La Petite École de Caroline

Aujourd’hui, nous passons un peu de temps avec Caroline (une autre Caroline que notre hôtesse, mais de la même génération) qui a créé sa petite structure éducative polyvalente. Beaucoup de personnes s’engagent pour dispenser des cours de couture pour adultes, bien moins pour enfants, mais rares sont les ateliers proposés en deux langues !

Qui suis-je ?

Je suis Caroline LUCAS, j’ai 42 ans.

Je suis professeure agrégée d’allemand et titulaire d’un CAP Métiers de la Mode Vêtements et Couture Floue (MMVF) depuis 2022. J’aime le patchwork car il réunit savamment bien des arts textiles, au-delà d’un assemblage créatif. Et j’aime transmettre, mais sans passer forcément par le carcan scolaire : c’est ainsi qu’est née « La Petite Ecole de Caroline ».

C’est où ?

La petite école de Caroline c’est un atelier qui se situe à Hessenheim – un très petit village dans le Centre-Alsace vers Sélestat, à un saut de puce de l’Allemagne, mon pays natal.

Le concept ?

La Petite École de Caroline c’est… apprendre autrement !

Mon côté académique me permet de proposer des prestations de précepteur, notamment pour les filières Abibac (préparation du bac français et allemand au lycée), mais aussi d’autres soutiens scolaires (voir sur mon site).

Je m’épanouis pleinement aussi avec des ateliers textiles avec les enfants : couture main pour les plus jeunes, à la machine pour les ados. Mais tout le monde passe par la case couture à la main : on en a toujours besoin !

Je propose différentes activités :

– couture (main et machine),
– broderie,
– crochet,
– mais aussi origami, carton, papier mâché, dessin et bricolages en fonction des saisons et des envies des enfants.

Mon idée est partie du fait que j’adore enseigner et transmettre. Et pas que l’aspect scolaire : les arts du fil, tout ce qui est artistique et pratique également. Et que cela peut être un excellent canal d’apprentissage, notamment pour les enfants qui n’aiment pas trop une approche scolaire.

Les ateliers sont donc proposés en français ou… en allemand ! C’est ma langue maternelle et c’est une autre approche pour l’apprendre : plus ludique, dans l’action. On peut même faire de la cuisine ou jouer à des jeux de société en allemand.

L’occasion de faire du patchwork ne s’est pas encore présentée beaucoup avec les enfants, mais j’espère que cela viendra – En tout cas je vais réfléchir à des projets simples en patch pouvant leur plaire ! Pour rester dans la simplicité, les enfants peuvent faire des objets en feutrine comme celui-ci :

Côté âge : il y a des adolescentes principalement et une petite fille de 7 ans qui vient apprendre l’allemand par la couture, le bricolage et les jeux. Mais les garçons peuvent s’y intéresser aussi !

J’ai vu dans le blog de Caroline le principe de ses cours ludiques :
un exemple récent par ici !
Katell

C’est très enrichissant et je suis ravie de ces moments d’échange et de voir comme les enfants sont fiers de leurs créations.

Caroline


Merci Caroline et bravo pour ce concept !

Au-delà du petit coup de projecteur que j’ai souhaité faire sur Caroline, découverte sur Instagram, je suis sensible à la proposition bilingue, un bonus très intéressant. J’ai donné des cours bilingues moi aussi pendant des années à des enfants, mes enfants sont bilingues aussi, je sais quels avantages on en retire dans la vie.

On semble être encore loin, pour ces jeunes, de penser participer au Challenge 5-25 ans du Carrefour Européen du Patchwork, mais qui sait ? Un talent artistique peut s’épanouir en quelques semaines : un enfant, un jeune peut défier tous les a priori techniques et étonner tout le monde, lui y compris, il suffit d’une étincelle comme un cours tel que ceux de Caroline, ou une simple discussion !

Vous pouvez leur suggérer ce challenge, les faire parler sur leur Héros ou leur Héroïne, sujet passionnant, et leur faire envisager de l’exprimer en tissus, cousus, collés… Montrez-leur les jolies frimousses, cela les aidera à se projeter et démarrer le projet !

Ce sont les vacances, l’occasion de susciter des vocations !
Katell

👩👩‍🦱👩‍🦰🧑👲🤴👳‍♀️👴🎅🧒🧓🧔👩‍🦳

La semaine prochaine en Occitanie : Pexiora vous accueille les 20-21-22 février prochains, j’y serai parmi les exposants avec mon livre Sacrés Tissus !

Pexiora, dans l’Aude, entre Toulouse et Carcassonne

11 commentaires sur « La Petite École de Caroline »

  1. Quelle belle idée… si j’avais quelques années de moins j’en ferais autant. Maintenant je préfère me consacrer aux enfants de mon entourage qui sont demandeurs.

    Je vais transmettre cette adresse à ma petite Fantille qui habite non loin de Sélestat. Merci Katell pour cette transmission!

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    1. Merci Marmotte Rousse !
      Avec ta pédagogie, les enfants sont toujours bien encadrés !
      J’ignorais que tu avais de la famille près de Sélestat, oui c’est une bonne adresse à transmettre…

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    1. Bonjour F@ ! Merci pour votre commentaire 🙂 C’est aussi une joie d’avoir découvert Katell sur Instagram. Les réseaux sociaux ont du bon, ils permettent de belles rencontres virtuelles, parfois réelles et d’échanger autour de sujets qui nous tiennent à coeur . Merci à vous

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  2. C’est toujours un plaisir de transmettre sa passion aux enfants. Ils ne demandent qu’à découvrir. Mon dernier atelier avec des enfants me donne avis d’en faire plus régulièrement. Bravo à Caroline et merci à toi du partage.

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    1. Bonjour Marie-Christine,

      Merci pour votre gentil commentaire ! Tout à fait d’accord avec vous, ils sont partant pour les activités manuelles et très curieux. Tout le savoir-faire peut être transmis et ce jeune public est adorable et appliqué 🙂

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  3. Enfin une approche originale et ludique pour apprendre aux enfants les langues étrangères en laissant parler leur créativité.

    Bravo Caroline pour votre engagement auprès des enfants, le ministre de l’éducation nationale ferait bien de s’intéresser à modifier l’enseignement tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, car il faut l’admettre les enfants ne vont pas à l’école avec plaisir ni envie, alors qu’il serait simple de les impliquer autrement dans l’apprentissage des matières scolaires.

    Merci Katell pour ce bel article

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