Maïté, de fil en aiguille…

En septembre 2009, les Abeilles quilteuses de sortie à SMM sont tombées en arrêt devant un sampler reprenant les carrés du livre « Motifs de patchwork – 156 blocs originaux » – édition Quiltmania. Depuis, l’idée leur trottait dans la tête…

C’est en septembre 2012 que Martine et Maïté se décidèrent à mener cette aventure de concert. Elles réunirent leurs tissus convenant à leur palette choisie, firent aussi appel aux autres Abeilles pour compléter leur gamme, puis décidèrent de la taille des blocs… Ce qui est petit est mignon, mais les blocs de Yoko Saito de 9 cm de côté étaient vraiment trop petits, elles ont donc opté pour 15 cm, ce qui conserve cet « esprit petit et mignon » tout en facilitant sensiblement l’assemblage. Nous avons admiré, semaine après semaine, l’avancée des deux samplers mais Maïté a tenu à exposer le sien pour l’exposition de Colomiers*, elle a donc forcé l’allure et le voici fraîchement terminé !

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Toujours perfectionniste, Maïté a non seulement copié des blocs de Yoko, mais aussi en a inventé une grande partie. Comme ce sampler est destiné à la chambre de ses petits-enfants, de nombreux blocs sont figuratifs pour plaire à la petite Lucie pour qui les blocs non-figuratifs ne sont pas « des vrais » dessins ! Les bandes intermédiaires ont bénéficié de la patience de Maïté, avec près de 1 500 points de nœud colonial…

Ce sampler mérite qu’on s’en approche :

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Cliquez sur les photos (désolée pour la présentation)  pour agrandir et admirer les détails ! Mais rien ne vaut de le voir en vrai, naturellement…

Encore une très belle étiquette, habile recyclage d’un bloc trop grand : 

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Même l’aiguille est brodée, on s’y tromperait…

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* Colomiers, ouest de Toulouse : exposition  du 22 au 28 mars de 10 h à 18 h, salle Gascogne (de la N 124, sortie n° 5), du Club de Patchwork Léo Lagrange de Colomiers qui fête ses 20 ans. 

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Un angle en trompe-l’œil, qui donne son titre au quilt…

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Récup’ sur un air de Jazz

Les blue jeans sont un des vêtements les plus emblématiques du XXe siècle… et cela ne semble pas changer au cours du XXIe. On en porte maintenant dans le monde entier et il y a beaucoup à raconter, de la création de la toile de Nîmes (denim) à l’emblématique Levi’s 501, du froc de travail aux podiums de haute-couture féminine…
La semaine dernière, j’ai beaucoup aimé l’article de Barbara Brackman sur les premières tentatives féminines pour porter le pantalon, bien plus commode. Cela donnait lieu a ce genre de réactions, si étroites d’esprit :

On n’a aucune envie de connaître l’homme qui fit ce dessin…
Illustration du blog « Grandmother’s Choice » de Barbara Brackman

Le bloc que j’ai fait la semaine dernière à ce sujet ne restera pas dans les annales, mais j’y ai mis mon « dress code » personnel : dans la vie quotidienne, je porte généralement un blue jean… avec n’importe quoi. J’aime bien le contraste du bleu indigo sobre avec un imprimé féminin, le nec plus ultra étant un chemisier en Liberty of London of course !

Du bleu indigo avec « n’importe quoi »,  cela fait des décennies que je m’habille ainsi !

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Hier, quand le soleil était déjà bien bas, je suis allée avec mon mari voir l’exposition du club Calicot Patch de Villeneuve-de-Rivière, tout au sud de la Haute-Garonne, près de Saint-Gaudens. Juste avant  d’arriver à La Serre-de-Villeneuve, nous étions déjà enchantés de notre petit périple : le panorama est époustouflant de beauté ! Le village est sur la petite crête qui longe la chaîne abrupte des Pyrénées, le dernier bourrelet avant les cimes ; Les Romains y avaient construit une voie et une bastide, n’en déplaise à Obélix ils n’étaient pas si fous que cela… J’ai pu passer tranquillement une bonne heure à admirer les quilts pendant que mon mari contemplait l’extraordinaire coucher de soleil, avec les Pyrénées en contre-jour et le ciel mauve-indigo-pourpre-rouge-orange-rose…

Dans la salle des Fêtes de La Serre, le club Calicot Patch expose jusqu’à ce soir leurs ouvrages de l’année. Des challenges bien choisis entretiennent la créativité, bravo à toutes ! Je voudrais surtout partager avec vous un ouvrage fait par Hélène Vispé, celle que tout le monde a envie d’avoir comme amie… A toutes celles qui se demandent que faire avec tous les blue jeans usagés, voici une réponse très artistique :

Recyclage de blue jeans et d’étiquettes tissées issues de vêtements pour répondre à un challenge de « Récup’ Art » sur le thème du Jazz. Création d’Hélène Vispé.

Si vous aussi l’art de la récup vous démange, lancez-vous, cela apporte tant de satisfaction !

La petite école rouge

Cette semaine, Barbara Brackman nous donne à faire le bloc de « La Petite Ecole Rouge », un de ces adorables blocs du patrimoine américain, pour continuer notre Sampler sur les Droits de la Femme. Elle lie  à ce symbole de l’instruction aux Etats-Unis au XIXe et début du XXe siècle la lutte de  Lucy Stone pour pouvoir accéder à l’enseignement supérieur. Irrésistiblement, cette histoire me fait penser à la série américaine Dr. Quinn, Femme médecin, qui nous plonge dans la vie de la petite ville de Colorado Springs (Colorado) dans les années 1870, là où une femme « ne devrait pas » exercer un tel métier… Dans cette série tout comme dans La Petite Maison dans la Prairie, j’ai trouvé  de quoi nourrir mon goût pour l’Histoire… et je traquais toujours les images montrant de beaux quilts ! On peut critiquer l’embellissement de cette vie de pionniers par les scénaristes, mais on voyait bien malgré tout comment s’organisait la vie dans ces villages, et en particulier l’éducation des enfants.

Dans un village tout juste né, on construisait une école constituée d’une seule pièce, qui avait aussi souvent la fonction d’église le dimanche, de salle de réunion communale, de salle des fêtes, parfois même de lieu de justice… Bref c’était souvent le seul bâtiment public.

Il se pouvait aussi que des écoles rurales se trouvent « au milieu de nulle part » de manière à ce que le plus possible  d’enfants de fermiers alentour puissent venir quotidiennement à pied, avec leur repas (réchauffé l’hiver sur le poêle). L’école portait habituellement le nom du donateur du terrain.

Exemple d’une école rurale, avec son petit clocher pour sonner l’école… et le dimanche le début  de l’office religieux. Dans l’Utah, les arbres sont assez rares, l’école est donc construite en briques rouges.

Dans ce jeune pays américain qui avançait vers le Far West, l’enseignement permettait d’intégrer les enfants des nouveaux immigrants qui parlaient de nombreuses différentes langues européennes. Les écoles, constituées d’une seule salle, réunissaient tous les enfants, garçons et filles. Souvent, il y avait même plus de filles car les garçons aidaient très jeunes dans les champs. Et qui enseignait ? C’était toujours une jeune fille, souvent à peine plus âgée que les plus grands élèves. Dès qu’elle se mariait, elle ne pouvait plus enseigner et une autre jeune prenait sa place. Cette organisation est très bien présentée dans La Petite Maison dans la Prairie ! Ces particularités sont conservées par les Amish traditionnels à l’heure actuelle où les enfants, garçons et filles réunis, reçoivent un enseignement basique jusqu’à 14 ans par une jeune fille…

Si vous comprenez l’anglais, vous aurez du plaisir à lire le témoignage de la grand-mère d’une blogueuse qui fit sa scolarité dans cette école :

Une petite école dans le Vermont

La plupart de ces écoles ont disparu (il y en avait peut-être 200 000 !), certaines cependant ont plus de chance. Des associations se créent parfois pour sauvegarder un de ces bâtiments, si chers au coeur des Américains. Ainsi, la semaine dernière, on a fait déménager une vieille école de quelques kilomètres afin de la préserver :

Avant le déménagement, la petite école de St-George, Vermont.

Construite en 1852, ce bâtiment ne pouvait être restauré sur place (terrain n’appartenant pas à la Mairie). Voir les diaporamas du déménagement du 7 novembre dernier ici ! Notez le placement des couleurs, on voit bien les barres verticales blanches qui correspondent si bien au bloc traditionnel…

The little Red Shoolhouse est devenu un symbole fort des Etats-Unis, même si la plupart d’entre elles étaient plutôt peintes en blanc ou gris. Cela dépend de l’endroit, car pour faire de la peinture rouge il faut des scories de mine de cuivre ou de fer. La recette est ancestrale, originaire d’une province de Suède, la Dalécarlie.

Ces écoles à la salle unique véhiculent notamment un fort sentiment nostalgique des communautés villageoises « à l’ancienne », quand tout le monde se connaissait et s’entraidait. Maintes variantes de blocs ont été dessinées, à l’image des diverses constructions d’écoles.

Livre sur ce symbole américain!

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Voici donc le bloc que j’ai fait cette semaine ; comme je n’ai pas de rouge dans ma palette, je me suis permis toutes les audaces. J’ai suggéré la fonction d’église en choisissant ce tissu en coquilles pour les ouvertures, ce qui suggère un peu des vitraux. J’ai surtout eu le plaisir de pouvoir utiliser pour le toit un des tissus offert par Marie-Claude Tsuruya, un tissu tissé et teint artisanalement dans le nord du Japon, là où vit sa belle-famille. Ce sampler dédié aux droits des femmes rend ainsi hommage à une de mes amies aussi !

Toujours, la galerie Flickr avec les blocs des participants à ce sampler : http://www.flickr.com/groups/grandmotherschoice/

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Sampler en cours

Je me réjouis, chaque samedi après-midi, de découvrir le Bloc de la Semaine du Sampler Grandmother’s Choice  – To recall the Fight for Women’s Rights (Le choix de Grand-Mère – Pour se souvenir du combat pour les Droits des Femmes).

A quelques jours d’un vote majeur aux Etats-Unis, c’est le moment de se souvenir du combat des suffragettes pour que les femmes soient reconnues citoyennes à part entière. Et j’en profite pour faire un petit récapitulatif des premiers blocs de mon Sampler fait en très bonne compagnie virtuelle (voir ici la galerie Flickr du Groupe, nous sommes actuellement 296 inscrits) :

Je suis contente de cette gamme originale de tissus majoritairement issus de collections de Dear Stella, avec quelques japonais et autres tissus asiatiques. J’ai souvent la tentation d’ajouter des rouges (bordeaux ou rouille) mais je n’ai trouvé aucun tissu qui me convienne et je crains de casser cette harmonie un peu singulière. Ces blocs seront encadrés de bandes blanc cassé (tissu uni Kona Snow).

Plus que 40 blocs 😉

Je dois dire que depuis quelques jours, il règne sur le groupe Flickr un calme inhabituel ; de très nombreuses quilteuses vivent dans la partie nord-est des Etats-Unis, là même où règne encore le chaos à la suite du passage de la terrible tempête Sandy. Les Américains, l’esprit toujours pionnier et combatif, se retroussent les manches pour réparer au plus vite les outrages. Je suis de tout coeur avec vous les amis.

De nombreuses Françaises suivent ce projet. N’hésitez pas à nous rejoindre, vous avez tous les blocs expliqués des semaines précédentes –avec une page d’histoire sur les Droits de la Femme– sur le blog créé par Barbara Brackman :  http://grandmotherschoice.blogspot.fr/

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Un bloc spécial pour le sampler sur les Droits de la Femme

La semaine dernière, les Abeilles et moi-même étions fort occupées au Salon des Loisirs Créatifs de Toulouse. Quel plaisir de partager avec les visiteurs la magnifique exposition « A pois ou à rayures » ! Je vous en reparlerai bientôt, vous pouvez en voir déjà  de belles photos ici par exemple.

Stand France-Patchwork au Salon des Loisirs Créatifs de Toulouse (18-21 octobre 2012)

Un autre stand, juste à l’entrée, a particulièrement retenu l’attention : l’expo-vente des broderies afghanes par l’association créée par Pascale Goldenberg, tenu avec brio par Françoise Rouppert et des bénévoles de la Haute-Garonne. En bref, il s’agit d’aider des femmes d’Afghanistan à acquérir une petite indépendance financière et favoriser la scolarisation des filles tout en conservant une très belle tradition de broderie. Pascale et ses amies récoltent des broderies (souvent carrées, mais de nouveaux formats sont maintenant disponibles), les paient et les revendent, principalement en France et en Allemagne via leur Association  DAI. Les résultats sont là, ces femmes peuvent ainsi obtenir un petit pécule pour payer le médecin ou autres dépenses vitales. Des femmes aident d’autres femmes, c’est le sens de cette initiative.

Les lecteurs anglophones trouveront un dossier explicatif ici. English readers can find  here a file about this association.

Je me suis offert plusieurs carrés, ainsi que cette belle frise !
(La brodeuse s’appelle Fatuba)

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En plein dans mon aventure avec les quilteurs (oui, des hommes font aussi cet ouvrage !) qui suivent le sampler proposé par Barbara Brackman et au vu de mes tissus volontairement « ethniques », je ne pouvais que soutenir concrètement l’initiative de Pascale ! Le bloc de cette semaine est donc dédié aux femmes afghanes, dont la condition est certes moins catastrophique que du temps des Talibans au pouvoir, mais toujours très difficile.

Le bloc d’origine s’appelle « Rocky Road to Kansas », la route rocailleuse -pleine d’embûches ?- vers le Kansas. Il évoque aujourd’hui pour moi la difficile route des femmes afghanes (et aussi tant d’autres malheureusement) vers l’éducation, la considération… bref une place digne dans leur pays. Alors je rebaptise exceptionnellement ce bloc « Rocky Road to Kabul »
La brodeuse de ce carré s’appelle Benapha.

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Vous pouvez voir ici mon album de blocs « Grandmother’s Choice ».

Marie et Michel

C’est l’histoire de Marie qui, après des années de réunions hebdomadaires de « patch & tchatche » autour d’une tasse de thé, décide d’ouvrir avec une amie un magasin dédié au patchwork faisant également salon de thé. Ainsi est né « Le Thé à Coudre » à Mérignac, du côté de Bordeaux, lieu de rendez-vous incontournable pour de nombreuses passionnées de la région.

C’est aussi l’histoire de Michel, son mari, qui décide d’essayer de coudre lui aussi un bloc après sa visite à Ste-Marie-aux-Mines en 2009 ; il en a envie à force d’admirer tant de quilts et de voir toutes ces femmes tirer l’aiguille dans la bonne humeur ! S’ensuit son implication dans le magasin en remplacement de la partenaire de Marie et la décision de commencer fort : il s’attaque au Sylvia’s Bridal Sampler*, un grand quilt imaginé à partir de la saga de Jennifer Chiaverini** ! On lui prédit un abandon rapide, mais c’est sans connaître la pugnacité de Michel et le plaisir authentique qu’il prend à la couture à la main… Sitôt fini, c’est sur le mythique « Dear Jane » qu’il jette son dévolu… Il suit le plus fidèlement possible les couleurs de l’original, travaille seul ou en groupe au Thé à coudre… Son top, presque fini, l’a suivi jusqu’à Toulouse la semaine dernière :

Voici le couple sur leur stand avec le Dear Jane en cours de Michel. Je l’ai regardé très attentivement (le top ;-)), il est vraiment très bien cousu !

Merci à vous deux pour votre accueil, à l’année prochaine au Salon de Toulouse… ou peut-être bien avant, qui sait ?

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* Livre en français, avec les explications des 140 blocs, édité aux Editions de Saxe.

** Série de romans, voir ici.

Le charme des ikats

Les tissus « ikat » ont un charme fou. Bien avant de connaître ce nom, j’étais attirée par ces effets fuyants et lignes incertaines qui tranchaient avec les rayures ou  écossais occidentaux bien délimités.

Dans cette pile de tissus, il y a de nombreux imprimés imitant l’ikat, regroupés au milieu. C’est ma réserve pour le Sampler des Droits de la Femme, appelé aussi Grandmother’s Choice.

L’ikat est un procédé de teinture & tissage à plusieurs variantes ; le principe est qu’on préserve de la teinture en nouant à intervalles réguliers les fils de chaine et/ou de trame AVANT le tissage. On retrouve cette technique surtout en Indonésie, mais aussi en Amérique Latine, en Asie centrale, au Japon… 

L’ikat de chaine est le plus simple. On ligature les fils de chaine tendus et on les teint, avant tissage. L’ikat de trame est plus délicat car on doit préparer le fil de trame en aller/retour sur un cadre de la taille du futur tissu, le ligaturer, le teindre, le dérouler avant de le tisser sur la chaine unie. Quant à l’ikat double, c’est la combinaison des deux techniques.

 Le tissu de gauche est un imprimé que j’adore, j’en avais acheté 2 mètres il y a des lustres et j’en ai mis dans des dizaines de quilts ! Il ne m’en reste qu’un petit bout… Il imite un tissu typiquement japonais, le kasuri, nom japonais de l’ikat. Il était vendu également en rouge, peut-être en avez-vous ? Les deux tissus de droite sont chers à mon coeur, ce sont d’authentiques kasuri teints à l’indigo qui m’ont été offerts par mon amie Marie-Claude de la Chambre des Couleurs.

La Diva du scrap quilt, Bonnie Hunter, vient de passer quelques jours en Indonésie et elle en rapporte un reportage sur la fabrication de ces tissus. Même si vous ne comprenez pas l’anglais, vous voyez sur ses photos comment les fils sont ligaturés pour les préserver par endroits de la teinture.

De mon côté, à défaut de pouvoir acheter de vrais ikats en grande quantité, je me contente donc d’imprimés, dont quelques faux-ikats donc, pour faire le sampler sur les Droits de la Femme (voir la pile ci-dessus) et j’y prends beaucoup de plaisir :

Un début qui me plaît bien !

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Vous pouvez admirer les blocs des participantes ici sur Flickr !

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Les Droits de la Femme

Nous sommes déjà de nombreuses Françaises à avoir décidé de suivre pendant une année des épisodes d’Histoire des Droits de la Femme, distillés samedi après samedi par la grande historienne du Quilt Barbara Brackman. Cet hebdo-blog ne nous laissera pas inactives puisqu’à chaque page d’histoire correspondra un bloc à coudre.
  Toutes celles qui vont se lancer dans ce joyeux travail cherchent leur gamme de tissus, fouillent dans leurs tiroirs, rendent visite à leurs magasins préférés… Et puis il faut finir par se décider !
  Après moultes hésitations, je vais faire ce sampler avec des tissus qui ne rappellent aucunement le début du XXe siècle, maintes quilteuses s’en acquitteront bien mieux que moi. Honneur aux jeunes femmes de la maison, je vais faire plaisir à mes filles en utilisant des tissus plutôt modernes, plutôt ethniques…  Inspiration des tissus achetés au printemps dernier sur un vrai coup de foudre pour la styliste Dear Stella (gammes Indochine et Maasai Mara principalement) :

En France, nous n’avons eu le droit de vote qu’en 1944, ce sera donc avec l’achèvement de ce quilt en 2014, une manière de fêter les 70 ans de cette avancée (tardive !) de la condition féminine française.

Illustration trouvée dans le blog 1-Jour

Ces tissus d’inspirations diverses me rappelleront aussi, tout au long du Sampler, qu’encore et toujours il y a beaucoup à faire pour la dignité des femmes dans le monde.

Certains tissus disparaitront peut-être de la pile, d’autres les rejoindront certainement, notamment des tissus japonais, ikats ou indigo…  A voir où l’inspiration me portera !

Rendez-vous donc sur le blog Grandmother’s Choice dès le 1er septembre pour découvrir la première histoire choisie par Barbara Brackman…et le bloc qu’elle nous propose of course !

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Vous pouvez lire ici le premier article paru dans la Ruche des Quilteuses à ce sujet. Je ne suis pas du genre à crier cocorico à tout-va, mais je suis très heureuse de voir que plusieurs Françaises sont aussi partantes pour ce BOW (Block Of the Week, autrement dit un bloc par semaine) :

France : http://passionpatchwork.wordpress.com/
Mamifleur : http://mamifleur.canalblog.com/
Céline : http://lespetitsbonheursdeceline.over-blog.com/
Aline : http://www.alinepassionpatchwork.com/
Joséphine : http://newsdelaferme.canalblog.com/
Claudine : http://papillonvole.canalblog.com/
Domy : http://robertetdomy.canalblog.com/

Badiane (Marie-Christine)
Cathybon
Patchie13
Ma sans Pa (Américaine en France ?)

J’ai établi cette liste à partir des inscrites sur Flickr, si vous le souhaitez nous pouvons continuer à nous « repérer » mutuellement grâce à nos noms, pseudos… et notre langue ! Quoique l’usage de l’anglais est, dans ce groupe, tout de même bienvenu… Alors ensemble, suivons les épopées des Droits de la Femme avec Barbara Brackman dès samedi 1er septembre !

Encore une bonne idée de Barbara Brackman

L’année dernière, dès le 1er Janvier 2011, Barbara Brackman célébrait à sa façon les 150 ans du début de la Guerre de Sécession, telle que nous l’appelons en France (Civil War pour les Américains) : ce fut, pour des centaines de quilteuses à travers le monde, l’occasion de suivre des articles passionnants postés par cette historienne renommée, et aussi bien sûr de faire un Sampler qui restera cher dans leur mémoire. 52 blocs, un par semaine, ont jalonné cette année-là. C’est ensuite l’assemblage, le quilting… Mes amies Abeilles (Martine, Karine) qui ont partagé cette aventure en sont à cette étape, puis Isabelle qui les a rejointes en route  avance ses blocs. Courage les filles, bientôt la récompense d’un superbe ouvrage !

L’année dernière donc, quelques Françaises ont relevé ce challenge du Civil War Quilt : France A., qui ajoute des blocs pour en faire un Sampler extraordinaire Mamifleur qui a très élégamment assemblé ses petits blocs (12 cm) —  Patchie, qui a cousu d’extraordinaires mini-mini-mini-blocs de 5 cm seulement… Beaucoup de participantes françaises sans doute m’échappent… C’était en tout cas un événement dans le monde du patchwork traditionnel, un livre paraîtra prochainement sur ce thème.

Eh bien Barbara Brackman la tentatrice nous propose une nouvelle aventure ! En voici le thème :

Bref, vous l’avez sans doute compris, elle va nous conter l’histoire des Droits de la Femme, les combats des Suffragettes, des Féministes… Elle ne parlera pas de la France, mais nous apprendrons beaucoup sur la détermination des femmes américaines, britanniques et autres femmes du monde anglophone.

Le mois de septembre est, avec celui de janvier, un mois de bonnes résolutions : pourquoi pas celui de faire partie de l’aventure du Grandmother’s Choice ?

Le premier bloc sera dévoilé le 1er septembre sur le nouveau blog (ici) spécialement dédié à ce thème. Vous avez le temps de cogiter, choisir votre gamme de tissus… Oui, moi aussi je suis fortement tentée !…

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Les illustrations viennent du blog de Barbara Brackman.

A « Circle of Friends » pour Barbara Brackman

Martine, Karine, puis Isabelle sont des Abeilles qui ont beaucoup travaillé cette année sur un projet lancé par Barbara Brackman, le Civil War Quilt, un merveilleux sampler évoquant la Guerre Civile américaine : nous vous en avons déjà relaté la progression*.
Parallèlement, via le groupe Flickr, Becky et Dustin ont organisé un appel aux volontaires pour offrir un bloc en vue d’un quilt à offrir à Barbara Brackman, en remerciement pour son travail. Voici le résultat, absolument superbe :

C’est le fruit d’une collaboration internationale (d’Australie, Canada, France, Allemagne, Malaisie, Pays-Bas, Portugal et des Etats-Unis bien sûr)  dont fait partie Martine ; je reconnais son bloc au milieu de l’avant-dernière rangée…

Que ce « Circle of Friends » soit un exemple pour l’année 2012 ! Je vous souhaite beaucoup de joies partagées avec les quilteuses de votre entourage, votre club ou votre « ruche », mais aussi de belles rencontres réelles ou virtuelles, avec la constante envie de partager nos ressemblances et nos différences.

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*Articles précédents  parus dans La Ruche des Quilteuses sur le Civil War Quilt :

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