J’ai une montagne de petits bouts de tissus qu’on appelle en anglais des scraps… Pas vous ?
Bonnie Hunter (Quiltville) et beaucoup d’autres quilteuses sont de grandes metteuses en scènes de ces petits bouts à jeter… mais qui peuvent toujours servir, la preuve !
Sunday Morning Quilts d’Amanda Jean Nyberg & Cheryl Arkinson est un livre que je recommande à toutes les quilteuses qui souhaitent se moderniser en douceur, faire des quilts simples, colorés, utilisant beaucoup de petits bouts de tissus… Tout est à la machine, y compris les appliqués. Ce livre est prioritairement destiné aux femmes qui adorent le patchwork mais doivent savoir gérer leurs scraps, connaître les techniques rapides : tout est là !
Amanda Jean, qui a écrit avec Cheryl Arkison un de mes livres préférés des dernières années (Sunday Morning Quilts) lance cette semaine un « quilt along » ou « faisons un quilt ensemble » pour utiliser des milliers de ces petits bouts. Les explications, en anglais mais avec des photos explicites, dureront quelques semaines. C’est ici l’utilisation de tous les petits bouts extrêmement petits, de taille normalement inutilisable.
Voici SON résultat, le vôtre sera forcément très différent puisque votre paquet de scraps est à votre image (avec tous les restes de tissus que vous avez aimé, acheté, lavé, repassé, utilisé… et dont vous avez conservé les derniers petits bouts).
Son blog est très connu chez les jeunes quilteuses, pour beaucoup jeunes mamans comme elle : crazy mom quilts. Un de ses grands succès est le Ticker tape Quilt, si largement recopié depuis 2009 lors de sa sortie sur son blog ! Il figure parmi les quilts du livre.
Beaucoup de « quilt alongs » pour utiliser les scraps sans sélection se sont déroulés par le passé, ou simplement des explications pour aider celles qui veulent aussi se lancer. En voici un parmi tant d’autres :
Le Lego quilt en cours de Tonya Ricucci, ici l’article sur son blog Lazy gal quilting.En voici l’inspiration, un très ancien quilt ! Si vous n’avez que des scraps de tissus de reproduction, ne vous privez pas de ce genre d’exercice, le résultat est magnifique !
Sur ce même sujet, un livre récapitulatif d’une sélection de beaux scrapquilts de ces dernières années vient de sortir :
Sur la couverture, je reconnais un quilt de Karen Griska, celle qui nous a tant inspirées avec l’utilisation des lisières ! Son blog est toujours une mine de bonnes idées, ses patrons en vente sont toujours très clairs (… mais en anglais et en inch).
Si vous vous y mettez vous aussi à faire un scrapquilt, bonne route ! Il vous ensoleillera tout votre été !
Aurora sunshine quilt by Marlis Bennett for berninausa.com
Pour toutes les mamans quilteuses, un sourire pour commencer :
« N’est-ce pas adorable… Notre petite quilteuse m’a envoyé un panier de fleurs pour la fête des mères ! » – Dessin de Julia Icenogle pour Kansas City Star Quilts.
Pour nos amies non Françaises : c’est aujourd’hui la Fête des Mères en France, nous ne faisons jamais rien comme tout le monde ! Dans la plupart des pays, c’était début mai…
Monique A-V a reçu de sa fille, il y a quelques années, un très beau livre célébrant le couple mère-enfant en peinture :
Le sujet est très riche, merci Monique ! Juste pour le plaisir, pour illustrer ce thème, voici quelques peintures :
Mary Cassatt – Petit déjeuner au litMary Cassatt – Jeune mère cousant
Mary Cassatt – Mère jouant avec son enfantBerthe Morisot, Femme et enfant sur un balcon – 1872 – Huile sur toile, 60 × 50 cm, collection particulière. Le tableau représente la sœur de Berthe, Yves Gobillard, avec sa fille Paule. Elles sont placées sur le balcon de la maison des parents Morisot, rue Franklin, à Paris. On aperçoit le Dôme des Invalides à l’horizon. En savoir plus sur Rivages de Bohème.
Berthe Morisot, Cache-cache – 1873 – Huile sur toile, 45 × 55 cm, collection particulière. Ce tableau fait partie de ceux que Berthe Morisot présenta au premier salon impressionniste de 1874. Les principales caractéristiques du courant impressionniste sont ici réunies : couleurs claires, lumière, scène de genre dans un paysage, dilution des formes. La jeune artiste a trouvé sa voie et quitté la nécessaire mais pesante influence d’Édouard Manet. Rivages de BohèmeBerthe Morisot, le berceau – 1874 – Huile sur toile, 56 × 46 cm, musée d’Orsay, Paris. Ce tableau fut également exposé au premier salon impressionniste de 1874. « Sans conteste le tableau le plus célèbre de Berthe Morisot, Le berceau a été peint en 1872 à Paris. L’artiste y représente l’une de ses sœurs, Edma, veillant sur le sommeil de sa fille, Blanche. C’est la première apparition d’une image de maternité dans l’œuvre de Morisot, sujet qui deviendra l’un de ses thèmes de prédilection. Rivages de Bohème
Seulement deux peintres femmes ici, toutes deux de la même époque (fin XIXe siècle), sélection rapide et forcément injuste pour les centaines d’autres tableaux tout aussi touchants…
J’aime aussi les livres sur les femmes dangereuses, même s’il ne faut pas confondre femme et mère :
Ils me rappellent la célèbre phrase de Virginia Woolf qui disait, parlant de la place des femmes dans l’Histoire : Anonymous is a Woman. Si c’est signé « anonyme », c’est que c’est une femme ! Les femmes feraient donc peur aux hommes qui ont fait l’Histoire…
Les mentalités changent, mais très lentement…
De tout cœur :
Heureuse fête à toutes les mamans !
Un petit bouquet à la maman de Rose, pour qui c’est la première fête des mères !
Une connaissance m’a montré des tissus japonais achetés, ne sachant comment les mettre en valeur. Son envie était d’avoir un plaid pour couvrir un fauteuil fatigué. Avec mes nombreux projets – dont un quilt à faire pour le mariage de l’amie d’enfance de mon aînée – je n’avais aucune intention de me charger d’un ouvrage supplémentaire. Mais ces tissus m’ont parlé, je n’ai pas su refuser !
Le challenge était de faire quelque chose de ces trois tissus. Les deux dessus sont des tissus japonais tissés pour en faire des kimonos d’été (Yukata), ils ont donc, de lisière à lisière, la largeur de 35-36 cm. Il y en a 120 cm de chaque. Le tissu de dessous est, lui aussi, un coton teint à l’indigo de manière artisanale. Ses parties blanches comportent par endroits encore des restes de la cire posée pour que la teinture ne se fasse pas à cet endroit (technique de la réserve). J’en ai un peu plus : 2 mètres en 90 cm de large. Que faire pour ne pas dénaturer ces tissus beaux par eux-mêmes et plutôt rares et précieux ?
J’ai acheté du tissu marine pour compléter, ainsi que du blanc naturel pour le dos. J’ai lavé tous les tissus, ouf aucun indigo ne déteint ! Les résidus de cire ne sont pas entièrement partis, je laisse ainsi. Après quelques recherches dans les livres qui pouvaient m’aider, j’ai décidé de faire en centre un bloc présenté dans un livre de Susan Briscoe, idéogramme d’origine chinoise je crois pour dire « Bonne chance » !
Ce même idéogramme est présenté ici, signifiant « good luck » !
Voici le mien, avec des bandes ajoutées afin d’arriver à 35 cm de côté (largeur du tissu imprimé) :
Puis j’ai continué avec des bandes de tissu en coton marine intercalées pour mettre en valeur chaque imprimé et quelques variantes de montage pour faire ce top :
Le top fait 140 cm de côté, j’avais promis de faire un plaid d’au moins 120 cm, mission accomplie ! C’est bien indigo foncé, même si la photo fait penser à du noir ! Ces tissus ne sont-ils pas superbes ?
Et voilà le top ! Il faut encore que je le quilte puis je rendrai ces tissus, quelque peu mis en scène, à leur propriétaire !
-oOo-
En prenant la photo du top ci-dessus dehors, je n’ai pas résisté à l’envie de photographier aussi une des fiertés de mon jardin : une pivoine arbustive à l’histoire passionnante (pour moi en tout cas).
Cette pivoine s’étale maintenant sur 2 mètres ! Cette année elle porte moins de fleurs que l’année dernière, mais je le lui pardonne bien volontiers. Les fleurs étaient simples à la première floraison, elles sont maintenant doubles et dégagent un merveilleux parfum, ce qui est rare chez les pivoines.
Un botaniste américain d’origine autrichienne, Joseph Francis Rock, a découvert en 1925 dans une lamasserie de l’ouest tibétain une pivoine à nulle autre pareille, blanche au coeur pourpre, à l’envoûtant parfum. C’est une pivoine sauvage venant d’une vallée retirée dans la région de Ganzu (Chine), lui disent les Lamas. Malgré tous ses efforts, ses expéditions, ses recherches, il n’en trouvera aucune autre trace, ni lui ni personne. Toutes les pivoines Rockii du monde descendent des graines de cette unique plante ! Nous avons acheté la nôtre dans le Gers (La Pivoine Bleue). Une pivoine Rockii était rare voilà quelques années encore, maintenant on peut en trouver facilement.
Cet homme n’était pas seulement botaniste, c’était un incroyable aventurier qui a à la fois parcouru tous les dangers et vécu en Dandy, excentrique et génie scientifique, extrêmement doué et roublard, errant de par le monde, botaniste, journaliste, espion, explorateur, sorcier… Sa vie est un roman palpitant qui a inspiré à la fois cinéastes et romanciers :
Horizons Perdus, film de Franz Capra d’après le livre de James Hilton
Connaissez-vous le Shangri-La, ce nom qu’on voit maintenant un peu partout pour évoquer un lieu serein ? C’est dans Lost Horizon, roman de J. Hilton, que ce lieu utopique fut inventé à la suite des récits de ce fameux Joseph Rock !
En France, Irène Frain, notre Bretonne amoureuse de l’Inde, de l’Asie et des aventuriers, a aussi écrit deux livres sur l’homme sauveur de pivoine :
Alors je regarde ma pivoine arbustive avec beaucoup de bonheur, pensant aux mille péripéties du botaniste-aventurier…
Il vient de pleuvoir, elle reste quand même magnifique ma chère pivoine Rockii…
Aujourd’hui, j’entame ma cinquième année de blogueuse. Et c’est pour annoncer du nouveau en France !
Oui, ceci est bien un gâteau d’anniversaire au chocolat !! Il est mis en scène d’une manière incroyable… Je me l’octroie aujourd’hui, mais il vient de ce blog.
Je vous avoue ici avoir personnellement contacté Carol Veillon (Quiltmania) et Viviane Rousset (Editions de Saxe) pour tenter de faire éditer en français les livres de mes amies Sujata Shah et Bernadette Mayr dont je vous parle si souvent, qui font des quilts différents de ceux qu’on voit en France. Les réponses sont chaleureuses, j’espère que cela aboutira chez l’une ou l’autre… Mais j’ai senti un petit flou dans la réponse de Carol, comme si elle me cachait quelque chose… Aujourd’hui, je comprends pourquoi ! Je ne suis pourtant pas à Nantes au Salon de Pour l’Amour du fil (malheureusement) mais j’ai acheté ceci, où j’ai découvert le pot aux roses :
L’édito de Carol Veillon est clair ! Après la création de Simply Vintage qui célèbre le country, un Simply Moderne va voir le jour. Ce sera un magazine fait pour attirer la jeune génération avec « leurs » tissus, « leurs » stylistes, « leurs » inspirations issues du traditionnel, mais chut, les jeunes croient que tout est nouveau ! La réussite éclatante du patchwork pour les jeunes est bien visible ailleurs, en Angleterre notamment. Je suis abonnée au mensuel britannique (oui, mensuel, je ne me trompe pas !!) Love Patchwork & Quilting, il est devenu le n° 1 des ventes de magazines de patchwork après 6 mois d’existence ! A un an et demi maintenant, il est incontournable, il fait la mode, il ne se bat pas contre les blogs mais s’appuie sur eux. C’est frais, c’est sympa, j’y trouve de l’inspiration pour les ateliers d’enfants ou des quilts pour des jeunes… et je désespérais de ne rien voir venir en France.
Quelques modèles montrent le changement en douceur dans ce magazine de transition, dernier des hors-séries saisonniers :
Alors longue vie à Simply Moderne, futur magazine qui, j’espère, attirera la nouvelle génération de Françaises -et bien d’autres- vers le patchwork!
De nos jours, nous sommes nombreux à lutter contre l’encombrement, le trop-plein de nos armoires et nos étagères… Pas vous ? Alors, grande lectrice, j’achète beaucoup de lectures sur ma tablette, ainsi que ma fille aînée (voir cet article).
Enfant, je me souviens qu’on faisait des jaquettes pour protéger les belles couvertures. C’est ce que nous avons fait le mois dernier pour des carnets en Journée de l’Amitié France patchwork 31. Il en est résulté beaucoup de petites merveilles ! J’ai reçu celles-ci en photos venant des 4 coins du département :
Carnet de Suzanne, du club de Cazères. L’attache est une languette de cannette de boisson, vive le recyclage ! Tout en douceur et romantisme, carnet d’Annick du club de Balma.Carnets des Filles du Vent du Sud, les amies de l’extrême-sud du département (dont une habite en Hautes-Pyrénées)
Trop souvent aussi maintenant, je trouve que les couvertures manquent de souffle, de beauté, d’inspiration. Est-ce si difficile d’illustrer un livre ?… Des éditeurs étrangers ont fait appel à des brodeuses pour faire leur couverture : idée bien maligne, les femmes étant les plus grandes lectrices, brodeuses, quilteuses… et que c’est beau !
Bien sûr, les broderies originales sont photographiées avec soin. Qui va oser s’en inspirer en France ? Nous avons bien assez de talents hexagonaux pour fournir des ouvrages pour remplir des bibliothèques entières !
Ces trois premiers livres font partie de la littérature classique anglophone, couvertures brodées par Jillian Tamaki, édition Penguin Books – Threads DeLuxe Classics. En voici d’autres, brodés par Rachel Sumpter :
Le titre français est : Les Quatre Filles du Docteur March
… et les 4e de couverture sont des prolongations des broderies du devant ! Les voici avec les rabats déployés :En Suède aussi, un éditeur a fait appel au talent de la brodeuse suédoise Karin Holmberg :J’aimerais tant que cette tendance arrive en France !
Nous avons été quelques unes à contribuer au financement de la parution du livre de l’artiste australienne Dijanna Cevaal, souvenez-vous…
Il ne saurait tarder à arriver dans nos boîtes aux lettres ! Le travail de préparation des paquets, avec les diverses options possibles, a dû être un vrai casse-tête. Il me tarde de le lire !
Si vous souhaitez vous assurer que vous êtes bien dans la liste des destinataires, voyez la liste sur le blog de Dijanne. Et si vous devenez accro à son style, le prochain livre sera sur l’Italie !
Sujata Shah a un style bien à elle, résultant à la fois de ses origines (l’Inde), de son pays d’adoption (les Etats-Unis) mais surtout de sa capacité à apprécier et interpréter les artisanats d’ailleurs qui lui parlent (y compris d’Amérique du Sud et d’Afrique). Ainsi, avec ses quilts, on voyage beaucoup tant ses inspirations viennent d’un peu partout !
Son premier livre est un événement pour elle, mais aussi je crois pour le monde du patchwork. Elle y propose 15 quilts expliqués avec clarté, mais ne croyez pas que vous ferez une copie du sien : chacun sera unique ! Sujata est attirée par l’interprétation libre de blocs classiques en changeant de gammes de tissus (beaucoup de tissus unis aux couleurs chaleureuses rappelant l’Inde, beaucoup de scraps aussi) et en enlevant toute forme de culpabilité : la coupe et l’assemblage se font selon des techniques simples et douces, avec lesquelles un petit défaut n’est pas bien grave et ajoute du charme… C’est une forme de patchwork de plus en plus appréciée, qui colle à la modernisation des goûts en matière esthétique.
Vous avez aussi des choix à faire parmi diverses suggestions de montage ou de quilting à la main ou à la machine.
Oui, ce sont des quilts gais, faciles et modernes que Sujata vous propose, qui vous procurent du plaisir à toutes les étapes de votre création :-). Il y en a donc 15, tous très différents, qui vous réjouiront certainement !
C’est pour moi un coup de foudre, je lis son blog depuis longtemps… et je vais continuer !
Le bimestriel Magic Patch est le tout premier des magazines français de patchwork à sortir après les quatre jours de Sainte-Marie-aux-Mines, je l’ai trouvé en kiosque hier. J’ai particulièrement apprécié le rédactionnel 🙂
Il y avait beaucoup de quilts merveilleux à la Villa Burrus et celui qui m’avait le plus impressionnée est en pleine page (Flowerly and Lightly, de Mitsuko Kinoshita).
Petit détail de cet extraordinaire quilt Flowerly & Lightly de Mitsuko KinoshitaJ’ai été fascinée par ce quilt ! Mon petit appareil photo ne donne pas une bonne vue d’ensemble, je me console donc avec ces détails…
-oOo-
Un article du Magic Patch est aussi consacré à Olivia Uffer. Olivia fait des tableaux où la maison est omniprésente, dans un style qui me rappelle un peu le peintre Autrichien Hundertwasser, avec beaucoup de liberté, d’inventivité, d’humour ! Quelle exaltante exposition elle nous a offerte en septembre dernier !
Tout comme Rosina Wachtmeister peint inlassablement des chats, Olivia Uffer peint, quilt et brode des maisons ! Je ne sais trop pourquoi je les rapproche ici – sans doute pour des palettes de couleurs, des styles de dessins voisins, Pour chacune son sujet de prédilection symbolise aussi l’amour, l’amitié, l’attachement… Ici Amsterdam.Peinture et textile se marient comme souvent dans ses tableaux, avec ici des effets de transparence, de profondeur, de matière. Parfois même s’ajoute de la céramique, autre discipline dans laquelle excelle l’artiste.Il était un village tout en rond…Détail inattendu, composition fantaisiste, palette vibrante font partie intégrante du charme des oeuvres d’Olivia Uffer.Admirons de près la broderie à la machine donnant du relief aux tissus !
-oOo-
Dans la partie rédactionnelle de ce magazine, il y a aussi la présentation du blog… de la Ruche des Quilteuses. Vous y apprendrez comment il est né, vous saurez un peu plus sur nous toutes, Abeilles de cette Ruche si particulière… Courez donc à la page 15 !
Savez-vous que le magazine français Quiltmania s’exporte avec succès ? Outre la version française, il existe à présent en hollandais et en anglais, preuve d’une belle santé. Bravo à cette équipe passionnée qui commença en1997 la grande aventure de Quiltmania… C’est le même magazine traduit, à part naturellement les annonces publicitaires ciblées et quelques pages « locales » comme par exemple la présentation des blogs… Justement je le regrette aujourd’hui, car je guettais l’article sur LeeAnn, contactée pour présenter son blog « Nifty Quilts »… mais le voici, youpi, envoyé par mon amie de Seattle :
On voit bien sur cette double page de présentation que LeeAnn favorise le rouge, ce qui rend ses quilts si chaleureux ! Les contrastes sont forts, les blocs dynamiques et les quilts sont tous tellement gais ! (cliquez sur la photo pour agrandir) – Edition de septembre 2014 en anglais.
Bravo LeeAnn ! Elle y évoque ses inspirations, notamment ce qu’elle apprend des quilts traditionnels, ses surprises de créatrice, ses belles histoires d’amitié liées au blog, ainsi que son projet de venir l’année prochaine à Paris… Je ferai mon possible pour aller la rencontrer… malgré le bac de mon fils à la même date… Mais pourquoi donc c’est tout en même temps ?…
Vous pouvez lui rendre virtuellement visite ici : Nifty Quilts. Personnellement, j’adore sa démarche, je me nourris de ses quilts et de ses orientations, même si mes ouvrages ne sont pas souvent dans la même gamme de couleurs qu’elle ! J’admire d’autant plus que je ne sais pas utiliser ces gammes de couleurs vibrantes…
Lire est, depuis ma petite enfance, une activité vitale pour moi. Enfant, j’étais inscrite à plusieurs bibliothèques à la fois car je voulais tant lire que j’explosais le nombre d’emprunts autorisés ! Avec internet, j’ai encore plus de tentations qu’en librairie ou en bibliothèque, car je lorgne aussi sur la littérature écrite en anglais et en allemand… Après moultes hésitations, j’ai donc demandé, en janvier, une liseuse en cadeau d’anniversaire.
Nous trouvions naguère des modèles de petits gilets ou mini-capes qu’on appelait des liseuses, idéales pour lire au chaud. Ils reviennent périodiquement à la mode sous d’autres appellations !
Ma liseuse n’est pas le châle ou gilet qu’on mettait naguère sur les épaules pour lire au chaud (j’ai pour cela le choix parmi mes quilts !) mais une petite tablette électronique dans laquelle on télécharge des livres. J’ai choisi une d’Amazon pour son immense catalogue en anglais qui, en plus, a un écran auto-éclairé. Je l’adore !
Mes hésitations préalables étaient à la fois le confort de lecture et ma vénération pour l’objet-livre. J’ai complètement oublié ces réticences ! Ma tablette me suit partout avec des polars que je ne lis qu’une fois, mais aussi des petits bijoux à lire et à relire… Mais évidemment, je continue à acheter mes livres de patchwork en papier car cette liseuse est en noir & blanc !
Mon premier livre téléchargé a été « La Couleur des Sentiments » de Kathryn Stockett, en français. Le titre original, « The Help » (la bonne), a été très poétiquement traduit en français, pour cette histoire de femmes du Mississipi dans les années 1960 : on mesure la dure ségrégation qui existait alors dans les Etats du Sud et le chemin parcouru en 45 ans jusqu’à l’élection du Président métis Barack Obama !Nous en avions parlé récemment.
Et vous, avez-vous franchi le pas de la tablette dédiée à la lecture de livres ?…
-oOo-
Visite à Paris quelques jours voir la jolie Rose à peine éclose, la petite de ma soeur ; je savais que j’allais habiter chez ma fille et nous avions envie, mon mari et moi, de lui faire un joli cadeau… Nous nous voyons trop peu, vous savez peut-être ce que c’est, les enfants peu à peu quittent leur nid !… Elle aussi est une grande lectrice (… et adore les écrans !), alors même « punition », elle a reçu une Kindle ! Pour la touche perso, je lui ai préparé une pochette dont j’ai trouvé le patron par ici : Noodlehead
La pochette de Marie-Anne est plus haute de 3 cm afin de pouvoir y mettre la liseuse :
Juste la bonne taille et bien moletonnée, cette pochette sera bien protectrice.Pochette recto…… et verso ! Le tissu est le même que celui de la bordure du quilt de ma soeur.L’intérieur comporte une séparation, pour ajouter quelques papiers… ou des clés !Tant que j’y suis, j’y ajoute un porte-clés assorti, fait avec un petit kit offert par mon nouveau mensuel préféré : Love Patchwork & Quilting (n° 11). L’attache et la feutrine étaient offertes, j’ai juste changé le tissu !