Il y a quatre-vingts ans…

À la marge de la torpeur estivale et de l’enthousiasme olympique, ce mois d’août voit fleurir nombre de commémorations, rappelant qu’il y a 80 ans, on relevait la tête, avec l’espoir, enfin, de sortir de la 2nde Guerre Mondiale.

Le Château de Lacaze, rénové à partir des années 1990, est depuis un lieu incontournable de manifestations culturelles, festives et artistiques. La dernière expo d’arts textiles s’est terminée juste après les festivités du 14 juillet, c’était l’exposition remarquable de Michelle Braun.

Incrédulité totale lorsque je reçois le message de Michelle Braun, alors à Lacaze pour décrocher son expo. Voyons, le château NE PEUT PAS brûler… mais j’ai d’abord pensé à ses quilts ! C’était bien sûr un effet pyrotechnique très réussi pour le 14 juillet 🤣😅

Depuis lors, des concerts, des fêtes émaillent les festivités estivales et quatre expositions ont pris place sur les beaux murs de schiste, parmi lesquelles celle du Souvenir. Je vous avais fait l’annonce du projet d’exposition mené par Cécile Milhau, de la chouette au merle blanc, avec une évocation de l’historique du Maquis tarnais. Eh bien, c’est maintenant ! L’exposition s’est transformée et enrichie d’objets patiemment collectionnés par Nicole Maurel et Cécile, évoquant des Femmes dans la Résistance, la vie dans le Tarn et ailleurs pendant la guerre. Elles ont exploré des greniers, des brocantes, des maisons abandonnées, pour reconstituer au Château une ambiance de la vie frugale d’une famille en 1944. Nicole est intarissable, une vraie source historique qui m’impressionne toujours.

A l’exposition du Château comme il y a 80 ans, les vitres étaient protégées par des bandes de papier collées pour prévenir les brisures du verre lors des bombardements.

Deux grands quilts issus du Projet 70273 figurent dans l’exposition, pour ne pas oublier les racines de cette guerre.

Peu à peu les mémoires vives disparaissent et cette année, un gros effort de souvenir se fait ça et là, et donc en particulier autour de Lacaze. Trois journées de commémoration se feront les 12, 13 et 14 août. Dans ces monts et la Vallée des Justes, les maquis de Vabre s’organisèrent progressivement, cachant notamment nombre de Juifs. La mémoire de la persécution des Protestants, 3 siècles plus tôt, est restée vive. Et plus tôt encore les Cathares…

Pour revenir aux arts textiles d’Occitanie, voici quelques annonces !

Un programme époustouflant à lire ici !
J’y serai le 17 août, vente en avant-première de Sacrés Tissus sur le stand de Neelam, rencontre-dédicace à 14 h chez Neelam.
C’était l’exposition qui devait avoir lieu en juin, reportée en raison des élections-surprise. L’occasion d’aller flâner à Carcassonne et de soutenir ces quilteuses qui ont fait de très beaux quilts !
C’est encore loin dans le temps, du 10 au 13 octobre, mais cela me tient à cœur : au Salon de Toulouse du 10 au 13 octobre, exposition de la Saga de Lucinda + de Sacrés Tissus ! Elle est pas belle la vie ?!

Et bien sûr, en septembre en Alsace, l’incontournable Carrefour Européen du Patchwork avec, comme toujours, un programme impressionnant :

Bel été !
Katell

12 commentaires sur « Il y a quatre-vingts ans… »

  1. Se souvenir… ne pas oublier… et surtout éviter de répéter!

    Merci Katell pour l’annonce ou le rappel de ces expositions qui promettent d’être riches en qualité d’ouvrages mais aussi en émotions.

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  2. quel bonheur de vous lire, Katell ! J’apprends toujours de l’Histoire, française ou étrangère…..et reste informée des expos et salons !! Le Patchwork permet de tisser un lien et de diffuser de la convivialité ! Un grand Merci pour tout cela !

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    1. Je ne peux pas tout relayer, la pratique du patchwork permet tant de belles choses ! Je fais donc ma petite part, favorisant les personnes que je connais tout simplement.
      Il y a une petite phrase magique : tout est relié… C’est vrai, le patchwork nous mène à des histoires et des rencontres inattendues, et c’est tant mieux !

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  3. compte tenu de l’agressivité permanente dont je faisais l’objet au ÇA des ACL j’ai été amenée à donner ma démission. Cette exposition (ainsi que le WE) est la dernière que je propose à Lacaze mettant fin à dix ans de plaisirs partagés avec toutes les patcheuses. Merci à mon amie Katell qui m’a apporté son aide précieuse.

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    1. C’est pour toi une souffrance, c’est pour nous la fin de rendez-vous extraordinaires qui avaient lieu depuis tant d’années… Merci pour tous les bonheurs que tu nous as apportés, avec ton sens de la fête, de la mise en scène, ton goût de l’originalité et de l’audace.
      Nous parlerons encore longtemps de nos expos au Temple, à l’église, au Château… De grands souvenirs pour les milliers de visiteurs !
      Une page se tourne, merci Cécile pour tous ces événements et ces joies que tu as rendu possibles.

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