Faites comme Riel Nason : des œufs ! Ses explications sont sur son blog : elle a vidé des œufs (des vrais de poule !) et a collé des lisières coupées à ras avec un pinceau et de la colle acrylique blanche qui devient transparente au séchage.
Une autre année, Riel a fait un méga-œuf de lisières à accrocher au mur : bonne ambiance assurée ! Il a été cousu ligne après ligne sur du papier journal et mesure environ 70 cm de haut. Ensuite le rectangle a été découpé en forme d’œuf, quilté, et bordé. Hop c’est fini !
On pourrait aussi en imaginer en set de table !
Que lire pour d’autres idées à faire avec des lisières ?
Son livre !
Si vous souhaitez avoir un livre pour vous accompagner dans l’utilisation des lisières (et que vous comprenez l’anglais), ce livre est pour vous ! Les conseils techniques sont parfaits et il est rempli d’ouvrages à réaliser : des quilts bien sûr, mais aussi des coussins, des ornements pour Noël, des centres de table et même des petits rideaux… De plus, son talent de romancière à succès saute aux yeux dès l’introduction, son humour vous surprend au détour d’une explication… Mais pourquoi se prendre au sérieux parce qu’on explique comment faire ?
Son médaillon final est particulièrement magnifique :
Romancière, avez-vous dit romancière ? Oui, mais toujours en anglais :
Son premier roman sorti en 2011 a été un franc succès, autant célébré par les critiques que par les lecteurs. Je ne l’ai pas encore lu, un jour sans doute !
Hier, quelle surprise de recevoir un mail de Tracy Chevalier* ! Vous savez, l’auteur de tant de romans inoubliables comme La jeune Fille à la Perle ou, plus récemment, La Dernière Fugitive… Sa nouvelle oeuvre évoque une famille s’établissant au XIXe siècle dans l’Ohio, créant un verger de pommiers avec passion et maintes difficultés… Leur fils partira ensuite vers l’Ouest jusqu’en Californie, pendant la Ruée vers l’Or. Il travaillera comme ses parents avec des graines et des plantes, mais dans de toutes autres conditions. Un livre âpre paraît-il, qui me semble avoir quelques similitudes avec le livre d’Elizabeth Gilbert L’Empreinte de Toute Chose. Mais je ne l’ai évidemment pas encore lu, ce sont les bribes lâchées par l’éditeur et les journalistes que je vous livre ici !
Le livre sort aujourd’hui-même en Grande-Bretagne et mardi 15, dans une semaine, aux Etats-Unis. En France, il s’appellera A l’Orée du Verger et sortira le 11 mai 2016 (Edition Quai Voltaire). Je vais le lire très vite en anglais.
Y aura-t-il encore une quilteuse dans l’histoire ?
C’est en tout cas une perspective de bonheur de lecture !
*Je n’ai pas la chance d’être son amie… Je m’étais inscrite à sa newsletter il y a des années mais n’avais jusqu’à présent jamais rien reçu. La surprise a été totale !
Le nouveau Simply Moderne (magazine Quiltmania) arrive dans les boîtes aux lettres des abonnés et est, dès aujourd’hui, une des publications-vedettes à l’Aiguille en Fête (du 4 au 7 février au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris – Quiltmania C4.2). Je suis ravie d’y trouver comme précédemment des noms de mon Panthéon personnel du Modern Quilting*, et même de découvrir une personnalité qui m’avait échappé, Lukes Haynes, avec des œuvres bluffantes ! Je suis heureuse que peu à peu, l’expression par les quilts ne soit plus l’apanage des femmes. Les quelques hommes quilteurs que je connais personnellement ont tellement leur place dans ce monde ! Il sont juste énervants parfois, tellement ils ont du talent… mais c’est une autre histoire 😉
Autre découverte, KariAnne Woods et son blog de décoration dans la blancheur de son home sweet home magnifiquement mis en scène… Attention, elle apporte sa touche créative dans une collection de tissus Hoffman ! Gageons qu’elle se fera un nom dans notre monde de tissus et de couleurs… A suivre donc !
Avec Simply Moderne, c’est une nouvelle attitude envers notre art qui, peu à peu, entre dans nos ateliers.
Le magazine est riche d’une dizaine de modèles représentant bien ce(s) mouvement(s).
Le quilt de la couverture sera expliqué au fil de 4 numéros, il comporte tant de petites pièces appliquées ! Mais elles sont en feutrine, le travail en est donc simplifié. L’Australienne Wendy Williams est une créatrice qu’on retrouve régulièrement dans les publications Quiltmania, son univers naïf et coloré renouvelle le style Country.
Un vent d’originalité souffle dans le Butterfly Garden (le Jardin des Papillons) qui utilise un biais « chenille ». Très futé pour ajouter de la douceur ! Le principe : on achète ou on prépare un biais qu’on coud au milieu en laissant les bords coupés libres. Quand vous avez fini le quilt, vous le lavez, le séchez au sèche-linge (ou vous brossez les biais), et un adorable liseré pelucheux plein de douceur apparaît !
J’aime aussi beaucoup le dynamisme du modèle de Chantal Baquin (Camille) avec une des techniques simples et jolies que j’affectionne !
Le travail du biais (plié et cousu cette fois) est largement expliqué, avec de nombreux modèles enthousiasmants que je vous laisse découvrir ! Pour vous faire patienter, en attendant de le trouver en kiosque, voici un quilt de la même veine, au travail graphique, bien loin du visuel du celtique ou des vitraux mais au travail finalement similaire :
J’ai récemment lu un livre en anglais (sur ma fidèle Kindle) qui vient tout juste de paraître en français.
Souvent l’adaptation de conseils d’une culture à l’autre est un peu hasardeuse, mais gageons que la traduction est à la hauteur ! Il s’agit, grand objectif, de vivre mieux, sans craindre de vivre ses rêves. Parmi ces rêves se trouve souvent l’envie de créer… Ses conseils donnent vraiment l’envie de ne pas passer à côté de ce qui peut nous enthousiasmer, d’oser simplement vivre ce qu’on est… Je crains malgré tout que ce titre ne gâche un peu l’attractivité du livre : plutôt aguicheur en anglais, il me heurte en français, il en est pourtant une bonne traduction, mais nos contextes culturels sont différents… Non, ce n’est pas un manuel d’illusionniste !
Vous connaissez sans doute déjà cet auteur qui écrivit Mange, Prie, Aime, véritable phénomène de librairie. Racontant son année initiatique vers une meilleure vie, ce livre a enthousiasmé ou irrité (pauvre petite femme riche pouvant s’offrir une année sabbatique pour mieux se connaître…) mais son talent d’écriture rendait cette quête bien agréable à lire.
Elizabeth Gilbert m’avait bien plus séduite avec un vrai roman ambitieux, L’Empreinte de toute chose, histoire d’une femme botaniste passionnée et courageuse, avec un souffle d’aventures et de grands voyages, de connaissances scientifiques d’alors (XIXe siècle), de descriptions de milieux sociaux très différents… Un roman très dépaysant et documenté que je recommande 🙂 Mais attention, il faut vouloir lire 800 pages !!
C’est donc le message d’Elizabeth Guilbert : il faut vivre sa vie en dépassant ses peurs et en osant écouter sa petite voix qui nous pousse à être curieux au-delà de nos certitudes et notre confort, à explorer sa créativité… Notre vie devient alors bien plus riche et pleine de satisfactions, pour arriver à un nouvel art de vivre. Soyons curieux, ce n’est pas un défaut, seule l’indiscrétion l’est…
Eh bien celles qui nous intéressent, celles du patchwork dans tous ses états ! Le magazine Les Nouvelles, Patchwork et Création Textile vient de paraître. Vous trouverez ici son sommaire, histoire de vous donner l’eau à la bouche si vous ne le recevez pas… Il y a des reportages sur l’histoire du patchwork, les expositions qui comptent, des rencontres avec des artistes renommées, des inspirations à foison (ne manquez pas le dossier sur les tessellations) et toujours de nombreux modèles…
Superbe couverture ! Contraste, Béatrice Bueche.
Nous sommes en pleine mutation avec la déferlante du Patchwork Moderne, nommé ainsi faute de mieux. Diverses tendances se dessinent, promues par de jeunes stylistes et des tissus imprimés aux nouvelles influences graphiques, des blocs revisités, mais on conserve l’essentiel de ce qui caractérise le patchwork : l’assemblage de tissus pour en faire un bel ouvrage textile matelassé, à utiliser quotidiennement sur un lit ou en jeté de canapé, ou en décoration murale… Rien de révolutionnaire, mais on ne peut ignorer cette évolution somme toute très accessible !
Ce patchwork moderne est différent de ce qu’on appelle en France Art Textile, discipline artistique aux multiples matières et aux volumes libres, souvent plus proche des arts plastiques que du patchwork. Quant au Patchwork Contemporain, c’est une expression clairement artistique, oeuvre d’exposition qui reste de fil et de tissu, sous forme de quilt (= avec 3 épaisseurs) comme celui de la couverture ci-dessus. Mais ce ne sont que des étiquettes et il y a de la place pour tout le monde, à chacun de s’épanouir dans ce qu’il préfère !
Comment se procurer ce magazine? Vous le recevez si vous êtes adhérent France Patchwork (en code 1 : abonnement compris !) ou au stand France Patchwork lors des Salons de France et de Navarre (et parfois aussi bien plus loin).
Cela fait maintenant plus d’un an et demi que je contribue au rédactionnel avec une rubrique de quatre pages consacrée à l’évolution du patchwork. C’est ce qui me tient à cœur : connaître le passé pour mieux apprécier le présent, et la matière est riche en ce qui concerne le patchwork ! Si la préparation d’un dossier trimestriel pour Les Nouvelles est pour moi un plaisir, la recherche d’illustrations en haute définition est la partie la plus stressante… Mais au fil du temps je me rends compte à quel point les conservatrices de musées américains et les quilteuses du monde entier sont gentilles, abordables, arrangeantes et très généreuses.
Cette fois-ci, j’ai fait appel à Denyse Saint-Arroman* (France), Martha Dellasega Grey (USA), Laetitia Brugère (France), Marit Naerheim (Norvège) et last but not least, Kathy Doughty (Australie). Toutes ont cherché dans leurs archives pour m’aider à boucler le dossier et offert leurs belles photos à France Patchwork. Que chacune en soit ici sincèrement remerciée !
Dans ce numéro de décembre 2015, le sujet abordé est celui de l’Assiette de Dresde ( p. 26-29) et je viens de terminer pour ma petite Maman celle que j’avais commencée en faisant les photos pour les explications en pas-à-pas (modèle p. 92-94) :
Mais ce numéro est riche de tant d’autres choses à découvrir !
VU :article de Sirop de Citrouille, qui a eu la gentillesse de m’adresser des photos de son très beau quilt « Sortir du Rang »!
De nouveau la couverture Simply Moderne me séduit, avec son sapin de Noël que je qualifierais volontiers de scandinave… s’il n’était d’Australie ! Il est gai, harmonieux et donne irrésistiblement envie d’ouvrir le magazine… Alors, allons-y !
Avant la rubrique des modèles, on voyage au gré d’expos et d’interviews dans les tendances modernes du patchwork. La maquette très aérée me fait presque penser au nouveau magazine FLOW, cet ovni de l’édition avec de douces pensées réconfortantes, des dessins naïfs et des invitations à penser autrement…
La grande vague et vogue du slow stitching est expliquée par son créateur, Mark Lipinski. Vous faites peut-être partie de ce mouvement sans le savoir ! En forçant le trait, on nous encourage à être « à fond » dans ce qu’on fait : quand on fait du patch, plus rien d’autre n’existe ! Ainsi notre travail créatif devient une forme de thérapie.
Illustration Flow Magazine France
Viennent ensuite divers reportages montrant que le patch moderne sous toutes ses formes – sans être ce qu’on nomme en France Art Textile, même si la nuance est parfois subtile – devient majeur. Que de belles photos inspirantes ! On voit beaucoup de portraits, des têtes toujours souriantes et finalement pas mal d’hommes !
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Ensuite, ce sont deux rencontres.
LeeAnn et quelques-uns de ses quilts ! Les mots piécés sont inspirés du livre de Tonya Ricucci Word Play Quilts.
J’attendais cette rubrique avec grande impatience car y figure mon amie LeeAnn ! On la voit derrière une tonne de quilts aux couleurs gaies qui caractérisent si bien ses ouvrages. Je la reconnais bien dans ce reportage : au fil des 6 pages, vous apprendrez comment LeeAnn a commencé le patchwork et surtout ce qui la distingue : le goût de l’improvisation, hérité de ses stages avec Gwen Marston et – qui se ressemble s’assemble – son amitié avec les Rebels, Sujata Shah, Victoria Findlay Wolfe, Sherri Lynn Wood… et tant d’autres que j’évoque parfois dans ce blog. Ses quilts sont évidemment modernes, mais aussi libres, déjantés, intuitifs… C’est ma famille de cœur !
Autre rencontre, autre style, voici Lee Heinrich et ses quilts « fresh », aux blocs réguliers et maîtrisés, aux blocs simples et minimalistes mais aux effets maximalistes ! J’ai vite acheté son livre (fait avec 2 autres personnes) lors de sa parution, il est bien épais, plein de belles idées, de modèles en couture sur papier notamment et de samplers modernisés.
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Et les modèles ? Enthousiasmants ! Comme je l’ai dit, j’aime beaucoup le sapin de Noël scandinave – oups pardon, australien ! – et sur les 12, seuls 2 ne me parlent pas. Un record, croyez-moi ! Je remarque un nombre important de magnifiques quilts aux coutures courbes, à maîtriser à la machine (à apprendre, oui c’est facile!), beaucoup de quilts « scrappy »… Que du bonheur !
Deux quilts jouent avec les carrés et les gris, tous deux sont très réussis. Celui de Cosabeth Parriaud, toujours talentueuse, me rappelle l’exercice que nous avons proposé en stage (FP31) avec des fonds gris unis et des imprimés rouges ; celui de Zen Chic peut déboucher sur une infinité de jeux de couleurs et d’illusions d’optique… Amusez-vous !
Maquette de présentation des modèles très aérée, jolies photos… Cela donne envie de s’y mettre !
Et comme d’habitude les quilts de Pamela Goecke Dinndorf me font de l’œil. Avant de regarder son nom, j’aurais parié sur Michèle Beugnon, elle aussi très inventive dans les jeux de couleurs ! C’est là un long travail tout en triangles, mais il n’est pas lassant car il faut le faire très scrappy. Autre travail de triangles à la limite du traditionnel, les jolis moulins de Nathalie Delarge raviront les plus sages !
C’est donc un numéro très gai et instructif qui fait du bien et aide à entrer dans la période des fêtes qui se doit d’être féérique, même cette année.
En vente en maison de la presse début décembre probablement, déjà distribué aux abonnés !
Quiltmania réédite le livre de la regrettée Jacqueline Morel, artiste si talentueuse, spécialiste du patchwork à la française et du bel appliqué. Si vous ne l’avez pas déjà, vous vous ferez plaisir et ferez également un geste pour les malades de l’Association Mieux-Être à Saint-Jean, car tous les droits d’auteur leur sont reversés. C’est une très louable décision ! De plus, ce livre peut devenir un cadeau de Noël, vous en serez très heureuse !
Les envois se feront à partir du 16 octobre. Vous pouvez le commander directement dès aujourd’hui sur le site deQuiltmania en cliquant ici.
Simply Moderne n° 1 a connu un immense succès avec le quilt de Rachaeldaisy en couverture, et tant d’autres découvertes à l’intérieur qui dépoussièrent l’offre francophone ! Il a été également très remarqué en version anglaise, preuve de son originalité et de sa qualité, la French Touch chère à Carol Veillon !
On dit que pour un écrivain, le livre le plus dur à écrire est le deuxième. Après avoir « tout donné » dans sa première oeuvre, après avoir peut-être rencontré le succès, la consécration, parfois même des récompenses, nombre d’artisans de la plume se perdent dans un désamour parfois injuste…
Devenue ambassadrice de Simply Moderne comme une poignée de blogueuses françaises, j’attendais avec un peu d’anxiété le numéro deux de ce nouveau magazine. Allait-il entrer au cœur des nouveaux styles qui me font encore plus aimer le patchwork ?
Cette couverture, dévoilée il y a quelques semaines, m’enthousiasmait déjà. La nouveauté est au coin du bois ! Et puis le grand jour est arrivé, j’ai pu le feuilleter mardi dernier. Le lire. L’apprécier, vraiment. M’énerver un peu car plusieurs brouillons d’articles ébauchés pour ce blog sont déjà là, en évidence dans Simply Moderne… Je voulais par exemple vous faire connaître le nouveau mouvement « slow stitching » très prochainement :
Simply Moderne m’a coiffée sur le poteau, l’évoquant tout au long de ce numéro ! Il s’agit d’une autre manière d’aborder le patchwork et la création pour retrouver la sérénité d’une activité qui nous reconnecte avec le contact avec les matières premières, le sens du temps passé sans se stresser, à reproduire avec conscience des gestes faits depuis des générations… tout en faisant éventuellement un quilt moderne à la machine, ce n’est pas forcément contradictoire ! Les quilteuses traditionnelles vont gentiment se moquer de ce mouvement, car ELLES n’ont pas perdu ce lien avec le passé et le goût de la méditation sur le travail qui se fait… avec le temps qu’il faudra !
J’en suis adepte depuis longtemps sans le savoir, à ma manière ; à côté de l’envie à la fois de ne pas perdre de temps inutilement, je sens intimement la joie de caresser les tissus avant de les couper, de les assembler pour leur donner une autre vie. Avec le patchwork modernisé, je me permets de faire parler ma part d’enfance en ne me souciant pas de l’exactitude (et c’est difficile pour une Capricorne !) et surtout je conserve le luxe de ne faire que ce que j’ai envie dans la création ! Plus littéralement aussi, je profite du temps que prend une broderie à la main, un appliqué traditionnel ou un quilting à la main, parfois… Oui je me sens membre de ce mouvement !
La plupart des artistes évoquées dans Simply Moderne ont des blogs qui font partie de mes lectures quotidiennes, je reconnais donc beaucoup de quilts, d’ambiances : je suis très heureuse de voir tout cela réuni dans un seul magazine, et si bien présenté !
Simply Moderne nous souhaite :
Simply Moderne 2 sera en vente en kiosque à partir du 19 septembre (samedi) et j’aurai l’occasion de traiter bientôt d’autres aspects de ce magazine !
Des livres entiers sont consacrés aux pantalons en blue jeans, leur fabuleuse histoire… Mais aujourd’hui c’est son recyclage qui nous intéresse !
Recyclage industriel
A Brassac dans le Tarn, des personnes se sont lancées dans le recyclage des fibres de blue jean. Un brevet a été déposé il y a 8 ans, car il faut du savoir-faire pour récupérer les fibres de coton déjà tissées. Les pantalons en fin de vie sont récupérés dans des centres de tri Relais, ils sont découpés (les parties hautes sont envoyées en Afrique pour être portées en short) et les parties jambes, le plus souvent les plus abîmées, sont donc recyclées.
FABRICE LODETTI, PATRON DES FILATURES DU PARC, RECYCLE DES VIEUX JEANS POUR REFAIRE DU JEAN RECYCLE (photo La Dépêche du Midi)
Ces nouveaux jeans, baptisés « Rebirh », Renaissance, vont très prochainement être commercialisés par la célèbre marque française Bonobo. Bravo pour cette brillante initiative !
Cela fait un moment que je ne vous ai pas présenté un artiste travaillant très, très bien cette matière première si facile à trouver : le blue jean de récupération ! Cette denrée n’est pas prête de s’épuiser…. Après Denimu et So-Young Choi , voici Carol Arnott !
Le style est plutôt naïf et me rappelle les peintures sur bois de Valériane Leblond.
Carol ne vit pas en Pays de Galles comme Valériane mais dans le nord-est de l’Ecosse et les rivages ont des points communs, la culture reste gaélique, d’où les inspirations voisines de ces deux femmes !
Ciel et mer sont en blue jeans, les appliqués sont coupés et mis à cru sur le fond, puis brodés pour donner vie au tableau… Superbe !
Drapeau de l’Ecosse (la croix de Saint-André). Si l’Ecosse devenait indépendante, le drapeau britannique serait très différent sans son bleu…
Puisqu’on évoque l’Ecosse, je suis en train de lire une trilogie policière qui nous plonge dans la vie rude du nord de ce pays : lecture qui m’envoûte, pleine de détails de la vie traditionnelle et celle qui change vite avec la nouvelle génération… Mais l’âme de l’homme ne change pas, on y trouve le pire et le meilleur, ici et là-bas…
Photo : Peter May en quilt traditionnel, recevant en 2010 un prix à Strasbourg pour le 1er tome de la trilogie écossaise.
Oui, ce sont d’heureuses Abeilles, abonnées à Quiltmania, qui peuvent d’ores et déjà lire le magazine avec quelques jours d’avance sur la parution officielle… Déjà le numéro 109 ! Chez moi les 108 précédents s’alignent bien sagement dans des boites en bois clair IKEA… quand je ne suis pas en train de les feuilleter et les éparpiller, à la recherche d’une info ou d’un modèle qui, je le sais bien, est quelque part… Et à chaque recherche, ce sont mille et une redécouvertes !
Ce numéro est spécial pour nous car deux pages nous sont consacrées : la Ruche des Quilteuses a été invitée dans le Coin des Blogueuses en pages 96-97 (uniquement en version française). Nous en sommes réellement très honorées.
Le magazine est comme d’habitude riche et élégant, avec un édito de Carol Veillon qui m’amuse bien. Oui, grâce à notre passion nous vieillissons mieux, qu’on se le dise ! C’est la thérapie la plus complète, je le dis souvent moi aussi !
Si vous n’êtes pas abonné, rendez-vous en kiosque à partir du 14 septembre.
Merci Quiltmania, et tout particulièrement Mathilde qui m’a invitée à la rubrique du Coin des Blogueuses !