La Maman des Sept Sœurs

La littérature dite féminine est un genre qui ne m’attire pas du tout quand c’est à l’eau de rose, avec des femmes naïves qui rêvent du Prince Charmant, ou plus prosaïquement de coucher avec le médecin ou leur patron, héros masculins déifiés. Très peu pour moi ! Mais les temps changent, dans cette catégorie se trouve désormais une littérature plus ambitieuse tout en restant distrayante et facile à lire.

J’admire les phénomènes comme Barbara Cartland, née comme mes deux grands-mères en 1901. J’admire pour la performance, la réussite ! Elle écrivit 723 romans et fit rêver nombre de femmes avec des histoires sentimentales où des jeunes filles pures et innocentes découvrent l’amour auprès d’hommes riches et fort virils. Certes, elle fait voyager dans le temps (l’époque victorienne est sa préférée) et dans l’espace (on voyage beaucoup en Inde, mais aussi ailleurs), mais tout ceci est présenté à la sauce mièvre. Niveau zéro de l’intérêt, n’est-ce pas ? Elle a cependant trouvé un public phénoménal, fut traduite en 38 langues à des centaines de millions d’exemplaires. Il y eut donc de la demande ! Elle offrait du rêve… (Informations Wikipédia)

Cette sacrée bonne femme a vécu une vie elle-même romanesque, et elle a excellé dans la mise en scène de sa personne ; on la nommait parfois la deuxième Reine d’Angleterre ! Il est vrai qu’elle faisait partie de la famille de Lady Diana.

L’archétype de la littérature féminine sentimentale à l’eau de rose n’est pas pour moi, mais elle a sans doute procuré de belles évasions, je ne juge pas ses lectrices !

Avec Les Sept Sœurs, il y a un manoir de rêve en Suisse au bord du Lac Léman, un mystérieux milliardaire… aïe ça commence mal ! Mais Lucinda Riley, l’autrice, est bien plus fine, mêlant de multiples genres, vous le verrez au fil des lectures. En creux, j’ai appris à la connaître un peu, car on met toujours de soi dans l’écriture. J’ai eu tout de même la curiosité de lire plusieurs articles sur sa vie, voici ce que j’en ai retenu.

Lucinda Kate Edmonds Riley (16/02/1965 — 11/06/2021)

Sa vie a été un parcours en montagnes russes, une bonne école pour écrire des histoires extraordinaires.

Les montagnes russes sont des attractions bien connues. L’idée provient des circuits faits en Russie sur des collines, pour glisser en luge, notamment pendant la fête orthodoxe qui correspond à la mi-carême.

Lucinda Edmonds est née en Irlande du Nord, quand Protestants et Catholiques se faisaient encore farouchement la guerre, lors d’un climat d’insécurité et de terrorisme qu’on a déjà tendance à oublier, mais qui a laissé des traces. À ses 5 ans, la famille déménage au centre de l’Angleterre, où elle commence des cours de danse classique. Du côté de sa mère, on trouve des personnalités du monde du spectacle, et Lucinda devient une jeune danseuse prodige, à 9 ans elle est sur scène, elle prend des cours de théâtre à partir de 14 ans, tout en fréquentant assidûment dès l’adolescence musées et bibliothèques, pour assouvir sa soif d’histoire et de philosophie. A 16 ans, elle est la protagoniste d’une série TV de la BBC. Son père, souvent absent pour son travail, lui rapportait des objets et des histoires du bout du monde… Inutile de chercher plus loin les racines de la figure du mystérieux Pa Salt dans Les Sept Sœurs !

Adolescente, une vilaine blessure au genou lui ruine sa carrière de danseuse, mais elle devient une jeune actrice cotée, ce qui l’incite à ne pas poursuivre ses études à l’université. Carrière ensuite mise à mal par une fièvre infectieuse de plusieurs mois, la clouant au lit à 22 ans. C’est là qu’elle se met à écrire… Pouvoir utiliser son imagination pour s’évader et mieux supporter les écueils est une révélation, cela l’aide aussi à guérir. Et son premier livre est un succès ! Quand je parlais d’une vie en montagnes russes, où l’on monte, puis on descend… et on remonte !! De 1992 à 2000, elle écrivit 8 romans sous son nom de jeune fille. Après son divorce puis son mariage avec Stephen Riley en 2000, elle suit des cursus universitaire et la vie d’écrivaine la séduit définitivement. Sous le nom de Lucinda Riley, elle concilie l’écriture et la vie de famille composée de 4 enfants de moins de 9 ans d’écart, et 7 en comptant la famille recomposée ! Avec beaucoup de positivité, elle s’épanouit dans sa vie multi-tâches. Elle a dit admirer Isabelle la Catholique, la reine qui régna sur le royaume espagnol tout en élevant ses cinq enfants, une femme intelligente et très cultivée, qui métamorphosa son pays, réussit la Reconquista et qui, contre vents et marées, permit à Christophe Colomb de partir vers l’Ouest. L’image de cette reine est pourtant fortement ternie par sa rage catholique… On en revient toujours à l’emprise des religions qui allument tant de guerres…

En vacances en Thaïlande, un mois de février, pour célébrer à la fois la Saint-Valentin et son anniversaire ! (photo du compte IG officiel)

Le succès littéraire est là, Lucinda voyage beaucoup par goût et pour préparer ses livres. Elle a parfois l’impression d’être plus souvent dans les aéroports que chez elle. Chez elle… Le foyer est son ancrage, avec la réunion de sa tribu le plus souvent possible.

La tribu : à droite Stephen, Lucinda, et leurs quatre enfants en mai 2014 (photo du site officiel).

Les enfants grandissent, la notoriété s’accroît : en 2015 elle s’offre la maison de ses rêves à l’ouest de Cork (Irlande) où elle se réfugiera pour travailler, une ancienne ferme qui devient son antre d’écrivaine : une belle manière de célébrer ses 50 ans ! Ses racines irlandaises sont inaltérables, et elle admire le courage et la joie de vivre de ce peuple enfin en paix depuis 1998. Lucinda réconcilie le bon genre à l’anglaise et la jovialité, la simplicité parfois taquine et bon enfant des Irlandais.

Elle écrivit ses 5 derniers romans dans sa maison tranquille de la campagne irlandaise.

Le havre de paix de Lucinda Riley, une ancienne ferme restaurée dans le Sud-Ouest de l’Irlande (photo du site officiel Instagram).

Lucinda a toujours aimé vivre près d’une côte, cela se retrouve dans la saga. Dans le Norfolk comme en Irlande, la mer n’est jamais loin. Elle passait même ses étés en famille à La Croix Valmer, sur la côte varoise, depuis de nombreuses années.

Rencontre de Lucinda Riley avec sa jeune éditrice Karine Bailly de Robien, qui a créé les éditions Charleston. Depuis 10 ans, cette maison d’édition favorise les histoires de femmes fortes et inspirantes.

Près de la mer, on aime aussi regarder le ciel étoilé si grand, si beau. En admirant rêveusement, la nuit de Noël 2013, l’amas d’étoiles dans le signe du Taureau qu’elle connaît bien, The Seven Sisters, Lucinda a la vision d’une histoire de sept sœurs dans le monde actuel, reliée à l’histoire mythologique grecque. En France, nous les connaissons mieux sous leur autre nom, les Pléiades. Cette appellation ne sera pas oubliée dans la saga, car les six demoiselles adoptées ont pour patronyme : d’Aplièse. Une parfaite anagramme ! Et les Sept Sœurs auront chacune le prénom d’une des nymphes grecques, ainsi qu’une part de leur caractère : Maïa, Alcyone (Ally), Astérope (Star), Célaeno (CeCe), Taygète (Tiggy), Électra : les noms les moins sympas ont leurs diminutifs, écrits entre parenthèses. Mais je ne vous ai cité que 6 sœurs, grandies ensemble en Suisse, dont chaque histoire sera un tome. Viendra ensuite le tome 7, La Sœur Disparue, Mérope, l’étoile souvent invisible à l’œil nu. Elle aussi aura sa belle histoire.

Projet ambitieux, mais projet qui lui colle à la peau,
Lucinda est née pour écrire cette histoire !

Pléione et Atlas sont les parents mythologiques des sept autres étoiles.

En écrivant le septième tome, censé être le dernier de la saga, Lucinda est extrêmement affaiblie par un cancer de l’œsophage, déclaré en 2017. Elle y met beaucoup d’elle-même, puisqu’on y parle de l’Irlande, se penche sûrement sur ses ascendants, étire l’histoire, et se rend compte qu’elle ne peut pas y inclure toutes les réponses aux mystères laissés en suspens dans les tomes précédents. Il fallait une fin digne de la saga dans un livre supplémentaire. Lucinda mourut trois mois après la parution de ce septième tome. Sept était son chiffre préféré d’ailleurs. Mais avant de quitter ce monde, elle écrivit des passages-clés et donna toutes les indications pour que la saga puisse être terminée par son fils aîné, Harry Whittaker, lui-même journaliste et écrivain. Le livre des explications, la vie de Pa Salt alias Atlas, où tous les mystères, toutes les apparentes incohérences s’expliquent, est le point final réussi de la saga. Tout est relié, dans l’histoire des filles comme dans l’univers, et cette captivante histoire m’a laissée bouche bée. L’ensemble est réellement magistral !

Lucinda a préparé toutes ses histoires en allant sur place, vivant avec les habitants et non comme une touriste pour capter les impressions, rencontrer les gens, rendre crédible les aventures de ses protagonistes. Ici, elle se trouve en Australie. Sa légende de la photo, sur le compte Instagram : Crocodile Lulu !

Avoir ainsi une idée de la vie de Lucinda n’est pas du temps perdu. Sa vie semble relever d’un mythe, d’une leçon universelle. À chaque fois qu’on tombe, il faut se relever. Les épreuves deviennent des tremplins pour bondir vers le meilleur. C’est ce que font ses héroïnes, c’est ce qu’elle a toujours fait. Elle meurt à 56 ans, l’œuvre de sa vie accomplie. Un vrai destin, triste et mythique. Elle laissera un souvenir impérissable avec cette incroyable Saga, qu’on pourrait croire soufflée par des étoiles qui veillent sur elle. Et quand on regarde le ciel étoilé, on peut imaginer qu’une des lueurs scintillantes est Lucinda, qui signifie Lumière…

On ne donne le poids du monde qu’à ceux qui ont la force de le porter.
Lucinda Riley –
Atlas (Les Sept Soeurs, tome 8)

Dans mon prochain article, je vous proposerai mon projet textile pour réaliser un Quilt des Sept Sœurs en 2023-24, que vous saurez modifier, enrichir à votre guise, et surtout sans pression. C’est une animation pour le bonheur du partage, pas pour ajouter du stress.

Je ne vous ferai pas languir longtemps,
à très vite pour le projet textile !
Katell

48 commentaires sur « La Maman des Sept Sœurs »

  1. Merci, Katell… Une vie singulière qui donne envie d’aller plus loin. J’ai récupéré le tome 1. Je finis le roman entamé et j’attaque… bonne journée !

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      1. Vu ce que je lis dans tes articles et les autres posts, c’est fort probable. Ce qui m’amuse aussi c’est les « alignements des planètes », qui se produisent parfois. Un des premiers modèles de patchwork que j’aurais souhaité réaliser à mes tous débuts était un Seven sisters, avec des gabarits Marti Mitchell, je crois. Cela me semblait impossible à atteindre. Je me suis déroulée à coup d’hexagones en EPP, plus facile à apprendre et travailler en autodidacte. Aujourd’hui, tu nous sers ces articles et ces idées sur un plateau d’argent. Les lectures faites, j’ai la sensation que tout cela fera sens et sera l’occasion d’un beau partage, façon magie du patchwork : c’est fou comme cette activité nous relie les uns aux autres et ton projet en est emblématique. Bonne nuit, à bientôt, et encore merci de ta générosité, du temps que tu prends à répondre à chacun de nous!

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        1. J’ai aussi la sensation d’alignement des planètes pour ce projet, et une profonde gratitude pour la communauté des quilteuses. L’année qui arrive ne sera pas forcément gaie, nous allons créer notre bulle de protection !
          Vendredi, je parlerai aussi de ce bloc tradi à faire à la main, puis des techniques Marti Mitchell à la machine, en français avec Nathalie Delarge. C’est vrai que c’est très beau !!

          Merci, j’ai la chance d’avoir des lectrices comme toi !

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          1. C’est par elle que j’avais découvert cette technique… c’était très séduisant pour une débutante comme moi. Depuis, je travaille plutôt à la main pour une plus grande précision et…je prends des cours de patchwork machine, avec une vraie machine à coudre! Bonne journée !

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  2. J’ai acheté la série juste au moment du décès de Lucinda, je savais que son fils devait transcrire la fin mais je n’avais pas cherché à connaître davantage cette femme et cette autrice. Merci Katell pour toutes ces recherches. Certaines photos pourraient illustrer l’un ou l’autre des romans.
    A te lire, je suis certaine que je vais adorer ce dernier tome… dont j’attends la sortie en poche. Pa salt n’a certainement pas adopté ses bébés au hasard et avait sans doute une bonne raison de leur donner ces prénoms.

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    1. Tout est connecté, et c’est très touchant ! Je craignais une fin décevante ou même glauque, mais absolument pas, elle est lumineuse et rend hommage à Lucinda jusqu’au bout.

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  3. Article super intéressant, un complément indispensable quand on a dévoré comme moi, les 8 tomes, toujours aussi passionnée !
    Merci Katell 😘

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  4. Une amie va me prêter la série qu’elle a complète en attendant le 8ème tome. Par hasard en poche j’ai trouvé lundi l’un de ses premiers romans qui vient de sortir en Poche ces jours ci, le seul roman policier qu’elle a écrit. A voir s’il sera aussi bien que les 7 sœurs.

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  5. Merci Katell pour ce beau portrait de cette autrice hors du commun. J’ai lu pas mal de ces ouvrages mais pas la série des 7 sœurs. Ces livres sont dans ma pile à lire donc peut-être que je vais me laisser tenter par ton challenge lecture + patchwork ! Mon amie qui a lu ces livres a adoré (bien qu’elle ne soit pas très attiré par ce type de lecture)

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    1. Cette série a une place bien à part, le succès mondial l’atteste, c’est plus qu’une lecture agréable… C’est pourquoi, après quelques hésitations, je me suis lancée dans cette proposition qui semble beaucoup plaire. J’espère que toi aussi, tu aimeras !

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  6. Merci Katell de mettre à l honneur Lucinda
    J’ai adoré cette série. Moi aussi j attends la suite en poche sur l histoire de Pa Salt
    Tu as réussi à décider les copines de patch qui n ont pas commencé la lecture à dévorer les histoires des 7 soeurs
    Michelle de Couffé 44

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  7. Merci pour cet article très intéressant je ne connaissais pas du tout cette saga
    Je vais commencer le tome 1 dès que possible
    Depuis quelque temps, Je n ai pas trop le moral ni l envie de patch, et comme je ne peux pas aller à SMM cette année qui me motive souvent je crois que ce projet va me rebooster
    Un grand merci pour tous vos articles
    C est toujours passionnant

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  8. Bonjour Katell
    Je voudrais te remercier pour cet article sur La Maman de ces magnifiques Soeurs. Comme à chaque fois, ton article est tellement détaillé, tellement complet.
    J’ai lu les 8 livres avec beaucoup de plaisir avec l’envie de toujours découvrir une nouvelle vie de femme, un nouveau pays…
    C’était pendant que je vivais une période très difficile . Ces histoires m’ont aidée : je m’évadais .
    J’ai appris la disparition de Lucinda quand j’ai acheté le dernier tome et j’en ai été très peinée.
    Depuis que j’ai quitté Brax( je vis dans le Lot) je n’ai plus eu le bonheur de te rencontrer pour le patchwork. J’ai réussi à terminer seule mon grand Sylvia ´s Bridal Sampler. J’ai pris le temps de le quilter pendant les longs mois de ma chimiothérapie…il est exposé bien en vue et fait l’admiration de tous les amis qui viennent nous voir.
    Je ne crois pas avoir suffisamment de courage pour entreprendre l’ouvrage des 7 Sœurs avec toi.
    Mais je vais suivre avec beaucoup d’impatience (et d’envie??) tes prochaines publications.
    Merci encore pour tout ce que tu m’as déjà donné : du savoir-faire et de l’amitié.
    A bientôt peut-être… je t’embrasse,
    Michèle.

    Envoyé de mon iPhone

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    1. Oh Michèle, que de nouvelles touchantes… Nos quilts sont rattachés à nos tranches de vies. Mon Sylvia’s Bridal Sampler est à moitié terminé seulement, alors que j’aime beaucoup sa douceur… Un jour je le terminerai, peut-être en réduisant le nombre total de blocs. Alors bravo d’avoir terminé le tien, et j’imagine tous les souvenirs liés à son quilting…
      Tu pourras suivre les avancées de nos quilts, ils te rappelleront cette saga extraordinaire !
      Merci infiniment pour ton message.
      Si tu repasses à Brax, viens me voir ❤️

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  9. Merci beaucoup ,écrire n’est pas mon point fort , ce serait plutôt la lecture , je file acheter les 8 tomes car le vais partir 3 semaines chez mon fils au Vietnam et je sais qu’il me faut partir avec des munitions de lecture. Je suis en train de lire un « roman » très documenté sur la nuit du 4 Août  » l’abolition des privilèges » et je vous assure que c’est passionnant effervescent et très instructif.
    Merci Katell
    pour ce double plaisir , lecture et Création !

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    1. Je me suis amusée à faire la liste des pays que j’aurais privilégiés, si j’avais été Lucinda préparant la Saga. J’y aurais mis un pays asiatique ! Mais non, Lucinda n’était jamais où on l’attendait, et c’est parfait comme ça. Alors profite bien du Vietnam, de ta famille, et voyage bien ailleurs avec les livres !

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  10. Tu es aussi une magnifique écrivaine qui nous permet de nous enrichir par tes articles. Je n’avais pas toutes ces connaissances sur l’auteure. Demain j’attaque le tome 5… Bonne journée. Amicalement

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    1. Le tome 5 nous fait découvrir deux pays européens bien différents, des cultures tellement variées… et, je ne divulgue rien en disant qu’en fin de tome, Lucinda parle ouvertement de ses problèmes de santé, le cancer s’étant déclaré. Tu vas y rencontrer des personnages au caractère fort, très fort !! Bonne lecture Yakéné ❤

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  11. Bonjour,
    Tu me donne envie de lire cette série qui parait passionnante.
    Je viens de finir un livre passionant « la dernière fugitive de Tracy Chevalier ». C’est l’histoire d’une quaker et du réseau clandestin des esclaves en fuite et bien sur elle fait du patch ce qui nous ramène à nos passions.
    Au plaisir de se voir en Ja
    Amitiés Josiane

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    1. Le livre que tu cites est formidable ! Très bien écrit, très touchant et avec cette page historique qui nous concerne ! J’en avais parlé à sa sortie, car Tracy Chevalier fait partie de mes romancières préférées. Encore une jeune femme britannique !

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  12. Ce projet me séduit !mais vais je trouver le temps de vous suivre ?J’ai terminé les 8tomes de la saga et mes livres circulent dans la famille….

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    1. Le plus long est fait !! Puisque tu as aimé, il te reste des détails qui t’ont plu… Nous verrons ensemble comment les traduire en tissus, un grand bloc par mois est le rythme prévu. J’espère que tu pourras participer !

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  13. Comme j’aime lire ton ‘écriture’. C’est agréable, compréhensible, pleins de détails et de précisions et pas une seconde d’ennui. Tout y est. A quand ton propre roman ? Ou prend tu le temps qui nous file entre les doigts et avec tous les thèmes que tu aborde ? Merci pour ces news encore une fois et pour l’idée ce cette aventure d’un autre chemin de textile.

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    1. Parfois je rêve d’écrire un livre sur les femmes extraordinaires que je rencontre dans ma vie de quilteuse, un livre de témoignages qui réunirait quelques dizaines d’articles dispersés dans ce blog. On verra bien, plus tard peut-être ! Mais je crois que je n’aurai jamais le talent pour un roman, surtout après avoir lu cette Saga !!

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  14. Cher Katlen,
    J’ai lu l’article sur votre blog d’une seule traite. Maintenant, je vais voir si je peux acheter cette saga. Je ne sais pas s’il a été publié en tchèque, mais j’espère pouvoir le trouver en français !!!
    Je me demande souvent en lisant votre blog quand vous publierez votre propre roman. Vous avez un immense talent d’écrivain !!!
    Merci pour l’idée et j’attends avec impatience la suite de la saga des sept sœurs en patchwork !
    Ce sera un bel hommage à son auteur !!!

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    1. Je suis très touchée par ces compliments, merci Renata ! Un roman ne sera sans doute jamais d’actualité pour moi, je n’ai pas assez d’imagination, mais j’aime étudier des thèmes puis en faire un article… pour mon blog !!
      La traduction française des Sept Soeurs est très réussie, je n’ai pas trouvé d’expressions approximatives. Le vocabulaire est précis, mais pas difficile : avec ton excellent niveau de français tu n’auras aucune difficulté à en profiter !

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  15. Je viens d’installer les trois premiers tomes sur ma liseuse. Merci pour la biographie de Lucinda.

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  16. J’ai découvert cet écrivaine tout a fait par hasard en cheminant dans la médiathèque de Colomiers. En cherchant des renseignements sur Lucinda Riley, j’ai pris connaissance des Sept soeurs et de son succès aux Etats Unis… Et pas seulement car il m’a fallu attendre deux mois pour pouvoir accéder au premier tome. A chaque tome c’est un véritable voyage et une découverte autant sentimentale que touristique. Je suis entrain de lire le volume 3. Je suis sur liste d’attente pour le 4. J’adore cette attente entre chaque livre.. Merci pour cet article Katell. Bonne lecture.

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    1. Tu vas aimer découvrir les prochaines histoires Gisèle ! J’ai lu pas mal de blogs et les avis divergent pour savoir quel portrait de soeur est le plus réussi – et le plus raté. Cela montre que chaque histoire résonne de manière très personnelle. Nous aurons le temps de discuter à propos de chacune !
      Je t’embrasse Gisèle, j’espère que tu t’inscriras aussi au groupe FB !

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  17. Merci Katell pour ce nouvel article. Tu viens de réussir l’exploit de me donner envie de lire une saga. Depuis Harry Potter ( dont je n’ai pas réussi à lire plus de 50 pages) je me méfie et écarte quasi systématiquement tous les livres « dont tout le monde parle comme de chefs d’œuvre « .

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    1. Avant le tome 8, je n’aurais pas parlé de chef d’œuvre, mais d’une lecture très agréable, addictive pour moi, parce qu’il y a du contenu culturel en même temps que de la découverte de lieux que je ne connais pas. Le plaisir aurait pu s’arrêter là. La fin est si cohérente, même avec le premier tome édité 10 ans avant, que je salue la performance. Et il y a un attachement très rarement ressenti, à la fin, une plénitude telle qu’on n’ose plus lire d’autre roman pendant un certain temps… C’est un signe du pouvoir émotionnel de cette œuvre !

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  18. Bonsoir Katell j ai commencé le tome 1 . Et tout de suite dans le livre. L histoire de l ecrivaine est intéressante et touchante
    Merci
    A bientôt
    Fatna

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  19. merci pour ce joli récap de la vie de cette femme formidable j’ai lu les 7 tomes , l’histoire de ces jeunes filles est extraordinaire j’ai attendu avec impatience la sortie du tome8 , la clef du mystère !!! j’ai été un peu déçue trop de rappels des 7 tomes mais cela clos la saga et c’est très bien
    il semble que cela risque d’être repris par le cinéma ou la télé américaine à voir
    amicalement

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    1. Oui les droits ont été achetés depuis plusieurs années, nous verrons bien ce qu’il en sortira… Je souhaite une adaptation d’exception, comme pour Harry Potter… Surtout pas un truc au rabais. J’espère que mari et enfants ont un oeil là-dessus !

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