Tie & dye en Inde

Tie and dye, souvenirs de jeunesse… Nouer, lier et teindre était déjà à la mode dans les années 70 ! Chez nous, on a oublié cette tendance quelques décennies mais elle revient de plus belle avec le goût du fait main et de l’artisanat du Monde. Mon amie Émilie de Neelam nous offre ce reportage, fait en Inde, où la tradition perdure sous le nom anglais tie and dye, ou bien Bandhej (Gujarat), Laheria (Rajasthan), tandis qu’on parle de shibori au Japon et qu’on pratique toujours en Afrique ces teintures… Il existe des nuances, des variantes, mais la base reste la même !

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Damien et moi avons envie de partager avec vous un beau moment passé en Inde avec Mustafa, spécialiste des techniques de teintures artisanales de Tie and Dye.

Vous l’avez certainement repéré dans les boutiques et magazines de décoration, l’imprimé Tie and Dye y est de plus en plus présent (coussins, rideaux, tapis, linge de maison, vêtements…) et ne cesse d’être réinterprété.

Cette technique fascinante de création textile consiste littéralement à nouer (to tie), puis à teindre (to dye) un tissu.
Le fait de nouer au préalable le tissu permet de préserver certaines parties de la teinture. Ainsi, seules les parties extérieures au nœud seront colorées. La durée du bain jouera sur l’intensité de la couleur et la multitude des possibilités de ligatures en feront un tissu aux motifs uniques.

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Selon la technique de Tie and Dye pratiquée par Mustafa, la dimension maximale idéale du coupon de tissu est de 2,50 x 1,10 m. Mustafa commence par plier le tissu (préalablement humidifié) en 2 sur toute sa longueur.

 

Le tissu est ensuite plissé et ligaturé tous les 20 cm environ. La façon de plisser et ligaturer le tissu influencera le rendu du motif.

 

Mustafa ligature ensuite le tissu sur toute sa longueur.

 

Le tissu est prêt à être teinté.

 

Le bain de teinture se prépare…

 

Le tissu est plongé dans le bain de teinture, plus ou moins longtemps en fonction de l’intensité de la couleur souhaitée, puis rincé afin d’enlever les excédents de teinture.

 

Les fils de ligatures sont ensuite ôtés. Le moment le plus excitant de la journée est la découverte du motif créé ! 

 

Et voilà !!

Nous adorons le résultat. Et vous ?

Des tissus tie & dye sont disponibles dans notre boutique, mais vous pouvez aussi vous procurer un livre pour vous lancer (ils sont nombreux) ou chercher un stage, de nombreuses artistes en proposent.

J’ai aimé faire du patchwork avec divers tissus teints en tie & dye par Mustafa et autres tissus de notre stock, teints eux aussi en indigo, mélangés avec de la toile blanche et des accents orange :

… et me faire un vêtement :

Promenade à Strasbourg en kimono tie & dye…

Émilie

Pour les personnes autour de Toulouse, petite annonce :

Merci Émilie et à bientôt !

Un quilt étoilé avec Cécile & Bea

Les étoiles sont parmi les motifs les plus appréciés en patchwork. Dans BeeBook, je ne me suis pas privée d’en proposer, des étoiles pas forcément régulières, les wonky américaines, que j’ai préféré nommer étoiles créatives. À présent, le quilt qui est actuellement en bannière du blog est dans ma pièce à vivre et, malgré certaines réticences entendues sur les couleurs bizarres, il s’intègre parfaitement à mon intérieur ! Il est un hommage à Sujata Shah, si talentueuse et généreuse, dont je ne me lasse pas de promouvoir son livre (sa présentation ici), avec la contribution d’une brodeuse indienne via Neelam chez qui j’ai choisi la broderie centrale :

Les petits miroirs, appelés shishas en Inde, brillent aussi bien le jour que la nuit, jouant avec le soleil ou la lampe. C’est un des quilts difficiles à photographier !

On en retrouve aussi sur le quilt d’Éliane, pour donner une impression de brillance d’un ciel étoilé :

Nuit au Mas d’Azil, Éliane Géraud

Les quilts étoilés sont à conjuguer à l’infini, des plus traditionnels aux plus déjantés !

Quel que soit le style de patchwork que vous appréciez, vous pouvez participer au Quilt Along (quiltons ensemble) ou QAL 2020 lancé il y a 2 jours par Cécile et Béatrice. Lisez l’article de Cécile avec tous les détails nécessaires, inscrivez-vous au groupe Facebook pour le suivi et surtout amusez-vous bien !

Le thème du QAL 2020 ? Les étoiles bien sûr !

Merci Barbara !

Barbara Brackman est citée bien des fois dans BeeBook, j’ai tant appris d’elle !
Barbara, your BeeBook has just been sent, please be patient!

En février 2015, je vous racontais pourquoi j’aimais Barbara Brackman, et j’avouais en fin d’article ne pas avoir terminé un Quilt Along commencé en 2012, QAL proposé sur le thème des Droits des Femmes (Grandmother’s Choice).

Bee Kristine l’avait fait en même temps que moi… mais l’avait vite fini, elle  !!!
Sa belle étiquette est entourée de lisières de tissus qu’elle avait achetés en Pennsylvanie, exprès pour ce sampler.

Près de 400 personnes étaient inscrites sur notre groupe Flickr, la plupart l’ont sans doute terminé. C’était une bouffée de joie à chaque découverte de blocs faits par les copines ! Voici quelques quilts Grandmother’s Choice finis qui sortent du rendu traditionnel avec des tissus repros :

Cheryl de Caroline du Nord a excellé à la fois dans le montage et le quilting machine !
Kathie d’Australie a monté les blocs bleus autour d’un médaillon
Grandmother’s Choice Sampler de Georgann Eglinski, 36 blocs sélectionnés, quilt fait pour une vente aux enchères en faveur des femmes malades. Intemporelle combinaison de couleurs…

Pendant une année, Barbara nous avait fourni de nombreux documents sur les actions des suffragettes et autres féministes, tout en nous donnant un bloc par semaine à faire. J’ai adoré lire ses articles mais je n’ai pas tenu le rythme de la confection des blocs, dommage… En revanche, j’aimais trop mes blocs déjà faits pour les laisser inutilisés !

La préparation de mon livre a été l’étincelle pour me faire terminer le quilt. Non, je n’ai pas fait les blocs manquants, j’ai biaisé le problème en complétant le top par des broderies afghanes achetées sur un stand de l’association Guldusi, créée par Pascale Goldenberg. Les couleurs allaient bien ensemble… et le thème de l’entraide de femme à femme reste central.

Le coton de fond des broderies était d’un joli vert, mais je n’en ai rien gardé. Aucune broderie n’a exactement le même encadrement pour arriver à la bonne dimension des blocs (20 cm).

Du coton blanc de chez le grand Suédois (3 € le mètre…) m’a servi de tissu de fond. J’ai tâtonné pour assembler l’ensemble à vrai dire, par exemple j’ai fait les lettres piécées pour écrire La Cause des Femmes (méthode de Tonya Ricucci) en me demandant si cela atterrirait devant ou au dos du quilt. Finalement, j’aimais bien le top comme ceci :

J’avais commencé à monter les blocs dans l’ordre du QAL… J’ai défait partiellement pour mieux les répartir. Ce sampler comporte des tissus de diverses provenances : des + ou – japonais, certains authentiques offerts par mon amie Marie-Claude Tsuruya, des tissus de Dear Stella, d’Amy Butler, quelques « repros », des tissus recyclés de chemises et robes etc. S’ajoutent quelques tissus de Neelam autour des broderies afghanes. Globalement, je recherchais des tissus esthétiquement d’ailleurs avec une gamme de couleurs bien particulière.

Restait le quilting… Que faire ? Je souhaitais ardemment mettre ce quilt en illustration de mon livre ! J’ai failli faire appel à une professionnelle de la long-arm, car nous étions en février et j’avais bien d’autres choses à faire pour BeeBook… J’aurais aimé passer des heures dessus, quiltant au coton perlé, mais j’avais de nombreux autres en-cours urgents et c’était donc hors de question.

Finalement j’ai opté pour l’expérimentation : faire  moi-même un quilting, en essayant une spirale à la machine à coudre, sujet que je pourrais mettre dans le livre en cas de pages à remplir au dernier moment. Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas les explications dans BeeBook, mais ici même la semaine prochaine !

Western Spirit 9 – Un peuple de cactus, les saguaros

Les cactus saguaros sont très évocateurs du désert et sont mis à toutes  les sauces :

Voici l’histoire de cette marque texane qui évoque pour tous la cuisine conviviale tex-mex. Les cactus emblématiques du logo sont pourtant des plantes circonscrites dans un espace très délimité, loin du Texas, et j’ai eu la chance de les côtoyer pendant trois jours… Au risque de passer pour fofolle, ils sont devenus mes amis. Oui, les cactus !

Ce sont plus précisément les cactus Saguaros, très à la mode en ce moment dans la décoration et les mouvements artistiques :

Ce très beau saguaro d’Helen Robinson a fait la Une de Simply Moderne n° 13.

Le saguaro (qu’on prononce sawaro) est un grand cactus arborescent qu’on ne trouve que dans une petite partie du sud de l’Arizona et au nord-ouest du Mexique. Là où nous les avons vus, c’est autour de la ville de Tucson, qui s’étale entre deux parcs nationaux, Saguaro Ouest et Saguaro Est. J’imagine que cela ne faisait qu’une étendue continue à l’origine, morcelée par les hommes. Le climat est semi-aride, mais comme je ne fais pas les choses comme tout le monde, le seul jour de pluie en un mois de vacances, un déluge à ne pas mettre une Katell dehors, fut le 1er jour dans ce sud aride ! Nous avons alors changé nos plans et continué la route, c’est ce que je vous raconterai la semaine prochaine.

Notre grande balade à l’ouest de Tucson se passa le lendemain sous une forte chaleur (impossible d’imaginer qu’il tombait des trombes la veille, tout était absorbé) avec un air très pur, débarrassé de sa poussière. Les cactus s’étaient donc faits tout beaux pour notre visite, après leur douche de la veille !

A l’ouest et l’est de la ville de Tucson se trouvent deux zones protégées où pousse, malgré le nom de désert, une grande diversité de plantes. Plusieurs randonnées sont possibles, toutes balisées. On n’a pas envie de marcher sur un serpent, une araignée ou un cactus dont certaines épines transpercent les chaussures…
La vie des jeunes saguaros dépend d’autres plantes : une protection partielle leur est quasi-indispensable. Ainsi les buissons ont leur part de travail, protégeant les bébés saguaros. L’arbuste déjà bien vieux mourra sans doute dans quelques années, laissant place à ce cactus de 80 cm et donc d’environ 25 ans ici. Il aura fait son travail protecteur. Dans 10 ans, le saguaro aura environ 1 mètre de plus et produira ses premières fleurs toute blanches, puis des fruits rubis.
Des bébés saguaros, ont-ils assez de protection ? Les petits plants sont plutôt rares, même dans les parcs nationaux qui les protègent.

A vrai dire, en me promenant parmi les saguaros, une étrange sensation m’a saisie, comme si je me trouvais parmi une foule de personnes. Pourtant alentour, seul mon mari était visible. Ces cactus ont une présence remarquable, au-delà de leur stature (jusqu’à 15 mètres). Ne craignant aucune honte, je leur attribuais une personnalité, un petit nom au passage, je leur parlais.

Coucou toi ! Tes cotes épineuses sont très jolies, comme des augmentations de mailles dans un tricot. Tu dois avoir moins de 100 ans, car tu n’as pas encore développé de bras.

Comment dire ? Les saguaros sont bienveillants malgré leurs épines qui les couvrent tel un duvet protecteur, une légère fourrure. Leurs épines sont d’autant plus grandes que les cactus sont petits, au moment où ils ont le plus besoin de protection. Quand on touche leur peau, la sensation est douce, agréable, souple et tiède grâce au soleil… un peu comme une peau humaine.  Et puis ils sont marrants, il n’y en a pas deux pareils alors qu’on les dessine toujours de la même façon ! Leurs bras ont poussé ou pas (jamais avant 60 ans), ils en ont souvent deux mais parfois les cellules se sont emballées et de nombreuses branches jaillissent du tronc. Chaque bras augmente la capacité de reproduction par les graines du fruit après floraison (jusqu’à 2000 graines par fruit si la fleur a été pollinisée).

Un très vieux saguaro et un jeune homme 😉
Un seul bras pas bien grand, tu dois avoir entre 75 et 100 ans, un bel âge pour un saguaro ! Je te trouve magnifique.

Evidemment les collectionneurs de cactus voudraient tous avoir un exemplaire de saguaro. Ils sont désormais protégés mais on peut acheter des kits :

En vente sur amazon. La photo est légèrement trompeuse, le cactus n’est pas compris dans l’envoi !

Ils poussent tellement lentement (seulement 20 cm de haut à 15 ans), la demande est tellement forte que le trafic des plants adultes est juteux. Alors les autorités font la chasse aux voleurs de cactus qui sévissent surtout la nuit.

La meilleure solution est de faire comme Emilie de Neelam : un saguaro en tissu trône fièrement sur la table de leur salon !
Voici les kits disponibles : des cactus qui ne demandent ni chaleur, ni eau, ni lumière… et ne piqueront jamais ! J’ai fait celui du milieu pour ma fille, c’est simple et très bien expliqué. Amuse-toi à créer ta collection !

Au Visitor Center nous avons visionné un film sur les saguaros après notre première visite et je n’ai été qu’à moitié étonnée que les Indiens locaux Tohono O’odham (surnommés péjorativement les Papagos, les mangeurs de haricots…) les aient considérés comme des personnages, c’était pour moi si évident. Ils considéraient ces plantes avec égards car les fruits étaient bienvenus dans leur alimentation très frugale. La floraison fugace, en avril-mai, était une telle fête que c’était, paraît-il, leur nouvel an !

Le jardin autour du Visitor Center montre toutes les plantes qu’on peut rencontrer dans le coin. L’écosystème est admirable mais si fragile.

Dans ce climat semi-aride où les températures atteignent 45° et +, les saguaros sont le garde-manger et abreuvoir d’oiseaux qui se jouent de la protection des épines. Les plus grands saguaros pèsent 5 tonnes… dont 3 d’eau ! Les piverts creusent un trou pour en faire leur nid et l’année d’après, d’autres oiseaux s’y installeront. Ces hôtes sont parfois la cause du dépérissement des cactus.

Le Gila woodpecker est un hôte récurrent des saguaros, il y trouve le gite et le couvert.
Hibou dans un saguaro en fleurs, photo d’ici.
Ce vieux bonhomme est perclus d’arthrose. Oh pardon, ce saguaro a subi une période de gel, ce qui fait que ses bras vont aussi bien vers le ciel que la terre.

La période la plus aimée pour visiter ces parcs est avril-mai, pour admirer les floraisons. Nous avons cependant vu quelques fleurs sur d’autres plantes comme celle-ci :

Ou celle-ci :

J’ai pris beaucoup de photos dans les deux parcs, mais je conclus avec celle-ci qui n’est pas de moi :

Photo prise dans le Saguaro Park par Yeahsoo, CC BY-SA 3.0, 

Le voyage me semble déjà bien lointain mais j’ai encore tant à partager encore ! Alors rendez-vous mardi prochain !

Until later, à bientôt,
Katell

Les Charm Quilts, ça continue !

Pour toutes celles qui ont envie de partager des tissus et faire leur propre Charm Quilt, Marie-Christine organise un partage sur son blog, avec le même principe que celui qui a porté ses fruits en Haute-Garonne.

Alors n’hésitez pas ! Rendez-vous chez Marie Christine à Carrément Crazy, son blog !

Pour répondre à Liberty qui m’a demandé ce que je faisais avec des tissus Neelam, qui sont des étoffes venant directement d’Inde et bénéficiant d’un commerce équitable, tissus teints avec des pigments naturels et imprimés manuellement au tampon, voici quelques illustrations.

Liberty, voici une photo où tu as à la fois un sampler fait de tissus Neelam (sauf les tissus bleus entourant les blocs), ouvrage de la délégation FP31 à l’occasion des 30 ans de France Patchwork, tu as aussi un sac que j’ai fait et une splendide veste (celle que Kristine continue de porter l’hiver : tout le monde aimerait la lui piquer !!) :

J’ai terminé aussi un panneau imprimé par Dijanne Cevaal par un encadrement avec des tissus Neelam :

A voir ici aussi

Comme tu le vois, Liberty, j’utilise les tissus Neelam comme n’importe quel autre, mais ils ont un charme inimitable, en raison de leur touche artisanale !

… Et bien sûr, il y aura des tissus Neelam dans mon Charm Quilt…

Un nouvel Arbre de Vie/1

Les Arbres de Vie sont des décorations multiséculaires. On ne peut oublier l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal dans le jardin d’Eden, dont le fruit défendu tenta, selon la légende, notre ancêtre Adam… Souvent considéré chez nous comme une pomme, dans d’autres pays ce fruit est plutôt une figue ou une grenade.

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Adam et Eve au Paradis, par Lucas Cranach (1530)

Sans doute l’Arbre de Vie « parle-t-il » à toutes les civilisations ; cet arbre stylisé et symétrique est employé en décoration dès l’Antiquité en Orient. Il a été repris dans l’art médiéval et christianisé pour être accepté ; au Moyen-Âge, les plus aisés faisaient venir d’Inde des panneaux figurant un Arbre de Vie et les tisseurs européens les copièrent, multipliant des tentures à accrocher dans les châteaux remplis de courants d’air ou les lieux sacrés. Il y eut également des peintures sur des murs sur ce thème, trop rarement sauvegardées au fil des ans. Mais voyez ici l’histoire de l’Arbre de Vie de Maïté…

L’Arbre de Vie est pour beaucoup le symbole de l’unité des êtres vivants qui se doivent de vivre en harmonie. Darwin en a fait le schéma de l’origine ancestrale commune, comme un arbre généalogique.

Darwins_tree_of_life_1859
L’arbre de la vie de Darwin tel qu’il apparaît dans On the Origin of Species by Natural Sélection, 1859. C’était l’unique illustration de l’ouvrage et le texte explicite sa vision de l’évolution de la Vie.

En octobre dernier, je n’ai pu éviter de tomber amoureuse d’un panneau teint et imprimé par Dijanne Cevaal, un Arbre de Vie aux grenades sur fond gris. Il n’est pas bien grand mais la broderie de toutes les feuilles et tous les fruits m’a pris un temps certain !! Cependant j’ai apprécié chaque point. La broderie terminée, j’ai trouvé que les tissus de Neelam étaient parfaitement adaptés au côté artisanal de l’ensemble. J’ai donc coupé des petites bandes irrégulières pour faire le tour. L’arbre est brodé en point de tige, son fond en point avant droit, ainsi que la plupart des bandes de la bordure. Pour ajouter de la couleur, j’ai fait deux tours au point de chaînette, en coton perlé jaune d’or. J’aime beaucoup les imprimés des angles qui font un bel effet.
Et voilà le travail !

Arbre de Vie Katell, la Ruche des Quilteuses
Pas encore de nom définitif pour ce premier ouvrage de l’année 2016 ! (cliquez sur la photo si vous voulez voir des détails).