Betty à La Ruche et chez les Can’canettes

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J’ai été très gâtée par Betty, j’ai même reçu un tee-shirt affichant notre passion commune !

La semaine passa très, très vite avec Betty & Smitty, incroyable ! C’est qu’on était si bien ensemble…

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Lundi 18 juin c’était l’appel de Katell 😉 réunion chez moi, les intimes de La Ruche avec Betty & Smitty. La grosse surprise était le nombre de pine cone réunis, un aux couleurs à la fois de la France et des Etats-Unis en tissu vichy (gingham in English), cadeau de Kristine pour Betty, des pine cone quilts de Maïté, Kristine, Madeleine, Vive, Valerie, Andrée, y compris des miniatures made by Vive ! Chantal, conquise, en fit un la nuit suivante…

On avait presque l’impression d’avoir une Passacaglia sur la table !

Pour immortaliser la journée, Vive a fait un panneau à son image : adorable ! Il est désormais dans mon atelier.

Au dos de ce panneau se trouve la fleur que vous voyez plus haut, l’appel de Katell 🙂 Merci Vive !

Photo de famille, les deux absentes sont bien sûr toutes excusées et nous ont manqué :

Les plus belles Abeilles du potager ! Madeleine, Vive, Eliane, Danielle, Andrée, Chantal, Hélène, Kristine, Valerie, Caroline et Maïté, sans oublier bien sûr Betty & Smitty, merci pour cette journée ! 

Le reste nous appartient : des souvenirs de rires, d’émotions, de bon repas et une amitié indéfectible !

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Petite annonce : Caroline vient tout juste d’ouvrir des chambres d’hôtes dans une ferme superbement rénovée, la Garoffe.

Il n’y a pas encore de quilts sur les lits 😉 mais ça viendra peut-être ! Décidément les quilteuses ont aussi l’accueil qui coule dans leurs veines et vous avez désormais deux adresses pour des vacances en Occitanie : chez Christine et chez Caro !

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Notre dernière journée se passa dans le Tarn avec quelques arrêts dans des villages que j’adore (Giroussens, Lautrec) pour aller à notre rendez-vous avec un ultime groupe de quilteuses : les Can’canettes à Castres.

Après les présentations nous nous sommes vite mises au travail. Même si la technique est simple, le Pine Cone est différent de tout ce qu’on fait habituellement et il faut un petit apprentissage. Et là encore, Betty a admiré le travail à la française, la rapidité de compréhension et les beaux résultats !

Les explications sont détaillées avant de se lancer.
Betty montre comment se commence le centre.
Démonstration d’un tour entier : encore une fois je suis la seule gauchère ! La Rose prend forme.

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Avant de nous quitter, photo de groupe avec une pépinière de Pine Cone Quilts :

Bravo à chacune pour votre enthousiasme et votre expertise, merci pour votre accueil ! La salle était décorée de quilts exquis : un atelier exemplaire bien éclairé et des stagiaires très sympathiques !

Le stage s’est terminé par un banquet très copieux. Smitty, qui souhaitait tester divers fromages français, était de nouveau aux anges avec les fromages d’Occitanie et Betty, tout comme moi, avons autant apprécié les salades que le jambon ou les rillettes de canard… et tout le reste ! Fraîcheur exemplaire, qualité artisanale de luxe, nous avons vraiment apprécié…

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Beautiful Betty…

(photos de Smitty)

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Les meilleures choses ont une fin, ainsi les vacances de Betty & Smitty se terminèrent dans l’émotion, forcément. Ils sont bien rentrés dans leur Floride ensoleillée mais leur tête est encore un peu en France ! Nous partageâmes mille et une choses Betty et moi et nos conversations ont déjà repris par internet…

Betty vient d’écrire une très belle lettre pour exprimer toute sa gratitude envers chaque personne rencontrée. La voici, cliquez sur ce lien : Thank you to Katell and all the French quilters we encountered in beautiful Southern France

Voici ce que cela donne en français avec Google (et de légères modifs) :

Pour Katell et toutes les quilteuses françaises que nous avons rencontrées dans le beau sud de la France.

Cela fait une semaine que nous sommes rentrés chez nous et nous n’avons pas cessé de penser à vous ou de parler de vous à chaque moment. Mon mari et moi parlons de votre gentillesse, de votre chaleur, de votre générosité, de votre bonne nourriture, de tous les cadeaux et de l’amour inconditionnel qui nous ont été offerts chaque jour dans le sud de la France.

Il est presque impossible de croire que deux femmes qui se sont rencontrées sur Internet à cause du patchwork ont développé une amitié sincère autour d’un Pine Cone Quilt et d’une femme de 92 ans (Miss Sue). La langue n’a jamais été un problème parce qu’à la maison je pouvais toujours appuyer sur le bouton traduire. La langue n’était pas un problème sur place non plus, parce que tout le monde a essayé de parler un peu anglais avec patience ou d’utiliser ses mains et ses yeux pour m’aider à comprendre. Je n’oublierai jamais les visages heureux, les larmes de joie et tous ces baisers et les beaux patchworks qui m’ont été montrés. Je n’arrive toujours pas à croire qu’aujourd’hui, 100 femmes dans le sud de la France connaissent le secret de la courtepointe Pine Cone que Miss Sue a partagé avec moi il y a 14 ans pour la première fois et qu’elles ont trouvé tant de façons inventives de le faire.

Katell je tiens à te remercier, ainsi que tout le monde, pour votre généreuse hospitalité, votre générosité, l’immense gentillesse, la chaleur et la véritable appréciation qui m’ont été témoignées au sujet de mon travail. Les jours bien planifiés avec notre fabuleuse guide, organisatrice et hôtesse étaient incroyables. Chaque minute était planifiée et tous les besoins étaient satisfaits. C’était magnifique de ne pas avoir à cuisiner, laver les plats, planifier des excursions quotidiennes, faire du shopping, conduire ou penser à autre chose qu’au patchwork. Ma tête est toujours dans le ciel parmi les nuages.

Merci à Patrick d’avoir accueilli chez lui des gens qu’il n’avait jamais rencontrés ou vus auparavant. Smitty et moi nous sentions comme à la maison chaque jour. Il nous a beaucoup appris sur le football et j’ai découvert une fleur orange, l’hémérocalle, que j’ai aimé manger dans le jardin. J’ai été tellement captivée par les pigeonniers dans le sud de la France qu’au retour à la maison, j’ai acheté le même livre que Katell en français par Amazon. J’ai aussi acheté une copie du livre Le Rouvray pour me souvenir des quilteuses que Katell nous a fait rencontrer à Penne.

Chaque fois que nous nous asseyions pour manger à la maison, dans un restaurant ou à un rassemblement de patchwork, c’était comme un festin pour un roi et une reine. Les plats fabuleux étaient délicieux et un délice visuel. Nous avons mangé, bu et apprécié tout ce qui était devant nous. Manger trois repas par jour et la grande variété de fromages à chaque repas est un plaisir dont mon mari parle encore et n’oubliera jamais. Nous avons également aimé toutes les différentes façons d’avoir du canard et d’autres viandes que nous avons essayés pour la première fois.

Merci n’est pas un mot suffisant pour exprimer le grand moment inoubliable que nous avons eu avec vous tous. Nous ne cesserons de parler de votre amour et votre hospitalité pour toujours.

Cordialement,

Betty et Smitty

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Betty et deux filles du Rouvray dans le Tarn

Toutes les quilteuses françaises de longue date ont entendu parler du Rouvray, y ont commandé des tissus et du matériel, ont visité le magasin à Paris, que ce soit à l’une ou l’autre adresse. Maintenant, ce premier magasin français dédié au patchwork fait partie du passé. Diane de Obaldia, originaire du Michigan, fonda ce magasin dans les années 70, après avoir travaillé dans la haute-couture française et rencontré notamment Coco Chanel — quel privilège ! Diane a quitté ce monde en 2012, le magasin est fermé, mais les personnes qui ont visité ce magasin se souviendront toujours de l’excitation d’entrer dans le monde fabuleux des tissus de patchwork !

Les noms des « filles du Rouvray » vous disent sûrement quelque chose, je vous en parle dès que l’actualité s’y prête : Will Vidinic, Cosabeth Parriaud, Marie-Christine Flocard, Joëlle de Baillencourt, Christine Meynier, Inès Travers et sans doute bien d’autres personnes… Will vient d’animer une Journée Régionale de l’Amitié France Patchwork à Périgueux qui restera longtemps dans les cœurs des chanceuses présentes, Cosabeth vient d’exposer de nombreux quilts pleins de gaieté à Paris, mais ce sont deux autres de ces copines que j’ai eu la chance de rencontrer jeudi.

61XfIagyRlL._SX373_BO1,204,203,200_Jeudi dernier, avec mes invités Betty & Smitty, nous avons été très chaleureusement accueillis par Christine Meynier qui avait, pour l’occasion, invité également Joëlle de Baillencourt. Nous nous connaissions mutuellement de nom, de réputation, mais n’avions encore jamais pris le temps de nous rencontrer. Impossible de raconter la magie de l’instant et du lieu, mais je vais tout de même partager avec vous quelques instantanés, pour le plaisir !

Ce fut un Show & Tell (montre & raconte) fabuleux, les quilts de Joëlle et Christine sont joyeux, intemporels, artistiques de toute évidence ! Un après-midi de rêve comme j’en connais avec les quilteuses gaies et généreuses comme elles. Nous avons eu la chance de voir plusieurs quilts de ce livre « en vrai », et comme toujours c’est tellement plus beau encore !

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Avant d’aller chez Christine, le matin nous avons visité plusieurs villages et en particulier Penne, on s’y sent si bien que Betty serait prête à s’y installer 😉

Penne est plein de surprises, de poésie et de gens charmants !

 

Nous avons très bien mangé à La Terrasse, avec une vue extraordinaire. Faites-vous le plaisir d’y aller un jour !

En route vers le monde fabuleux des quilts de deux filles du Rouvray !

Avec Christine nous avons d’abord fait un tour dans l’église en cours de réfection par Nathalie et son équipe. Un travail minutieux et magnifique. Cette église se trouve juste devant chez Christine qui habite dans l’ancien presbytère.

Je suis bien entourée par Nathalie, Betty et Smitty.

Entrons dans le Presbytère !

 

Nous avons commencé par les quilts de Joëlle. Installons-nous et admirons les ouvrages que déplie Christine avec jubilation !

 

Betty et Joëlle, êtes-vous prêtes ? Alors on commence !
Née au Sénégal, Joëlle a toujours eu de l’affection pour les tissus africains… et elle aime le bleu !
On regarde aussi avec les mains…
Certains imprimés évoquent les signes du zodiaque : nous avons cherché les nôtres !

Plusieurs quilts évoquent les quilts gallois, mais Joëlle les a faits avant qu’elle n’en ait eu vent ! Toujours, les idées sont dans l’air et on les capte de manière mystérieuse… en voici deux, et j’y vois aussi la complicité avec Will Vidinic :

Ce jaune éclatant a bien fait parler dans les années 90 !! C’est Joëlle qui a dessiné la gamme de tissus signé Le Rouvray et la couleur jaune d’or, si chatoyante, ne faisait pas l’unanimité. Vous croyez avoir déjà vu ces quilts quelque part ? Oui, la plupart ont été exposés dans le magasin du Rouvray, photographiés et publiés dans Les Nouvelles, dans Quiltmania… J’étais vraiment sur un petit nuage d’approcher ces merveilles !

 

Malgré de graves soucis de santé fort handicapants, Joëlle continue de créer. Ce top est une ode à Frida Kahlo, une autre artiste qui créa dans la douleur… Attention, chef d’oeuvre en cours ! Quand il sera fini, foi de Katell, nous l’exposerons en Occitanie !

Liberté de l’artiste : inclure de désuètes tapisseries au petit point et des broderies dans un quilt splendide et parfait ainsi !

Ensuite des quilts de Christine, d’abord dans les trois chambres d’hôtes :

Oui c’est ici ! (C’est ici est le nom de cette maison Chambres d’Hôtes…)
Chambre L’Oiseau Rieur
Chambre Voyage

Chambre Biche au fond des bois

Cet établissement de chambres d’hôtes se trouve tout au nord du département du Tarn, dans le plus beau coin de la vallée de l’Aveyron. Surtout n’hésitez pas à y passer quelques jours, c’est un lieu magique, avec tant de choses à découvrir… et une vue incroyable sur le village médiéval de Penne, surplombé par ce château qui est peut-être mon préféré. En cours de restauration par un architecte toulousain, pour qui c’est le grand-oeuvre de sa vie !

Le château de Penne défie les lois de la gravité.

Puis d’autres quilts de Christine nous attendent, nous poussons à chaque fois des Oh !! et des Ah !!! :

Celui-ci est en cours de quilting, vous n’en verrez pas plus pour le moment !

Et, nouvelle activité pour Christine, artiste touche-à-tout, le crochet :

C’est un modèle de Jane Crowfoot. L’assemblage à la laine blanche donne un peps incroyable à la couverture.

Puis c’est au tour de Betty de faire son show & tell avec son Pine Cone quilt qu’elle m’a offert :

Ces jours-ci, le numéro 132 des Nouvelles ne me quitte pas !

Je ne peux pas tout montrer, mais assurément ces filles sont fantastiques !
La connivence entre Betty et Christine faisait plaisir à voir :

Vous ne m’en voudrez sûrement pas de ce post un peu long, je voulais partager avec vous l’esprit de cette journée ! Mille mercis à Christine pour ce fabuleux accueil, comme si nous nous connaissions depuis 20 ans !

Il est certain que je continuerai de rencontrer les filles du Rouvray… Je les aime !

Photos de Betty, Smitty, Christine et moi.
A très bientôt, Katell

 

 

 

Tous à Lacaze fin juin !

Le dernier week-end de juin est devenu synonyme de festivités à Lacaze (dans le Tarn), je vous ai déjà longuement parlé de cet événement créé par Cécile Milhau par ici. Voici l’agenda pour cette année :

 

L’exposition des Charm Quilts dans l’ancien Temple est une exposition France Patchwork des départements 31 et 81. Elle a lieu du 23 au 25 juin. Voir l’article de Patch31.


Défilé de Mode

Nombreuses sont les personnes qui m’ont demandé à quelle heure aurait lieu le défilé de mode de Joëlle Vétillard, ce sera à 16 heures dimanche 24 juin. A ce propos, Joëlle recherche d’urgence pour le défilé de mode des personnes pouvant se rendre disponibles. Voici son message :

  • Essayage le samedi 23 et le dimanche matin au château
  • mannequins femmes (entre 13 et 75 ans…) taille 34-46, 3 hommes de moins de  25 ans2 petites filles
Un agréable moment d’échange multi-générationnel dans une ambiance conviviale mais néanmoins « professionnelle ».
Me contacter rapidement 05 53 28 29 84. Merci ! Joëlle
Alors n’hésitez pas à participer à cette belle expérience ! Vous écrirez ainsi une page de l’Histoire locale…

 

 

 

Trois Occitanes/3

La troisième Occitane, c’est Patricia Cathala, je la connais depuis peu, nous avions bien discuté sur le stand de Sheila Frampton-Cooper en octobre dernier, puis nous avons tissé des liens grâce à un Anglais, pas n’importe lequel, notre cher Ian Berry ! Patricia a en effet participé au Secret Garden, alors que moi j’avais dû décliner l’offre, faute de temps. Nous nous étions auparavant croisées plusieurs fois, mais toujours très brièvement. A présent je sais combien Patricia est chaleureuse et très sympathique !
Je suis allée bien souvent, le 15 août, à sa Fête du Fil ! C’est LA sortie textile dans la torpeur estivale, quand déjà on voit poindre la rentrée…  Je regrette encore une tapisserie des Tentmakers que j’ai eu la sagesse de ne pas acheter… Quelle idée d’écouter cette fichue sagesse, j’aurais dû être moins raisonnable !
Comme les deux autres manifestations, à Pexiora et à Lacaze, c’est la bonne ambiance occitane qui prévaut. On se balade tranquillement du parc à la salle des sports en passant par le magnifique Musée Départemental du Textile, on mange à la bonne franquette… et on ne voit pas le temps passer !
J’étais donc très intéressée de connaître un peu plus de cette manifestation et l’âme du projet. Vous allez le constater, comme toujours, c’est un noyau dur d’amis qui travaillent bénévolement avec ardeur.
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Sur le chemin en venant de Toulouse, on est frappé par le nombre d’usines textiles à l’abandon et voir l’animation de cette ville en plein mois d’août fait vraiment chaud au cœur !
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Patricia en élégante compagnie !

Patricia à Labastide-Rouairoux (81)

Je suis née à Labastide-Rouairoux et j’ai grandi dans la filature de mon père au milieu des ballots de laine, des machines, des échantillons de fils fantaisies…

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J’ai toujours aimé avoir du tissu, de la laine, du fil, des rubans entre les mains et « bricoler, bidouiller ». Je brode, couds, fais du patchwork, du boutis, et aussi un peu de tricot… J’aimerais avoir plus de temps pour pouvoir avancer tous mes ouvrages en cours et mener à bien tous mes projets !
 

Cette année ce sera la 19ème édition de la Fête du Fil.
Cette animation a été créée avec l’office de tourisme du village. J’y ai travaillé pendant une douzaine d’années avant de rejoindre la mairie.
Nous voulions créer une animation qui mette en valeur notre patrimoine textile et amène par le biais des loisirs créatifs une nouvelle clientèle aux entreprises locales et au Musée Départemental du Textile.

Visite du Musée Départemental du Textile, Labastide-Rouairoux (81)

En 2014, en raison de la nouvelle organisation du tourisme nous avons dû créer une nouvelle association pour pouvoir continuer la Fête du Fil : l’Office d’Animation Bastidien. Nous avons profité de cette occasion pour développer la fête avec deux jours d’animations sur le site du parc municipal et un salon des loisirs créatifs dans la salle des sports tout spécialement aménagée.

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L’expo des Tentmakers du Caire en 2016 était magnifique !
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Exposition de 2017 en partenariat avec le Carrefour Européen du Patchwork (concours 2016 sur le thème de la couleur).

Organiser et développer cette Fête du Fil n’est pas une chose facile.

C’est toute une année de travail bénévole pour deux jours d’animations !
Nous nous efforçons de conserver l’entrée gratuite pour le public. Il faut donc trouver d’autres sources de recettes en sachant que nous n’avons quasiment pas de subventions (certains  considèrent malheureusement que l’art textile n’est pas de l’Art…)
C’est ce côté finances que j’aime le moins : trouver le budget nécessaire pour pouvoir réaliser le programme envisagé.
N’oublions pas la programmation (pas facile de convaincre certains artistes), la  communication, la logistique, le côté administratif…. d’où l’importance d’avoir une équipe de bénévoles efficaces, disponibles, volontaires et sympathiques !
La programmation 2018 est en cours, vous pourrez la suivre ici : 
http://lafetedufil.jimdo.com/
Mais la Fête du Fil c’est surtout de belles rencontres avec les artistes, les exposants, le public. Un tout qui fait que même si le 15 au soir on est complètement épuisés…. on signe à nouveau pour l’année suivante !
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Tout se termine toujours autour de la table et on signe pour l’année prochaine !
Bien amicalement,
Patricia

Trois Occitanes/2

Après le mois de février dans l’Aude à Pexiora, faisons un saut en début d’été dans le Tarn. C’est aussi un département privilégié pour la balade et le tourisme, ne serait-ce qu’Albi, joyau rénové qui a heureusement gardé son authenticité.

Plus secrète, hors des sentiers battus, la vallée du Gigou menant aux Monts de Lacaune est verdoyante même en plein été. Lacaze est sur le chemin, un village au brillant passé, partagé entre catholiques et protestants, avec son lot de gloires et de drames. Après de longues investigations, deux passionnés ont fait revivre le passé de cet endroit magnifique dans  un livre disponible au Château :

Dans cet écrin se succèdent toute l’année des manifestations autour des Arts et, grâce à Cécile, les Arts Textiles sont à l’honneur chaque été !

Cécile, c’est un sacré numéro, une femme qui ne laisse jamais indifférent, du vif-argent au caractère pur & dur qu’elle attribue à l’héritage cathare. C’est avant tout une femme libre, un brin insoumise. Je viens de lire une histoire des femmes accusées bien commodément de sorcellerie, je ne peux m’empêcher d’être heureuse de vivre au XXIe siècle, car à la Renaissance les empêcheuses de ronronner étaient bien vite écartées de la manière la plus brutale qui soit… Non, avant ce n’était pas toujours mieux !

J’admirais déjà ses quilts dans Les Nouvelles quand je vivais en Allemagne (il y a plus de 20 ans) sans la connaître, une affinité avec ses ouvrages qui ne s’explique pas, c’est juste une évidence. Cette affinité s’est confirmée quand nous nous sommes rencontrées il y a 10 ans et nous nous complétons bien quand on organise des choses ensemble. Et puis Cécile est fidèle en amitié et tellement généreuse !
Je sais qu’elle préfère s’exprimer autrement que par écrit, alors je la remercie de s’être prêtée au jeu malgré tout !

Cécile Milhau au milieu, à l’entrée du Temple, exposition du Projet 70273 (Jeanne à droite et moi à gauche)

Cécile à Lacaze (81)

J’ai fait mes premiers pas dans le patchwork avec Jocelyne Leroy, Lucile Moroni, Claude Fabre, alors que déjà je peignais, cousais et brodais depuis toute jeune. En 1993 j’ai créé mon premier atelier, La Courtepointe à Réalmont (81)avec la volonté de mélanger les générations, des grands-mères et des enfants placés que je côtoyais dans mon métier. Je suis entrée dans la délégation France Patchwork Tarn quand Hélène Cornu était déléguée, puis je lui ai succédé pendant 10 ans. Quand Patricia a créé La Fête du Fil à Labastide-Rouairoux, nous y avons participé plusieurs années, accompagnant cet élan formidable et le regain d’intérêt des arts textiles dans notre département.

Expo de Cécile à Labastide-Rouairoux le 15 août 2006. Au centre, la cathédrale Ste-Cécile d’Albi, à gauche des coquelicots, fleur préférée de Cécile

Lacaze. Pourquoi Lacaze ? Simplement ma famille maternelle est originaire de ce village, enfant j’y passais toutes mes vacances. Mon grand-père et mon oncle étaient tailleurs, ma grand-mère et des cousines couturières. Un grand meuble vitré contenant toutes les matières premières, fils & tissus, me fascinait. A l’époque de nombreuses familles possédaient encore un métier à tisser, travaillant à domicile, tandis qu’à Vabre, la petite ville voisine, une usine de tissus en laine embaucha jusqu’à 300 ouvriers pendant 200 ans (jusqu’en 1989). C’est dire l’importance des tissus dans ma vie.

J’ai connu le château du village tombant en ruine, envahi par la végétation, mais depuis 20 ans, la Mairie et l’Association des Amis du Château l’ont métamorphosé, lui rendant ses fastes d’antan. Ce petit bijou Renaissance revit !

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C’est maintenant un lieu de festivités et de culture, ainsi que le Temple du village, autre belle salle d’exposition. Ces deux lieux chargés d’histoire sont désormais dédiés aux Arts Textiles tous les étés, avec le dernier dimanche de juin comme point d’orgue des manifestations.

En 2013, j’ai pu exposer avec le sculpteur sur bois René Prestat, puis grâce aux nombreux bénévoles autour de moi, j’organise chaque année une nouvelle exposition : en 2014 Ina Statescu m’a fait l’honneur d’accepter mon invitation, puis en 2015 Pierre Milhau exposa des sculptures en bois flottés, accompagnées de quelques-uns de mes quilts, en 2016 nous accueillîmes l’exposition régionale France Patchwork Fibre Occitane et en 2017 Sophie Furbeyre, grande artiste textile, enchanta le château pendant que le Temple exposait le Projet 70273.

Les Estivales de Lacaze, c’est une expérience tellement enrichissante et une collaboration toujours fructueuse ! Au fil du temps ce rendez-vous festif met en valeur le patrimoine textile et les atouts de ce village. Mais surtout, il entretient un bien précieux que m’apporte le patchwork : l’amitié. C’est aussi ma manière de participer à la conservation d’un peu de vie dans ce petit coin du Tarn qui est dans mon cœur depuis toujours.

Le programme de cet été se profile :

  • au Château pendant trois semaines : Annsan, couple d’artistes issus du théâtre qui créent des tableaux textiles
  • dimanche 24 juin, grand défilé de mode concocté par Joëlle Vétillard : nous verrons l’aboutissement des ronds pour les robes de princesse et la fameuse robe de mariée en triangles.
    Des ronds et des couleurs… Nous étions seize vendredi dernier à travailler pour Joëlle au club de Colomiers, pour notre plus grand plaisir !

    Certains sont simples, d’autres très sophistiqués : en tout une quarantaine de ronds à adresser à Joëlle.
  • le 24 juin toujours, exposition France Patchwork de Charm quilts au Temple
  • Le 24 juin enfin, puces des couturières et espace de ventes !

Mon autre grand projet voit le jour : Le Grenier du Château, un lieu de conservation des arts textiles. En voici la présentation.

Mes amis réservez votre journée du 24 juin prochain pour passer une belle journée avec nous !

Bien amicalement,
Cécile
http://ma.vie.au.fil.et.aux.pinceaux.over-blog.fr/

Fibre Occitane à Albi

albi-tarnAlbi, ville dont le centre historique est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, est une de nos belles villes de briques chantant sous le soleil. La cathédrale Sainte-Cécile est un monument unique à visiter absolument, le Musée Toulouse-Lautrec vous fera aimer ce peintre,  et tant d’autres choses encore à découvrir… Le Tarn la traverse, ajoutant un charme fou à une balade à pied :

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Albi, 51 000 habitants, ville rouge et très verte !

C’est la première ville française à viser, pour 2020, l’auto-suffisance alimentaire dans un rayon de 60 km ! C’est un défi fou, mais avec de la détermination ce sera possible. Trois objectifs motivent cette décision : réduire l’incidence des transports de nourriture, sécuriser l’approvisionnement en cas de crise et s’assurer une meilleure qualité des produits consommés, le tout en favorisant donc les circuits courts et locaux.

Tout cela ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Des terres sont achetées progressivement par la municipalité afin d’y implanter de nouveaux maraîchers, avec une location modique de 70 € l’hectare par an. En échange, les nouveaux paysans s’engagent à cultiver bio et à vendre localement.

Se nourrir sainement et localement, c’était naguère la norme et c’est à présent presque une utopie. Revenir à la norme d’antan est sûrement un bénéfice pour l’économie locale, la santé et le bonheur des citoyens !

Dans cette ville aux mille et un atouts, Fibre Occitane, l’exposition itinérante de France Patchwork-Patch d’Oc, a trouvé les cimaises des anciens Moulins Albigeois, au bord du Tarn, pour hisser ses couleurs brique et pastel :

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Merci à Marie-Jo Oustau, déléguée France Patchwork Tarn, pour ces belles photos ! L’exposition dure jusqu’à la Journée du Patrimoine de dimanche 18 septembre, 18h.

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Au Pays de Cocagne

Le pays de Cocagne est l’évocation d’un paradis terrestre où règnent la joie et l’abondance, le jeu et la paix, bien loin de la dure réalité de notre monde…

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Le pays de Cocagne, par Pieter Bruegel l’Ancien (1567) – Trois personnages repus, représentant les trois ordres médiévaux (clergé, noblesse d’arme et paysannerie), symbolisent l’aspiration à la paix, la prospérité universelle et l’égalité, dans un pays utopique d’abondance. Tableau actuellement à la Alte Pinakothek, Munich. Ici, par curiosité, vous pouvez voir ce tableau avec ses détails bizarres !

Et le mât de Cocagne ?

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Le « paradis » était tout en haut !

C’était un jeu qu’on retrouvait dans de nombreux pays européens : un grand mât parfois savonné ou graissé était érigé avec, en son sommet, une roue avec divers lots convoités : des saucissons, des jambons, des pains… Au XIXe siècle, les victuailles furent parfois remplacées par une timbale, ensuite échangée contre un lot… d’où l’expression « décrocher la timbale » ! C’est le même principe que dans les manèges de mon enfance avec le pompon à décrocher pour avoir un tour gratuit. Cela existe-t-il encore ?…

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La Cucaña, de Francisco Goya (1787 – collection particulière)

 

« Un vrai pays de cocagne, où tout est beau, riche, tranquille, honnête ; où le luxe a plaisir à se mirer dans l’ordre ; où la vie est grasse et douce à respirer » BaudelairePetits poèmes en prose, L’Invitation au voyage, 1867

L’expression « pays de Cocagne » est bien ancienne et se retrouve dans plusieurs langues européennes, mais depuis des siècles nous la faisons nôtre dans la région toulousaine !
Elle est effectivement consacrée au « triangle d’or bleu », entre Toulouse, Albi et Carcassonne, en raison de la fortune engendrée par la culture de l’Isatis Tinctoria, cette plante dont les feuilles séchées, stockées en boules appelées coques (coca signifie boule en occitan, d’où le mot cocagne) donnait le bleu divin, avant l’importation des tissus teintés à l’indigo qui cassèrent ce marché. Ce bleu de pastel est à présent un produit redécouvert, aussi bien en teinture qu’en cosmétique… et même depuis peu en pharmacologie. Ne manquez pas de visiter ces jolies boutiques toulousaines : la Fleurée de Pastel et Graine de Pastel (cosmétiques) .

Pour célébrer ces fameuses boules de cocagne, fierté de la région, des Abeilles menées par Martine ont utilisé un modèle ancien, si beau, rare variante de log cabin… C’est sur le chemin du retour de Quilt en Sud, après avoir admiré le quilt de Marie Claude, que ce projet a vu le jour ! Voyez l’inspirateur ici en fin d’article.

La Ruche des Quilteuses - Boules de Cocagne
Le quilt d’Ella Holcombe, le premier connu avec cette technique, fut cousu en soie et satin, celui de Marie Claude également. Nous avons mis en commun nos cotons lumineux pour faire les boules sur des fonds bleu nuit.

La Ruche des Quilteuses - Boules de CocagneDétail La Ruche des Quilteuses - Boules de Cocagne

La Ruche des Quilteuses - Etiquette Boules de Cocagne
L’étiquette est faite avec des bandes de 5 mm et les prénoms des Abeilles ayant participé à ce quilt figurent autour de ce bloc.

Ce quilt sera un lot de Loto à Balma le 23 mai. Qui le gagnera ?…
A bientôt à tous ceux qui prendront la route vers Balma !

Nous vous attendons avec impatience dans notre beau Pays de Cocagne !

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Brique et Pastel

Aujourd’hui je lance un clin d’œil à Toulouse ma ville natale (oui, je suis mi-bretonne, mi-cathare ;-)), à la couleur de brique rose et à sa fortune faite grâce au Pastel, alias Isatis tinctoria…

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Toulouse, ô Toulouse… Au bord de la Garonne

C’est une ville construite avec la terre argileuse de la région, ce qui donne ces briques rosées si belles. La terre d’ici continue d’être cuite, notamment à 5 km de chez moi, en briques traditionnelles. On les appelle ici « briques foraines », cuites au four, en opposition avec les briques de terre crue. Son complément naturel est, pour les toits, la tuile « canal », composée de la même matière première. Ces couleurs naturelles donnent à ma ville une nuance rose le matin, rouge sous le soleil de midi et pourpre aux derniers feux du soir… Quelle harmonie !

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Les nombreux hôtels particuliers qui contribuent à la beauté de la ville sont redevables des fortunes amassées grâce au pastel, plante tinctoriale qui pousse si bien dans la région voisine du Lauragais, dans le triangle d’or formé par Toulouse à l’ouest, Albi au nord et Carcassonne au sud. La plante pousse facilement partout ou presque, mais c’est ici que les conditions (climatiques, géologiques) sont réunies pour obtenir le plus beau bleu !

Cette teinture est utilisée depuis des temps immémoriaux. Savez-vous que des Ecossais (le peuple Picte, qui a vraiment existé), du temps du Roi Arthur et de Merlin l’Enchanteur, se badigeonnaient de teinture de guède (autre nom de l’isatis) pour devenir bleus et effrayer leurs ennemis anglais… qui en avaient une peur bleue ?  Cette teinture servait aussi à teindre la barbe blanchissante de certains hommes en Europe, d’où sans doute l’origine de Barbe Bleue, celui qui fait si peur…

 

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Du Capitole aux maisons modestes, des hôtels particuliers aux maisons de banlieue, le bleu pastel s’impose de plus en plus en compagnie de la brique.

Le déclin de la fortune de la région toulousaine vint avec l’importation d’Asie de tissus teints à l’indigo à partir du milieu du  XVIe siècle, plante qui contient une plus grande concentration du fameux pigment « indigotine ». Mais depuis la fin du XXe siècle, avec la mondialisation, on s’attache de nouveau aux particularités régionales. Tout comme la violette (fleur emblématique de Toulouse), le bleu pastel revient en force  ! Aux pigments naturels ou en peinture industrielle, le bleu est maintenant la couleur majoritairement utilisée pour les boiseries et les ferronneries des immeubles en briques dans tout Toulouse. C’est si beau ainsi !

 

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Dans le fameux jardin de Monet à Giverny (aux portes de la Normandie), on apprécie ce nuage de fleurs jaune d’or, les isatis, qu’on appelle aussi guède ou pastel des teinturiers. On nomme cette plante ainsi car, à la suite d’un savant processus, on peut extraire des feuilles le pigment de l’indigotine, seule source de teinture bleue en occident pendant des siècles. Selon la concentration, le bleu sera pastel, ou bien plus dense.

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Champ de pastel dans le bas Lauragais (on dirait du colza, c’est de la même famille), avec vue sur les Pyrénées ! (photo d’ici). Savez-vous que c’est ici le  fameux Pays de Cocagne ? Cette expression provient des boules de feuilles broyées, appelées coques, qu’on moulait à la main pour stocker cette matière en vue de la teinture en bleu, la fortune de la région… l’Or du Pastel !

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Paule de Viguier, née en 1518 à Toulouse, est une figure emblématique de l’imaginaire toulousain. Cette dame de la famille Lancefoc, pastelliers fortunés, fut louée pour sa beauté par François 1er en visite à Toulouse et devint une icône de la ville. Alors que des troubles secouaient le peuple toulousain, les Capitouls (magistrats de la ville) demandèrent à la Belle Paule de se montrer régulièrement à la foule du haut d’un balcon… et ainsi l’apaiser momentanément ! Une vraie star !… Paule profita de sa fortune et de sa réputation pour mettre en valeur les artistes dans cette époque encore très frustre et contribua ainsi à l’éveil de la culture dans la ville. Contrairement à Clémence Isaure, l’autre égérie de Toulouse, la Belle Paule a bel et bien existé.

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Aucun portrait réel de la Belle Paule n’existe, mais elle a inspiré notamment Henri Rachou (1855-1944)

Cette belle Dame est toujours représentée habillée en bleu pastel, conformément à l’origine de sa fortune. Aujourd’hui, son nom est attaché à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant, au sein du CHU de Purpan.

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Largement planté depuis le XIIe Siècle dans le Lauragais, le désamour du pastel à partir du XVIe Siècle plongea la région dans un certain marasme. Du côté de Lavaur dans le Tarn se trouve le Musée du Pastel au Château Magrin qui évoque grandeur et décadence de l’Or Bleu. Coïncidence, mes parents se marièrent à cet endroit !

Le pastel, woad pour les anglophones, connaît depuis une quinzaine d’années un renouveau fracassant grâce tout d’abord à un couple belge installé à Lectoure dans le Gers. Parallèlement, d’autres jeunes sociétés ont vu le jour pour tirer profit des immenses qualités cosmétiques de la graine de cette plante, comme par exemple Graine de Pastel dont j’adore les produits bleus !

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Ambiance « Bleu de Lectoure », vues du site de l’ancienne tannerie transformée par la famille Lambert en magasin et atelier. Même leur vieille Jaguar est peinte en bleu !

graine de pastel

Nouvelle cosmétique élaborée avec un engagement écologique et éthique forts.

journée de teinture

Si vous souhaitez plonger dans une journée de teinture au pastel, vous pouvez contacter Annette Hardoin !

Il n’est pas étonnant que ce bleu divin inspire les artistes de la région… Cécile Milhau, artiste peintre-quilteuse-brodeuse(…) habitant dans le Tarn, dans le fameux triangle historique du pastel, initia en 2002 un travail collectif avec ses amies quilteuses : sur ce grand panneau textile se trouvent différents symboles des pasteliers, on devine des bâtisses, des horizons, des paysages, la plante aux fleurs d’or… Cerise sur le gâteau, des tissus sont teints artisanalement au pastel !

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« Le Pastel », quilt créé par Cécile Milhau, réalisation collective, 220 cm x 220 cm, 2002

De surcroît, on a des chances d’entendre encore plus parler de l’isatis tinctoria dans les prochaines années car le principe anti-cancéreux du broccoli est dans cette plante en concentration vingt fois supérieure ! Elle fait partie de la famille des brassicacées, comme les choux… Bientôt la soupe au pastel des teinturiers ???

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Bien plus modestement que Cécile Milhau mais néanmoins inspirée par mon environnement de brique et de pastel, le nom de mon ouvrage en cours s’est imposé à moi… J’y travaille et je vous le présenterai bientôt !

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