plus instructifs.
    Tu es une conteuse fantastique qui réveille notre torpeur ( enfin la mienne au moins) Merci beaucoup.

    J’aime

  8. Super interessant votre article, comme d’habitude ! J’ai réalisé une petite trousse avec leur technique et j’avais adoré . D’autre part vu votre grande culture ,sauriez-vous s’il existe un ou des livres sur la broderie des indiens d’Amérique ?

    J’aime

    1. La plupart des peuples indiens pratiquent surtout le tissage, j’ai plusieurs livres à ce sujet achetés sur place. Finalement on trouve très peu de livres sur le seminole, inventé par les Creeks vivant dans le Sud de la Floride ou ces appliqués Osage (il n’existe qu’un vieux livre en anglais, à part celui de Denyse). Les Indiennes ont beaucoup pratiqué le patchwork auprès des femmes blanches et elles se sont approprié la Lone Star, du Texas au Montana ! Quant aux broderies, je n’ai rien sur le sujet, il faudrait chercher… Nul doute que je reviendrai un jour sur ce sujet 😊

      J’aime

      1. Merci de votre réponse . Récemment j’ai lu un livre d’une anthropologue sioux Ella Cara Deloria (1889-1971) qui fait référence à la broderie avec des piquants de porc-épic . Je n’ai réussi qu’à obtenir des visuels .

        J’aime

        1. En effet, je montre dans ma conférence une photo de ce qu’elles savent faire avec des piquants de porc-épic, notamment des plastrons ou des bracelets… désavantageusement remplacés par des perles de rocaille. Mais je ne connais aucun livre à ce sujet. L’intérêt pour les arts Native grandissant, cela arrivera peut-être !

          J’aime

  9. Mille mercis pour cet article si riche, c’est toujours un grand moment d’émotions et de ravissements de vous lire chère Katell…..

    >

    J’aime

  10. J’ai été très intéressé par ce post, comme d’habitude ! Un sujet qui m’intéresse et auquel je pense souvent est la colonisation de toutes sortes. Merci pour l’alerte cinéma.
    Patchwork est un grand document, sur l’homme, l’histoire, l’éthique et l’art.
    Quel dommage que nous soyons séparés par une telle distance et que je ne puisse assister à vos conférences.
    J’attends avec impatience votre avis sur le film.
    Je vous souhaite une belle journée pleine de patchwork !

    J’aime

    1. Merci de me lire avec attention Renata ! Je crois que ma vie de conférencière va s’arrêter et donc je vais progressivement écrire sur le blog des sujets que je conservais en conférence, c’est le début !
      Bien amicalement de Toulouse, Katell

      J’aime

      1. Fidèle lectrice, cette nouvelle me ravit. Je suis une quilteuse « isolée  » mais , heureusement , grâce à certains blogs, dont le votre, j’apprends beaucoup 😉

        J’aime

  11. Merci de dénouer pour nous une partie de la vie des osages que je ne connaissais pas du tout. Je vais suivre les liens que tu as mentionné pour en savoir un peu plus. Le film aura j espère de bonnes retombées sur ce peuple opprimé. Je vais feuilleter ton beebook pour regarder le modèle que tu présentes.
    Je t embrasse. A bientôt

    J’aime

    1. Le modèle n’a plus rien de commun, à part les dimensions et les coutures à l’anglaise sur le côté, bien pratiques. C’est un modèle simplissime, utile pour mettre en valeur bien des nouvelles techniques, comme la crapaudine, dans le même livre 😀.
      Je surveillerai les impressions après le visionnage du film ! A mon avis, depuis le temps qu’il est préparé, fignolé, il ne pourra qu’être bon ! Et surtout, qu’il montre au monde entier les difficultés des Amérindiens à survivre dans un monde créé chez eux et qui n’est pas pour eux.

      J’aime

  12. J’ai découvert à l’instant le livre tout récent d’une femme bien plus érudite que moi : Les Indiens Osages: Enfants-Des-Eaux-Du-Milieu, par Marie-Claude Strigler, souvent évoquée sur le blog Oklahoma-Occitania.
    Plus ancien : Le voyage chez les Yeux-Pâles, de Philippe Brassart.
    Tous deux racontent la folle aventure des Osages venus en Europe et qui s’est terminée à Montauban, et sans doute bien plus.

    La liste de livres s’étoffe !

    J’aime

  13. Beaucoup de commentaires une nouvelle fois sur ton blog pour ce magnifique article qui nous touche toutes. Je ne connaissais rien de ce peuple et j’ai suivi les liens que tu nous donnes pour en savoir un peu plus. Merci de nous ouvrir l’esprit sur des sujets si peu communs, et nous voyons une fois de plus que le fil et le tissus peuvent unir tous les peuples du monde.

    J’aime

  14. Merci pour cet article passionnant. Lors de mon premier voyage aux US, il y a longtemps, un ami américain m’a offert le livre « bury my heart at Wounded Knee », j’y repense en lisant votre article. Bonne journée.

    J’aime

    1. Les livres qui parlent des Amérindiens nous touchent au cœur, en raison de tout ce qu’ils ont enduré pensant et après la création des USA, et leur grande sagesse nous interpelle…

      J’aime

  15. Merci Katell de nous ouvrir les yeux sur des évènements qui se sont déroulés loin de chez nous. J’ai été « amusée » de lire que les français pouvaient parfois être gentils. On n’arrêtera donc jamais de se poser des questions sur la bêtise humaine et le manque d’empathie des humains les uns envers les autres.

    J’aime

    1. J’ai lu à de nombreuses reprises que les Français s’adaptaient bien à la vie de trappeurs, qu’ils apprenaient à survivre en copiant sur les Indiens, ils apprenaient leur langue et devenaient ainsi souvent interprètes pour les Anglophones. C’est toujours dangereux de généraliser, mais c’est une tendance !

      J’aime

  16. I am a new follower ofyour blog and am enjoying it! I live in the USA and always appreciate reading articles from other countries to gain understanding of their cultures and thinking. I recently read the book on which the movie is based. It was excellent! Also chilling as you see the incredible evil of those who murdered these people.

    J’aime

    1. Thank you so much for this appreciation Laurie! The film will be released worldwide in October, meanwhile, we can read the book!
      We are indeed at a crossroads of decisions for a better understanding between us. It is clever to know each other better!

      J’aime

  17. Merci Katell encore une fois, cet article est riche comme à ton habitude. Que ferais-je sans ton blog plein d’idées à glaner . Merci pour l’annonce de ce film qui j’espère va être bien, et ne laisse pas comme presque toujours les amérindiens à leur rôle de sauvage à abattre. Je veux juste noter un site qui, je trouve pour qui s’intéresse à la vie et l’histoire des amérindiens – est formidable: amerindien.e-monsite.com Nous en avons parlé sur la Route 66 et des Osages aussi … quel bon souvenir que cette route mythique. Bien à vous et bon patchwork … J’attaque selon ton exemple et ta méthode un ouvrage avec … mes « chutes ».
    Ursula

    J’aime

  18. D’accord j’ai écrit ce matin un commentaire mais je suis obligée d’en rajouter , je viens de lire l’article de BOUDU et : Ma fille a passé une année scolaire à Ada petite ville d’Oklahoma et dans sa hight scool il y avait des élèves indiens , osages ? et toute ma famille est originaire de Rivesaltes !

    J’aime

    1. Ah oui ça crée des liens !!
      Plus on bouge, plus on se rend compte que le monde est petit…
      Seras-tu dans les environs, par hasard, la semaine prochaine ? Je serai à Amélie les Bains !

      J’aime

  19. Encore un bel article qui fait résonner en moi une envie d en savoir plus sur les Osages, culture , histoire, et traditions du dessin textile expression des sentiments .
    Allez zou je cherche le livre et je m y plonge
    Merci Katell
    Bises

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.