Je vous l’ai déjà dit, le conte pour enfants de Valériane Leblond The Quilt m’a séduite. Il raconte avec poésie l’arrachement d’une famille du Pays de Galles aux alentours de 1900 vers une vie meilleure, vers leur Terre Promise, les États-Unis. Et bien sûr, il est question d’un quilt.
Une suite impromptue s’est imposée à moi comme dans un rêve, tandis que je préparais mon quilt Diabolical Jane ; la petite Gwen a grandi dans le pays qui est désormais le sien. La famille Lewis vit dans une vallée fertile non loin de l’Ohio River. Leurs voisins sont les Jones, Llywelyn et Enid, avec leurs trois grands fils Rhian, Brieg et Dylan.
Ma petite suite n’aura jamais le charme du conte de Valériane, il y manque ses merveilleuses illustrations et sa touche bien à elle. Pour ne pas rendre la lecture trop aride, je l’ai tout de même agrémentée de quelques images, parfois décalées.
Redevenons enfant le temps de cette lecture, tout devient possible, voyageons dans l’espace et le temps grâce aux simples mots, c’est ma seule ambition !
Katell

Ceci est une fiction. Toute ressemblance a un sens…
Juin 1909
Bien sûr, je me sens bien chez moi, dans la vallée où mes parents ont choisi de s’installer quand j’étais toute petite. J’ai appris à lire, écrire et compter dans la petite école rouge située à un mile de chez nous. Mon petit frère Tom, 11 ans, y va encore le matin, mais ce qui lui plaît, c’est le travail à la ferme. Père commence à se faire vieux, il a mal partout ; Tom reprendra les terres cultivées de notre famille. La ferme Lewis a bien grandi depuis notre arrivée voilà 12 ans et nos légumes se vendent bien au marché de la ville voisine, à Marietta.
Ce que j’aime le plus, c’est lire de belles histoires… et coudre : la voisine et meilleure amie de Mère, Enid Jones, m’a appris à faire des vêtements, les ajuster pour les rendre bien seyants. J’aimerais devenir modiste en ville, ou bien vendre des livres.
Mère et moi avons découvert ensemble, grâce au Cercle de Femmes Galloises animé un vendredi par mois par Enid Jones, comment faire du patchwork à l’américaine. Oh c’est très intéressant, au lieu de coudre de grandes pièces en médaillon comme au Pays de Galles, nous pouvons utiliser des tas de petits bouts de tissus variés que nous organisons en blocs. Un bloc, c’est une petite unité de patchwork qu’on assemble à d’autres similaires. C’est très beau et très moderne !


Septembre 1909
Le mois dernier, le jour de mes 17 ans, ma vie a changé. Je ne suis plus une jeune fille insouciante depuis que Dylan, le troisième fils de nos voisins Llywelyn et Enid Jones, m’a déclaré qu’il souhaitait faire sa vie avec moi – et moi aussi, car je l’apprécie depuis toujours ! Oh je sens que je deviens adulte ! Nous avons beaucoup parlé, nous nous sommes découverts autres que les simples enfants que nous fûmes, courant dans les bois alentour, jouant dans la grange, courant après les poules… Nous avons déclaré nos intentions à nos parents, ils en étaient heureux mais ne semblaient pas surpris ! Le mariage se fera donc en avril prochain, au moment où les hirondelles reviennent nicher dans la grange.
Si moi je sais que j’aime les livres et les tissus, Dylan sait qu’il veut aller vivre dans une ville moderne… et dans l’Ouest. Oh quelle idée aventureuse, ça me fait un peu peur. Jamais je n’y aurais pensé, mais après tout pourquoi pas ? Dylan voudrait aller aussi loin qu’au bout de la terre, au bord de l’Océan de l’Ouest. Il avait lu que San Francisco était une belle ville… avant le terrible séisme d’il y a 3 ans. Trois milles morts, a-t-on lu dans le Marietta Times… Oh non, je ne veux pas vivre là où tremble la terre ! Aller vers l’Ouest, je veux bien, mais un peu moins loin quand même…

Je lis le Marietta Times presque tous les jours, mais en décalé, car c’est Dylan qui le reçoit et me le cède après l’avoir lu. Je fais la lecture à Mère qui ne voit plus très bien et qui n’a jamais su lire d’ailleurs.

– Oh Mère, une femme médecin a exercé pendant 42 ans dans le Colorado et elle vient de mourir. Elle était très connue et appréciée, disent-ils dans le journal. Je n’ai jamais vu de femme médecin, comment est-ce possible ? Crois-tu que nous puissions être aussi intelligentes que les hommes ? Moi je crois que oui. Dylan est un homme intelligent, mais parfois il dit des choses bêtement comiques !
– Ma Gwen, c’est un secret encore bien gardé… Tu verras, Dylan croira diriger sa vie mais c’est toi qui le conduiras où tu veux si tu t’y prends bien. Mais dis-moi, ton mariage va vite arriver, Enid a prévu une réunion du Cercle le 15 du mois prochain pour commencer ensemble ton quilt de mariage. Réfléchis-y, tu es assez douée pour choisir ton bloc et animer le Cercle cette fois-ci. Enid est sûre que tu te débrouilleras parfaitement.
Oh, tant de choses à prévoir. Puisque je ne veux pas aller à San Francisco, il faut que je propose une autre destination à Dylan. Alors je réfléchis. Oh la femme médecin vivait à Colorado Springs, ce doit être une bien belle ville pour que les gens acceptent de se faire soigner par une femme !
Quant au quilt de mariage, j’ai ma petite idée. La semaine dernière, j’ai vu dans la gazette un bloc qui s’appelle « l’étoile de Jane« . Un nom banal pour une bien belle étoile. Mon quilt de mariage sera l’occasion d’utiliser le magnifique coupon de tissu de coton que j’ai reçu pour mes 15 ans : 4 yards du plus beau bleu indigo que je connaisse, en coton de l’Alabama ! Oh j’imagine bien les étoiles de Jane en divers tissus jaunes sur le fond indigo ! Oh que je suis heureuse de ces préparatifs !
Je vais donc demander à chaque quilteuse d’apporter des tissus jaunes de leur panier de chutes. Je vais leur préparer les gabarits en carton, un carré de trois inch pour le centre et les coins du bloc, puis un triangle pour faire les pointes d’étoiles, à couper en jaune et indigo. Chaque étoile fera donc 9 inch et pour ma Pluie d’étoiles, je souhaiterais avoir 6 rangées de 5 blocs. Trente étoiles, n’est-ce pas trop demander au Cercle ? Je dois voir avec Enid.

Oh et je sais comment j’appellerai ce bloc d’étoile : OH Star ! Il paraît que je dis oh à tout bout de champ. L’aviez-vous remarqué ? Oui, vraiment ? Au début, je faisais exprès, car nous habitons dans l’État de l’Ohio et ça me faisait rire, OH !
Novembre 1909
Partir sitôt mariée, au moment où les hirondelles reviendront nicher dans la grange, en ai-je vraiment envie ? Je suis bien attirée par la vie moderne en ville, et Marietta, tout près de chez nous, c’est déjà bien, non ? J’aime tellement me promener le long de l’Ohio et rêver en voyant les bateaux à fond plat qui vont vers l’Ouest, aller chercher des livres à la bibliothèque, acheter des tissus à la mercerie générale. Marietta, c’est un bien joli nom pour une ville ! C’était ici un territoire français jusqu’en 1803 ; Marietta fut baptisée en l’honneur de Marie-Antoinette, la pauvre Reine que des Français ont décapitée, quelle horreur.
Décembre 1909
J’ai assemblé les trente étoiles et je commence le quilting. Oh zut, flûte et crotte de bique, un tissu jaune a été cousu à l’envers ! Faut-il tout défaire ? Qui donc a mal fait son travail ? Je remarque soudain que c’est un tissu de Mère et ma colère tombe. Oh la pauvre, sa vue baisse encore. Et puis elle a toujours dit qu’elle préférait coudre la flanelle de laine plutôt que le coton, car on ne peut pas se tromper, il n’y a ni endroit ni envers. Alors je vais garder cette petite erreur et je crois bien que ce bloc sera mon préféré, quand je me blottirai dans ce quilt, loin de Mère, là-bas dans l’Ouest.
Février 1910
L’hiver fait rage. Après la neige, c’est la pluie. L’Ohio River est sortie de son lit et les inondations sont impressionnantes à Marietta. Cela arrive tous les 2 ou 3 ans, c’est terriblement décourageant. Heureusement, notre maison est assez loin de l’Ohio, mais ça me rappelle les dévastations après la tornade en 1902, le toit de notre grange avait eu un gros trou et tout dedans fut anéanti. Je déteste la terre qui tremble, je déteste les tornades, je déteste les inondations. Je déteste ressentir les douleurs des autres, même inconnus. J’ai si peur de la violence de la nature et des hommes.




Mars 1910
Si nous partons vraiment vers l’Ouest, pourquoi pas Colorado Springs ? Dylan et moi en avons longuement parlé, c’est presque décidé ! Je suis allée me renseigner à Marietta et c’est finalement bien simple d’y aller en temps normal : de Marietta on va jusqu’à Saint-Louis (Missouri) soit en bateau sur l’Ohio, soit en train, et là on a un autre train vers Denver (Colorado), Springs est la gare juste avant cette grande ville. Mais avec le pont de chemin de fer de Marietta emporté lors de l’inondation et la rivière encore non navigable, il faudra aller prendre le train à Athens, terminus temporaire des trains vers l’Ouest, le temps de la reconstruction.



Dylan veut bâtir des maisons en bois ou en pierre, mais des maisons modernes. A Colorado Springs, on peut avoir l’eau qui coule d’un robinet chez soi ! De plus en plus, les gens modernes ont une pièce consacrée à la toilette. Pour l’électricité, il faudra attendre, malgré les célèbres expériences très bizarres de l’inventeur Nikola Tesla à Colorado Springs il y a 10 ans, qui cherchait le moyen de transmettre l’électricité partout dans le monde à bas coût. Ce sont autant de domaines qui enthousiasment Dylan. Il faudra travailler dur, mais Dylan est un pur-sang gallois, ça ne lui fait pas peur et en ville, on trouve toujours du travail quand on est fort et courageux. Après avoir beaucoup lu sur le sujet, il est d’accord d’aller dans les montagnes, à Colorado Springs, il a confiance en moi et en sa bonne étoile (de l’Ohio ?).
Mes parents m’ont fait quitter notre terre natale par nécessité et c’était la même histoire, tristement banale, pour les Jones et tant de compatriotes. Nous sommes venus en Ohio parce que la communauté galloise permet de faciliter l’installation en nous réconfortant avec nos petites habitudes, nos fêtes, notre langue, notre cuisine. L’autre communauté la plus proche est Amish, ils sont très gentils mais un peu vieux jeu : au lieu de faire des quilts américains modernes en coton, les femmes préfèrent coudre des couvertures qui ressemblent à mon bon vieux cwilt du Pays de Galles, en flanelle de laine, tout en utilisant cependant les blocs américains.


L’hiver se termine, mon quilting aussi. Il sera prêt pour le mariage. J’entends Dylan qui s’entraîne à jouer au fiddle avec ses frères, il sait que j’adore danser !
Avril 1910
Les hirondelles sont arrivées pour nicher dans la grange. Dylan et moi sommes unis et heureux, notre voyage vers l’Ouest est imminent. Notre communauté galloise est chaleureuse, mais elle ne correspond pas à la vie dont nous rêvons tous deux. Quand nous serons installés à Colorado Springs, je ferai un nouveau quilt, il s’appellera Jane-quelque-chose, parce qu’après tout L’étoile de Jane, qui illustre le début de ma vie d’adulte, ce n’était pas mal du tout comme nom de bloc. Selon mon humeur, je l’appellerai peut-être Dear Jane, Calamity jane ou Diabolical Jane, comme si le quilt était pour une secrète amie ou une sœur que je n’ai pas eue, qui serait fière et rebelle… Oh j’y mettrai beaucoup de tissus fleuris, très modernes ! Colorado Springs attire les artistes par son climat sec et la beauté de son paysage, je suis sûre que j’y trouverai aussi de beaux cotons américains pour mes quilts.
Ici, on ne croise presque plus d’Iroquois, car nous les Blancs, nous prenons toute la place en Ohio. Dans l’Ouest, de terribles guerres ont massacré les Indiens au siècle dernier mais il y a heureusement des survivants. Colorado Springs est connue pour ses sources très minéralisées et bienfaisantes, que que les Blancs ont ôtées aux Indiens. Même si je suis fière d’être Américaine, j’ai un malaise au sujet de la confiscation de leurs terres qui sont toute leur richesse. Après tout, nous sommes chez eux. Comme j’ai l’intention de faire partie d’un Cercle de Quilteuses à Colorado Springs, j’espère m’y faire aussi une amie cheyenne, fière et rebelle. Les Indiennes du Colorado font-elles du patchwork ? Ou restent-elles complètement séparées de notre vie citadine, parquées dans leur réserve ? Que de choses à découvrir, que de nouvelles personnes à rencontrer ! Oh il me tarde maintenant de partir vers l’Ouest ! Encore une semaine de préparatifs, de célébrations, d’adieux…
Quitter nos familles et nos amis est un crève-cœur. Malgré la crainte angoissante de ne plus jamais les revoir, oh comme un mustang, je piaffe d’impatience d’aller loin vers l’Ouest avec Dylan, vers cette nouvelle vie pleine de promesses, une vie d’Américains que nous sommes devenus. J’ai moins peur de tout, j’ai confiance en notre avenir et j’éprouve de la gratitude pour la vie. Dylan prendra avec lui son fiddle et ses outils ; moi aussi je partirai avec peu de choses, avec le quilt Pluie d’étoiles de l’Ohio fait pour notre mariage, et peut-être mon cher souvenir d’enfance, le vieux cwilt mité rouge et noir… Je n’ose le demander à Mère, mais peut-être devinera-t-elle mon envie ?
Gwen Lewis Jones,
une jeune Américaine pleine d’avenir

Quel plaisir de lire les aventures de cette jeune américaine, quand au » Diabolical Jane » il me tente beaucoup. Je le trouve superbe. Un grand merci pour tous ces partages.
Bonne journée
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Ce quilt plaît beaucoup, je suis ravie que beaucoup d’autres quilteuses françaises vont le faire aussi ! Il permet d’utiliser tous styles de tissus, de mofifier les dimensions… Chaque quilt sera unique.
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merci Katell j’ai oublié où j’étais . je suis partie avec Gwen !!!! bonne journée bises
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merci Katell j’ai oublié où j’étais. J’ai suivi Gwen !!! bonne journée bises
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Ah que ma journée débute bien à la lecture de cette histoire ! merci …l’imagination , la création on ne nous privera pas de tout cela , …. 🙂 🙂
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Je te souhaite de bien conserver toute la journée cette bonne énergie !
J’écris et je quilte + en ce moment, ça fait du bien, alors que tant d’autres choses nous sont confisquées…
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excuse moi le commentaire apparaît 2 fois problème d’informatique !
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Parfois ç’est capricieux…
Pas grave, et bonne journée Mony !
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Bonjour Katell! Je viens de commander le conte de Valériane il y a 2 jours et ton mail de ce matin me pose un gros problème: devrais-attendre l’arrivée du conte pour lire ton mail en entier?En tout cas merci de m’avoir fait découvrir cette artiste dont j’aime tellement la poésie. ,Ses calendriers me ravissent depuis 6 ans ( avec en prime les patchworks) Merci aussi à toi pour tout ce que tu partages dans tes articles qui sont passionnants 😀
Une petite brise souffle ce matin sur la rade de Brest…bonne journée 😊
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Surtout ne t’inquiète pas, je ne me suis pas permise de montrer d’autres dessins du livre que l’unique montré par Valériane elle-même sur Facebook. Tu auras la découverte intégrale de son histoire et de sa poésie. Ma « suite » est une fantaisie indépendante, je ne veux surtout pas faire d’ombre à Valériane, au contraire !
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Je n’avais aucune inquiétude…et j’ai craqué évidemment , ne résistant pas à l’envie de lire l’histoire que tu as écrite et qui m’a passionnée , et merci pour le plaisir de cette lecture ✨
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Je ne connais pas le texte de Valériane Leblond, mais j’ai pris un immense plaisir à lire tes mots et espère la suite, un vrai régal!
D’autant plus que le « Diabolical Jane » m’avait tenté dans l’article précédent.
Encore merci et comme toujours BRAVISSIMO
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Anne, j’ai eu cette idée devant la frustration des nombreuses quilteuses qui ne peuvent pas lire en anglais. Je ne peux pas me permettre de traduire le livre, je n’en dis pas plus que la revue de presse. Ma petite histoire est donc indépendante, mais je suis très reconnaissance d’avoir reçu cette inspiration !
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Merci Katell pour cette jolie histoire j’ai adoré commencer ma journée en la lisant..
Belle journée à Toi et Merci encore…
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La petite Gwen a fait son chemin… J’ai beaucoup aimé écrire son histoire, encore plus la partager ce matin !
Bonne journée Dan !
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Merci pour ce voyage . Bravo pour votre site à chaque visite je me régale.
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J’essaie de varier les plaisirs, mais c’est la première fois que j’écris une petite fiction.
Merci Marig !
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Bonjour
J’aime beaucoup cette histoire.
J’avais déjà envie de faire un diabolical Jane après votre précédent post mais maintenant j’ai envie de le commencer aujourd’hui car on vit en ce moment un monde qui change comme change la vie de votre héroïne qui part vers l’ inconnu.
Merci et bonne journée.
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Aujourd’hui est un bon jour ! Ne pas remettre au lendemain le plaisir de commencer un quilt… C’est si bon pour la santé !
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Bonjour Katell et les autres lectrices de ton blog.
Je suis également enfermée dans mon petit atelier, agrémenté du son de France Culture et de Netflix. J’y ai vu une série ponctuée de quilts magnifiques très contry. Avec au final un quilt illustré de bouts de la vie de l’héroïne. C’est une série d’une saison : » captive ».
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Merci pour ce moment d’évasion .
Le plaisir fût très grand et va embellir la journée….confinée !
Plein de souhaits pour vous qui avait tant de talent.
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C’était un petit vent de liberté, nous qui en manquons !
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Oh Katell, que tu me ravis avec cette très jolie histoire. On retombe en enfance 😃.
Tu as vraiment un don pour l’écriture… Comme pour le patch d’ailleurs. Surtout continue à nous ravir avec tes posts.
Je retrouve dans cette histoire un mélange de tout ce qui doit remplir ton esprit: -le livre de Valériane – les étoiles de FP ( quand j’ai vu la photo, j’ai eu comme une impression de déjà vu !)- le quilt de la route 66 (que je délaisse malheureusement, les journées n’étant pas assez longues). Un immense merci à toi. Pourquoi n’ecrirais tu pas de belles histoires comme celle ci. Elle nous fait tout oublier au moins pendant ce temps de lecture. Je t’embrasse et te souhaite une excellente journée.
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Tu as repéré toutes mes inspirations ! Mille mercis pour ton appréciation.
C’est la première fois que je m’essaie à la fiction. Cela m’a bien plu ! On verra bien si l’inspiration vient pour d’autres histoires. Mais dans le monde du patchwork, je crains fort de ne jamais égaler Jennifer Chiaverini… Quel dommage, elle n’a jamais été traduite en français, ses dizaines de romans sont autant de bouffées d’oxygène, de renseignements historiques, d’humanité dans le monde du patchwork…
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OH ! mais quelle merveilleuse histoire que vous avez écrite !
C’est d’une fraîcheur et d’une spontanéité. J’ai adoré et j’aimerais beaucoup connaitre la suite des aventures de Gwen 🙂
Vous tenez quelque chose là, vous vous en doutez ? j’espère.
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Je ne pensais pas écrire une suite… On verra bien, si une idée intéressante m’apparaît ! Merci Nathalie.
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Oh! Katell… tu illumines ma journée avec ce moment de pur bonheur.
J’ai ressenti dans cette fiction tout ce que tu avais besoin d’exprimer en cette période si difficile. En quelques lignes, tu nous fais également revivre l’aventure des pionnières tout en apportant encore et encore des documents sur ce pays et cette époque.
Un grand merci car je fais partie des frustrées qui ne peuvent pas lire Valériane.
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Nous avons des sensibilités si proches…
J’ai lu beaucoup sur la dernière élection américaine, et aussi des critiques sur les Américains… ce que je comprends, vu Trump !! Mais le peuple américain est fait de descendants de migrants comme Gwen et Dylan par exemple, rien n’est tout noir ni tout blanc… Je voulais apporter un peu d’accalmie et de compréhension. Et hier, Obama a été un autre exemple de l’Amérique cultivée, optimiste et tolérante que j’aime !
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Oh Katell … Comme toutes tes lectrices j’ai été emportée avec Gwen dans son futur voyage avec ses rêves et ses doutes, et comme beaucoup de tes lectrices je crois bien que j’aimerai suivre un peu plus sa vie, écrite à ta façon. Peut être en auras-tu envie un de ces jours ? En attendant comme d’habitude, c’est toujours un bonheur de découvrir chacun de tes posts. Merci, merci beaucoup.
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Merci Gene ! On verra, une suite n’est pas prévue, mais je n’avais aucune intention d’écrire ceci avant la semaine dernière 😊
Laissons donc faire le temps.
Belle journée ensoleillée Gene !
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Un talent de plus que je ne te connaissais pas et que je découvre aujourd’hui! Quel bonheur que ce voyage dans le temps et dans le coeur de Gwen! Merci Katell 🙂
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J’ai toujours pensé que la fiction n’était pas pour moi. Mais Gwen m’a inspirée ! Alors je prends ce que l’inspiration m’offre…
En attendant, je vais commencer le quilting de OH! Gwen… à la main ! Juste dans la couture. Ma machine à coudre Pfaff est en panne, évidemment ça tombe toujours mal. Je couds avec la petite Janome de secours, celle pour les stages. Elle est très bien, mais impossible de quilter un si grand quilt dessus…
Belle journée Annie 💙
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Captivée j étais et avant ‘e petit déjeuner ! Ça veut veut tout dire. Très beau récit sorti de ta plume. Merci beaucoup Katell- ce qui est curieux tout de même que cette nuit j ai rêvé d’ une pluie d étoiles et au réveil je me suis dit que pour Noël puisque l on pourra probablement pas se voir toute la famille, j enverrai à chacun une étoile, en patch bien sûr. Ton envoie me fait dire que c est une bonne idée. À bientôt sur la Mother Road Amitiés Ursula
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Une étoile fera plaisir, forcément… Tu nous montreras une photo avant de les expédier ! Je crois aux messages dans les rêves, comme les Amérindiens…
Nous sommes confinées mais nous gardons le plaisir du voyage par l’esprit, notre groupe Route66 en est l’illustration parfaite !
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Katell, tu es coincée maintenant : on attend la suite de cette jolie histoire !
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Pas prévu ! Mais si, lors du quilting, Gwen me raconte son installation, je le transmettrai 😁
Bonne journée Renée !
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Oh Katell … je lis tes articles avec gourmandise … Encore MERCI de m’avoir fait découvrir, il y a déjà « quelques années 😇😇, Valériane Leblond : quel merveilleux talent … je me procure son livre très vite …
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Martine, j’en suis ravie ! Son petit livre pour enfants se lit aussi avec ravissement quand on est adulte…
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Obama hier soir et vous ce matin, quel bonheur ! Merci de tout coeur et bravo pour tout ce que vous faites 👏
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Le rapprochement me flatte infiniment !!! Mais je reste à ma place… J’ai été moi aussi éblouie par la clarté, la densité de son discours. Il représente la dignité américaine, et le contraste est saisissant avec son successeur…
J’aurai son livre en cadeau de Noël !
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un grand merci Katell pour ce moment délicieux que tu nous a fait partager .Après la « pluie d’étoiles « que nous sommes nombreuses à avoir entrepris tu fais que je crois beaucoup de diabolical jane vont fleurir .j’avais décidé de ne plus me lancer dans de grands ouvrages ,mais après les étoiles je pense me lancer dans ce beau défi .que je réaliserai je pense avec des Roll ..Merci de nous faire profiter de ton talent et de tes connaissances .
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Les rolls sont absolument parfaits pour un Diabolical Jane, ta base sera le carré de 5 cm cousu. Une brique sera coupée à 6,5 x 16,5 cm.
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J’ai pris bcp de plaisir à lire ce conte
Je vais peut être passer commande au père Noël 😀 bonne journée
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Bonne idée !
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Continue à nous raconter de belles histoires,on a besoin de rêver..merci
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Andrée, j’espère avoir une idée pas trop mièvre pour continuer cette histoire, on verra. Mais je continue à tisser les liens entre nous… Après-demain, tu retrouveras ici une de nos amies 💚
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Bonjour ,
Merci pour cet article merveilleux qui titille ma curiosité et me donne grande envie d’en découvrir encore plus. merci de partager tant avec nous .
Passez une belle journée !!
Bénédikte
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Je suis redevenue enfant le temps de la lecture …Merci Katell !
Je croule sous les étoiles depuis le 30 octobre mais curieusement ne suis pas convaincue par ce que je fais .Peut- être n’ai-je pas encore trouvé laquelle est MA bonne étoile ?
J’en ai encore 10 à faire …sur 30 .
Suspens jusqu’à la fin !
Maïté-BeeBee
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Fais tranquillement tes Étoiles, car la semaine prochaine c’est toi qui t’y colles dans la Ruche, avec tes deux nouveaux quilts terminés !
Merci d’avance Maïté
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Oh quelle lecture dépaysante et agréable! J’aime beaucoup ce récit, et c’est vrai que nous ne pouvons pas toutes lire des romans en langue anglaise.Merci pour ce gentil moment d’évasion. Hier Obama et aujourd’hui ,ceci, me réconcilie avec les USA!
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Tellement flattés d’être citée en même temps qu’Obama !!
Je garde en moi l’admiration des USA, mais en toute lucidité. Cette histoire montre effectivement en filigrane l’Amérique où tout semble possible, où les Blancs se trouvent dominants sans complexe (sauf ma chère Gwen qui se pose des questions !), fiers de leur jeune nation vigoureuse. C’est l’expression du rêve américain.
Mais tout change…
Ce sont majoritairement les Blancs qui ont le moins réussi ou qui déclinent, au 21e siècle, qui votent pour Trump. Ils ne se sentent plus en position de force rien qu’en étant Blanc Américain. Ils subissent la concurrence « des autres » (Chinois, Mexicains etc. d’une part, et les Noirs qui travaillent et montent socialement, ainsi que les Hispanos… qui font beaucoup d’enfants). La plupart de ceux qui ont voté Trump ont surtout la nostalgie d’un monde évanoui, le slogan Make America great again avait touché dans le mille.
Tout n’est pas gagné avec Biden, il faut réconcilier les Américains entre eux, et pour cela réussir économiquement et socialement sans trop monter les impôts… et « accessoirement » se débarrasser de l’indésirable Coronavirus…
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Le temps de la lecture j’étais aux côtés de Gwen… je la regardais évoluer…
Bon, peut-être une petite suite de sa vie d’épouse à Colorado Spring ??
xoxo
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Si ça vient, pendant le quilting !
Merci ma chère Cécile !
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Bonjour Katell!
Je suis depuis quelque temps votre blog et je suis très intéressée.
J’ai lu votre article sur Diabolique Jane et je me suis mise aussitôt au travail tant j’avais envie de jouer avec les couleurs sans trop de contraintes techniques. Ce modèle est tout à fait adapté.
Je viens de terminer mon top, la seule difficulté que j’ai rencontrée est la couture de la bordure contre le biais du top. Je me suis appliquée et je suis contente, cela ne gondole pas.
J’ai utilisé les mesures que vous donnez en fin d’article (7 cm X 18 cm) et j’ai diminué le nombre de rectangles, les murs de ma maison n’étant pas assez grands.
J’ai utilisé mes tissus teints « maison »…
J’aimerais bien vous envoyer la photo de mon top…mais je ne sais comment faire?
A bientôt, je suis impatiente de lire le prochain article.
Marie Odile
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Bravo Marie-Odile ! Ce modèle est effectivement très ludique et facile, idéal pour tout oublier…
Je vous écris par mail demain quand j’ouvrirai mon ordi : je suis ce soir sur téléphone et je n’ai pas accès à votre email.
Le prochain article sera signé par une amie !
A demain par mail😊
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Mais il nous faut une suite. Que deviennent Gwen et Dylan dans leur nouvelle vie ?
Merci de nous avoir transportées dans un autre monde le temps de la lecture de ce joli conte.
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Aucune idée de la suite ! Voyons si Gwen me raconte sa nouvelle vie quand je commencerai le quilting… Mon molleton, commandé dans une mercerie française, ne saurait tarder…
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Encore ! encore ! 🤗 c’est toujours un plaisir de te lire, alors quand tu nous fais voyager on en re demande. 😘
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