Quand la baie de Rio était française…

L’Histoire est passionnante, et bien sûr celle du Brésil intéresse les aventurières qui mettent en quilt la saga des Sept Soeurs ! Évoquons aujourd’hui un court épisode au milieu du XVIe siècle, à recadrer d’abord dans son contexte.

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En Occitanie : ARTPELHOT 2023/2

Du château de Lacaze, faisons un saut de puce, allons au Temple ! Ici La Canopée est invitée, un mot qui ne voulait pas dire grand chose naguère. C’est la partie supérieure de la forêt, celles qui est soumise à la lumière du soleil. En pays vallonné, on a toujours pu voir ce spectacle en montant en altitude, ce moutonnement de verdure est spectaculaire. Mais en plaine, c’est une vision que seuls les oiseaux avaient le privilège de voir, avant l’arrivée de divers moyens de transports qui nous transportent dans les airs… Terme d’abord utilisé pour les forêts tropicales, il fait sa vie en élargissant son domaine. Nous avons accepté tous les quilts nous racontant la forêt, les arbres, les feuilles… et le résultat était à la hauteur de nos attentes !

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Samedi et dimanche à Lacaze

Le premier week-end de l’été, c’est la fête des arts textiles à Lacaze ! ARTPELHOT vous propose trois expositions, et on nous promet du beau temps calme ! Cela se passe à Lacaze, cette cité de caractère dans le Tarn, dont je vous parle depuis des années…

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Patchwork de soutien aux Otages

J’ai beaucoup sympathisé avec un club de patchwork de Loire-Atlantique, « Copines & Déco » à Couffé, près d’Ancenis. Ces filles intrépides sont venues l’année dernière voir nos expositions à Lacaze, puis elles m’ont invitée pour un stage chez elles… Elles m’ont parlé d’un quilt fait dans des circonstances difficiles. Nous nous sommes brièvement retrouvées au Salon de Nantes, elles avaient apporté ce fameux quilt qui m’a submergé d’émotion. Sylviane, la pimpante présidente du club, m’a donné le texte ci-dessous… Même si les événements ont 10 ans et plus, ils ont marqué des familles à jamais.

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Des quilts distribués en Australie

Au moment où nous voyons la vie en bleu et jaune, rappelons-nous, en janvier 2020, quand nous faisons des blocs-arbres ou des poches pour koalas…

Même dans leurs rêves les plus fous, les Australiennes n’avaient pas imaginé tant de blocs arrivés du monde entier : + de 16 000 ! On imagine leur joie, mais aussi l’immense travail à faire pour assembler et quilter ces témoignages de soutien. Sans compter la pandémie qui a tout compliqué…

Des quilts et leurs dos étiquetés.

Il y en a eu assez pour faire 800 quilts, tous terminés, tous étiquetés au dos comme on peut le voir ci-desssus, qui peu à peu sont distribués aux familles ayant subi des dommages – le plus souvent ils avaient tout perdu. C’est maintenant une nouvelle vie et la reconstruction et les quilts offerts sont à chaque fois reçus avec beaucoup d’émotion.

Juste avant de les offrir, la ville de Moruya (New-South-Wales) exposera 60 de ces quilts du 14 au 31 mars. Leur ville était la proie du mega-feu fin 2019 et début 2020. Il est certain que cette exposition sera très touchante.

C’était juste pour vous donner quelques nouvelles de vos blocs…

A demain pour d’autres aventures
et l’explication de la nouvelle bannière,
Katell

Quel bouleau !

Oublions un instant le drame causé par Putin – allez savoir pourquoi, je préfère l’écrire à l’anglaise… Le printemps arrive, c’est le moment de reprendre des forces vitales !

💚🌳💚

Le chêne, autre Roi des Forêts (on connaît Mon beau Sapin, Roi des Forêts…) est très présent tout autour de moi, dans mon jardin comme dans la forêt de Bouconne (31) que je fréquente souvent.

Cela me désole de voir, en pleine forêt, ces coupes claires sur bien 2 hectares… Seul un majestueux chêne a été épargné (photo du 23.02.22)
C’est le complément visuel du livre Être un chêne, preuve que beaucoup de personnes se soucient de mieux connaître les connexions dans la nature. C’est aussi un moyen fort de démontrer l’importance d’un arbre.

Au moment où le chêne a la vedette au cinéma, et j’en suis absolument ravie, je me tourne aujourd’hui vers un arbre plus gracile, le bouleau.

C’est pour certains l’arbre de la sagesse, un arbre sacré, un arbre dédié aux jeunes filles et au printemps. Et aussi, il est si beau ! Les Amérindiens faisaient grand usage de leur écorce, notamment en doublure de semelle des mocassins, pour rester les pieds au sec. En outre, ils imperméabilisaient leurs canoés avec cette écorce, sur une structure souvent en cèdre. D’autre part, bourgeons, feuilles, écorce et sève sont de précieux médicaments naturels, connus depuis des millénaires sans doute. La merveilleuse Hildegarde de Bingen déjà, au XIIe siècle, recommandait la sève de bouleau pour soigner les ulcères.

Au bord du lac au printemps, Gustav Klimt, 1901

Le bouleau est un arbre qui craint trop de chaleur et de sécheresse, c’est pourquoi je n’ai jamais osé en mettre un dans mon jardin.

Bouleaux, Carl Larsson – 1910. En Suède, les bouleaux sont beaux !
Petit déjeuner en plein air, Carl Larsson, 1919

Je vous en parle pour une bonne raison : pour la première fois, je fais une cure de sève de bouleau, ce liquide vital qui jaillit dans tous les arbres à chaque printemps. En prélever ne fait pas de mal à l’arbre, quand on le fait avec soin et qu’on bouche l’orifice à la fin avec une cheville en bois. Et à nous ?

J’ai découvert que, non loin de chez moi (80 km), une famille s’est fait la spécialité de fournir de la sève de bouleau. Cela se passe en Ariège, dans le Couserans, pays aux collines et rivières accueillantes.

Un charmant village du Couserans, Tourtouse, avec un rare donjon heptagonal (7 côtés), un théâtre de plein air, un bon restaurant traditionnel et des villageois adorables là aussi !

Boire de la sève au printemps est une cure bienfaisante d’après tous ceux qui l’ont faite, on parle de détox, de booster, d’anti-stress… C’est une eau reminéralisante : la sève contient du magnésium, du lithium, du silicium, du potassium, du calcium, du sélénium, du phosphore et même de la vitamine C. Jean-Louis Savignol* m’a expliqué que les effets sont variables car chacun est unique, la sève s’adapte aux besoins de chacun. Ce n’est pas magique et ne compensera pas une malbouffe, mais c’est un sacré coup de pouce offert par la nature ! La seule contre-indication est l’allergie déclarée à l’aspirine, car le bouleau contient de l’acide salicylique, le principe actif de ce médicament.

*Quatre générations dans la ferme, de l’arrière-grand-mère à la jeune Jade, en passant par Christine et Amandine. L’indispensable Jean-Louis Savignol prend sans doute la photo !

Voilà des gens qui se sont créé leur vie telle qu’ils la rêvaient ! Cela peut faire rêver bien d’autres, mais c’est une réussite au prix d’un travail acharné, de bonnes décisions mûrement réfléchies, des échecs surmontés, et de l’obstination de ne pas abandonner aux premiers obstacles.

Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer.
Paulo Coelho

Des Mérengais dans leur champ, avec un bois de bouleaux en arrière-plan, à Lasserre (09) le jour de notre visite (le 22.02.2022). Ils sont très proches des chevaux dessinés dans les grottes préhistoriques ariégeoises, à Niaux, il y a 13 000 ans. Depuis la nuit des temps, ces chevaux ont aidé les paysans et les mineurs, sont de formidables compagnons de voyage… Napoléon les réquisitionna pour sa Campagne de Russie, pour leur résistance au froid, leur force, leur frugalité...
Ils ne volent pas leur surnom de Prince Noir Ariégeois.
Moustic, pendant la transhumance de juin 2021, une splendide photo de Sylvie Lapouzarie (Facebook)

La famille Savignol élève des chevaux de Mérens, cette très ancienne race locale, dans le plus grand respect de l’animal. Elle tient aussi un Gîte de France et 3 chambres d’hôtes. Et au frémissement du printemps, à partir de fin février (ou début mars, selon les années), ils récoltent de la sève dans leurs bois de bouleaux à 500-600 m d’altitude, puis en fin de saison plus haut en montagne (jusqu’à 1 200 m). On arrête le prélèvement dès que les feuilles paraissent. Vous imaginez tous les travaux qui s’égrènent au fil des jours, des mois, des années… Quel boulot !

Ils vivent à Lasserre, village du Parc Naturel régional des Pyrénées ariégeoises, qui connaît une nouvelle jeunesse. 160 habitants en 2000, plus de 250 aujourd’hui, avec 50 enfants à l’école ! C’est l’attrait de la vie dans la nature -si belle à Lasserre, avec sa vue époustouflante sur la chaîne pyrénéenne- son bon air, sa convivialité… A présent c’est trop tard, les maisons, même les ruines, sont vendues et les prix des terrains atteignent des sommets, plus que pyrénéens

J’aime beaucoup France Guillain, femme énergique qui, depuis plus de 40 ans, s’emploie à partager son bon sens et ses découvertes pour notre santé. J’ai lu la plupart de ses livres et j’observe une partie de ses conseils pour une bonne et belle vie.

Son nouveau livre reprend l’essentiel sur la sève de bouleau, ainsi que d’autres aliments hautement recommandés. Elle est ambassadrice de la sève de bouleau de l’Ariège !

La sève de bouleau est un aliment naturel. C’est l’élixir de vie des arbres, dont nous pouvons profiter. Notre corps, prodigieusement intelligent, saura en tirer tous les bienfaits. On la reçoit telle qu’elle sort de l’arbre, claire, douce, fraîche. Si d’aventure vous la laissez à température ambiante un certain temps, elle va fermenter, pétiller… et sera d’autant plus puissante, riche de millions de bonnes bactéries, mais plus difficile gustativement à avaler !

Je ne suis pas seule à leur avoir rendu visite cette semaine ! Écoutez France Bleu Occitanie, cette émission d’hier à 10h30, visionnez les informations France 3 Occitanie dans le 19/20 du 23/02 et dans le 13 Heures du 24/02 !

Souhaitez-vous également faire une cure ce printemps ? Vous pouvez commander ici et vous faire livrer un pack de 3 ou 5 litres chez vous, il sera protégé par un emballage isotherme (ce sont les seuls à le faire). Le prix se justifie amplement par le travail que cela représente, les soins pris pour garantir la pureté (j’ai visité leur laboratoire !) et puis je dirais qu’on choisit ses priorités…

Jean-Louis sera aussi à Paris au Salon de l’Agriculture du 3 au 6 mars, et puis au Salon de Toulouse, de Bordeaux… Allez le voir, discuter avec lui, et lui faire un coucou de ma part !

Les commandes partent les lundis, mardis, mercredis, alors le week-end est un moment parfait pour commander ; vous recevrez votre élixir de vie normalement dans la semaine (l’option livraison en point relais est gratuite). A vrai dire, en tout début de saison comme maintenant, la seule limite est le jaillissement de la sève, très timide encore ces jours-ci ; le rythme de la nature dicte leur capacité à faire les envois. Amandine est la fée du service clients au 07 84 46 96 85, n’hésitez pas à la contacter (ou email : info@seve-bouleau.fr).

Faites-vous du bien avec leur sève de bouleau 💚

Pour vous aider à franchir le pas, vous bénéficiez d’un code promo, KATELL, vous offrant 5 %, parce que vous le valez bien !

Comme un article ne serait pas complet ici sans quelques quilts, en voici en voilà, pour votre inspiration, des inédits (je crois) sur la Ruche, avec des bouleaux bien sûr :

Sharon Koppel, Pennsylvania
Sharon Koppel, quilt en vente
Beth Van Wyngaarden
Un autre quilt de la même artiste Beth Van Wyngaarden. Vraiment, je suis tentée d’en faire un moi aussi…
Beauty in the bark, Blue Nickel Studios, le même styliste qui m’a inspiré le quilt pour ma sœur Véronique

Vous pouvez lire d’autres quilts sur le thème des arbres en suivant ce lien.

Quand la passion du patchwork rejoint celle des arbres et de la nature,
et en plus que cela nous fait du bien… C’est la Joie 🌞 !
Katell

Des blasons pour Réalmont

Réalmont est une ville moyenne du Tarn, moyenne par sa population (3 500 environ), que beaucoup ne connaissent que superficiellement ; la route entre Albi et Castres, très fréquentée, passe en plein milieu. Dans ces conditions, on loupe ce qui fait le charme de cette bourgade, sa ravissante place, malheureusement trop souvent encombrée de voitures (ah les bagnoles… indispensables mais encombrantes !) :

Place de Réalmont, charmante petite ville du Tarn

Son origine

Il y a 750 ans, le 12 mars 1272, fut fondée la bastide de Réalmont (sous le roi Philippe le Hardi), sur des terres récupérées d’un riche seigneur, bien commodément accusé d’hérésie (pauvres Cathares). Une fois la forêt rasée, la bastide peut être construite, pour regrouper les défenseurs de la foi catholique et du pouvoir royal. D’ailleurs, contrairement à beaucoup d’autres bastides de la région, l’église se trouve sur la place (comme à St-Nicolas-de-la-Grave). Les arcades, les maisons à encorbellement donnent tout le charme pittoresque à Réalmont.

Aujourd’hui

Malgré la route qui la traverse, c’est une ville très agréable, avec de nombreux commerçants – à l’heure où les boutiques ont du mal à survivre, cela se remarque – et 49 associations, entretenant la qualité des liens sociaux. Et Réalmont est pour moi surtout connue pour son club de patchwork, joliment appelé La Courtepointe ! C’est le vivier des quilteuses qui travaillent dur pour que la fête soit belle tous les ans non loin de là à Lacaze, avec ARTPELHOT.

Pour les 750 ans de la ville, les quilteuses se sont employées à créer 15 blasons de la ville pour mieux la décorer lors des festivités à venir !

Blason de la ville de Réalmont (81), décrit ainsi : De gueules à l’arbre posé sur un mont d’argent, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or.

Quelle aubaine d’avoir un arbre majestueux sur le blason ! Les quilteuses s’en sont donné à cœur joie, interprétant l’arbre comme elles le sentaient.

Chaque blason mesure 60 cm de côté. On voit que l’espace créatif, l’Arbre, a inspiré nos amies ! Crédits Photos : Olivier Lehmuller ©

Samedi dernier, c’était la remise officielle des blasons au Maire et à une belle délégation locale, ainsi qu’un journaliste.

Bravo à toutes ! Crédits Photos : Olivier Lehmuller ©

Et aujourd’hui le club a bien légitimement les honneurs d’un réseau d’actualités locales. Tarn me Up (un drôle de nom, peut-être inspiré du tube des Rolling Stones Start me Up ?) en a fait un article très sympa et respectueux du travail des volontaires. Merci à Olivier Lehmuller pour cet article : https://tarnmeup.fr/realmont-des-blasons-en-patchwork-pour-la-fete-de-la-bastide/ .

Allez, je suis sympa, je vais vous mettre en tête cette chanson de notre jeunesse pour la journée (on peut faire sa gym avec Mick Jagger et avoir une pensée pour Charlie Watts) :

Tube de 1981, oui nous étions bien jeunes alors !

Rock’n rollement Vôtre,
Katell

Rappelez-vous, ce blason géant fait en commun pour Lacaze, blocs faits par le Patch d’Oc et montage à La Courtepointe… C’est encore et toujours une idée de Cécile, toujours rock’n’roll !

Être un chêne

C’est un récit unique, très précis scientifiquement et si poétique :

Laurent Tillon, ingénieur chargé de mission en biodiversité auprès de l’ONF, nous transmet l’histoire que lui a raconté son chêne…

Je le lis avec délectation, un chapitre par jour pas plus… Cela me remet de la lecture de S.A.R.R.A. 2, où j’avoue prendre moins de plaisir que la lecture du tome 1, car le malaise domine dans ce monde où l’intelligence artificielle prend notre place décisionnaire… Dans cette double période électorale (la nôtre et celle du tome 2 de SARRA de David Gruson), on croit que les hommes et femmes sont le sujet principal 😉 :

La politique est l’art de se servir des hommes
en leur faisait croire qu’on les sert
.
Louis Dumur – Les petits aphorismes sur la politique (1892)

… alors que ce qu’on appelle la machine administrative, symbole de la pesanteur et de l’inaction, peut devenir la machine à broyer menée par l’IA (intelligence artificielle). Ne perdons pas de temps pour conserver notre humanité (je sais que c’est un roman, mais ce monde est la suite logique du nôtre), notre maîtrise des décisions, nos libertés, à mettre au service d’un futur vivable et si possible agréable, en ville comme à la campagne. Et primum non nocere, en premier lieu, veiller à ne pas nuire, ni aux autres, ni à la nature.

Chaque fois que l’on se promène dans la nature,
on reçoit beaucoup plus qu’on ne cherche.
John Muir

Revenons à notre chêne, ou plutôt celui de Laurent Tillon. Mon amie la Marmotte Rousse l’a gratifié d’un splendide article, sublimé par sa passion de la Nature et la biodiversité. En faisant ma promenade dans la forêt ce matin, je repensais à tout ce que j’ai appris au cours de sa lecture. Dans la partie de la forêt visitée aujourd’hui, quelques chênes séculaires persistent et j’admire d’autant plus leur odyssée… Plus je connais les arbres, plus je les aime !

Ah si on savait tout ce qui se trame sur et sous cette écorce ! Tout est interaction, connexion, réaction, symbiose… et recherche de l’équilibre. Être un chêne, ce n’est pas de tout repos🌳 .

Et dans la forêt je pars,
pour perdre mon esprit et retrouver mon âme.
John Muir

Et puis j’ai retrouvé « ma » bombe, déplacée de nouveau, sans doute au prix de grands efforts (250 kg quand même !), laissée à une dizaine de mètres d’un chemin forestier… Sans doute un de ces prochains jours, elle partira.

Partout, sur la bombe comme sur les bois morts ou les troncs vivants (côté Nord), verdissent toutes sortes de mousses, à la faveur de l’humidité persistante de ces dernières semaines.

Certaines mousses sont d’une douceur inouïe ! Celle-ci forme une forêt sur quelques centimètres carrés, c’est la magie de la vision fractale de la nature.
Petite pause sur le chemin du retour, au pied de ce vénérable chêne qui ne montre encore aucun signe de réveil. Cela ne saurait tarder, les oiseaux pépient depuis une semaine, de tendres pousses surgissent de terre, pleines de cette énergie vitale du printemps qui arrive !

Acquérir une intelligence écologiste, par exemple avec ce livre ou le premier de Laurent Tillon (Et si on écoutait la nature ? 2018), c’est à la fois prendre soin de soi et des autres.

En ouvrant ses sens à la nature,
on améliore clairement son sentiment de bien-être,
et on gagne en écoute des autres.

Laurent Tillon

Ce dessus de table, fait il y a bien 15 ans, a un tissu de fond en plein accord avec la couverture du livre. C’est un bloc centré inspiré de Winding Ways (Chemins sinueux), interprété d’après un modèle dans une revue allemande (sans doute Burda, ou Sabrina…) Quel que soit le sujet, un peu de patchwork ne nuit jamais.

La nature est une artiste dont l’imagination est sans limites.
Laurent Tillon – Et si on écoutait la nature ?

Je l’entends, je le vois, je le sens, il arrive… le printemps !
Katell