Avant d’entrer dans le sujet, permettez-moi de dire toute ma compassion pour les personnes qui subissent les inondations dans la région de Carcassonne que je connais bien.
Entrer chez Patricia Belyea, c’est expérimenter un joyeux mélange d’influences occidentale et extrême-orientale. Sa maison est comme elle, non conventionnelle, accueillante, sympathique… surtout pour une quilteuse ! Imaginez une immense pièce à vivre, avec plus de la moitié consacrée à un atelier ! Plusieurs tops en cours sont sur les murs, en attente de finition.
Patricia enseigne les courbes depuis plus de 5 ans, y compris en Europe au Festival des Quilts de Birmingham. Elle enseigne surtout un peu partout aux USA, y compris non loin de chez elle à La Conner où elle loue un bel espace qu’elle aménage avec ses tissus et son univers, pour le plus grand bonheur de ses stagiaires. Patricia a l’art et la manière de sublimer en rondeur des tops déjà superbes avec un travail de précision très minutieux, à la japonaise, complètement différent de celui que je pratique (je travaille de façon bien plus spontanée). Voici ce qu’elle fait en ce moment :
Après l’apéritif, nous avons laissé les hommes discuter entre eux et sommes allées visiter son espace professionnel. Son magasin se trouve sous l’habitation, pas vraiment en sous-sol puisque le terrain est en pente. Il est plein de centaines de tissus Yukata. J’ai eu l’occasion de vous en parler dans le magazine des Nouvelles de juin dernier (n° 137) et vous avez été très nombreuses à admirer la couverture de ce numéro montrant un de ses quilts ! Plus récemment encore, six pages lui sont consacrées dans le nouveau Simply Moderne. Patricia a le vent en poupe !
Son livre mérite qu’on le lise attentivement, il est rempli de trucs originaux, de points de vue différents, tout simplement parce que Patricia n’a commencé à quilter qu’à 50 ans et, autodidacte, elle a trouvé seule des manières de travailler très personnelles. Elle y montre des utilisations faciles mais néanmoins spectaculaires de ses tissus de kimonos anciens. Je vous en ai déjà parlé avec enthousiasme et vous pouvez trouver dans Les Nouvelles n° 137 un modèle expliqué extrait de son livre. Qu’ils sont beaux (ses tissus, ses kimonos, ses quilts) !!
Vous me pardonnerez, nous étions en visite amicale et je n’ai pas fait de photos, celles qui sont dans cet article proviennent du site de Patricia, Okanarts.com et de son compte Facebook. Patricia a cependant fait un portrait avec son téléphone pour immortaliser notre venue :
Et LeeAnn, nous a prises, Patricia et moi :
J’apprécie beaucoup Patricia, gaie comme un pinson, virevoltant, heureuse de partager son univers ! La vie n’est pas plus, pour elle que pour d’autres, un long fleuve tranquille, mais elle est combative, positive… J’aime cette femme !
Si vous êtes à Seattle, il faut d’abord contacter Patricia avant de vous rendre à son magasin, ouvert sur rendez-vous, voyez toutes les coordonnées ici : https://okanarts.com/contact/. D’origine canadienne, Patricia comprend le français.
Malgré ma petite fatigue ce soir-là (le décalage horaire n’était pas absorbé), nous avons grandement apprécié l’accueil chaleureux de Patricia et son mari, l’ambiance décontractée de cette belle soirée… A charge de revanche, nous attendons ta visite en France Patricia !
Que nous réserve mardi prochain ? Nous rendrons visite aux Patriarches !
Until later, à mardi prochain,
Katell