Aucun rapport avec un exercice de fitness, sinon celui des doigts et des méninges ! Bee Maïté nous raconte la belle histoire de la sauvegarde d’un pan de notre patrimoine.
J’ai hérité l’an dernier d’un touchant petit tas d’exercices de couture, tous de la même taille, venant du grenier d’un monsieur décédé à 101 ans, le Papa de ma plus ancienne amie.
Ces bouts de tissu étaient appelés à être assemblés harmonieusement en une longue bande dite rouleau de travaux manuels ou bande d’écolière.
C’était le temps où le prêt-à-porter n’existait pas, où chaque jeune fille apprenait à tirer l’aiguille quelle que soit sa condition sociale et où le métier de couturière était un débouché fréquent d’émancipation de la femme. Les magasins de mercerie et de tissus abondaient dans nos villes et jusque dans le moindre village, toute une économie tenue majoritairement par les femmes (un souvenir ému pour Annick et sa maman).
Ces apprentissages faisaient le tour de la plupart des techniques nécessaires pour s’occuper du linge de la maison, pour coudre des vêtements, pour embellir le nécessaire.
Si le rouleau d’exercices était populaire, on pouvait aussi coller les fiches textiles dans un cahier ou un album en les accompagnant d’un commentaire, ou encore les ranger dans une boîte.
Au XIXème siècle et une bonne partie du XXe, les jeunes filles de 11 ou 12 ans apprenaient au collège ou dans une école privée diverses techniques de couture, broderie ou tricot. Le travail était toujours remarquablement soigné.
On imagine mal aujourd’hui exiger la même chose de jeunes filles de cet âge.
L’enseignement de la couture au collège a cessé en 1965.
Les divers exercices assemblés arrivaient à constituer un rouleau pouvant atteindre 14 m de long (la longueur moyenne étant de 7 à 8 m). La bande que j’ai reconstituée fait 4,5 m de long.
J’ai trouvé particulièrement émouvant d’avoir entre les mains ces travaux si précieux et de les avoir sauvés d’un grenier où ils ne demandaient qu’à revivre. C’est chose faite.
J’y ai pris beaucoup de plaisir.
Mon rouleau est maintenant bien protégé dans la boîte ronde en lin que j’ai fabriquée.
Un beau souvenir des travaux manuels de nos aïeules, qui n’avaient jamais le droit de rester inactives !
Maïté
Maïté est un modèle de bonne humeur et d’humour même en temps difficiles, cette citation lui va donc bien, sur un fond de vœux brodés par Rieko Koga :
C’est toujours très émouvant ces travaux de couture que nous ont laissés celles qui nous ont précédées. J’ai la chance d’avoir un ensemble qui se décompose en trois rouleaux de différentes grandeurs et pour moi c’est un véritable trésor. Belle semaine
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Magnifique à découvrir !
Je ne connaissais pas ce rangement sous forme de rouleau d exercices !
C est de toute beauté !
Merci !
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Je suis tout aussi émue chaque fois que je déroule et contemple cet ensemble de merveilleux exercices.
Maïté-BeeBee
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Je fais partie de la génération qui faisait de la couture au collège née en 1955, j’avais 10 ans et demi en 6ème !
Je n’avais jamais vu ni entendu parler de ces rouleaux, c’est magnifiques, merci de nous avoir fait découvrir ce patrimoine oublié !
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Je suis née en 1944 , ai appris certaines de ces techniques au collège mais n’ai jamais assemblé les exercices en rouleau .
J’ai découvert leur histoire sur le tard .
Maïté-Beebee
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quelles merveilles si délicates
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Très belle découverte. Il est certain qu’aujourd’hui ce serait désuet et pourtant combien utile . Avec le covid reviendrait on à des techniques ancestrales? Seul l’avenir nous le dira, car les femmes se remettent à coudre.
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Oui les femmes se sont remises ou mises à coudre pour de l’utilitaire , voire de l’indispensable !
C’est une bonne chose , un premier pas peut-être .
Maïté-BeeBee
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Pour ma part, j’avais des cours de couture au collège en 1970 et 71, j’y ai appris les points principaux et ai souffert sur une brassière de bébé avec smocks et coutures à l anglaise ! J’ai encore le cahier qui regroupait ces points.
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Vous avez donc été dans les dernières à avoir des cours de couture et à conserver le fameux cahier .
Les smocks , quelle merveille , un exercice pas des moindres !
Maïté-BeeBee
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Superbe témoignage des travaux de dames. Justement cette année j’ai prévu de faire faire un rouleau comme celui ci avec étude de points de broderie dans le club que j’anime. Hardanger, reticello, points de broderie traditionnelle entre autres. Je pense qu’on va bien s’amuser.
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Super idée Christine ! Si j’avais le temps je m’inscrirais dans ton club !
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Quelle bonne idée ! J’aurais volontiers participé à ce festival de broderies …
Maïté-BeeBee
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Cet article est émouvant. Quel sage apprentissage. Au lycée public, « pilote » puis expérimental de Sèvres il y avait un bâtiment dédié aux travaux manuels. Au collège nous pouvions en faire jusqu’a 6 h par semaine. 2 h de cours puis 4 h d’options. Coupe et Couture du cuir, vannerie, poterie, céramique, fer forgé, reliure, pour le textile j’au appris à tisser , le bonheur de toucher , coudre et broder. L’enseignante de broderie était atypique : une meilleure ouvrière de France (brodeuse des habits d’académicien)redoutable qui voyait à l’oeil Nu si nous avions réalisé le point arrière correctement. Paradoxalement c’est son enseignement que nous recherchions en option. 45 ans plus tard c’est grâce à elle que je me suis accrochée au patchwork !
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Quel bonheur ! J’ai eu les mêmes propositions au lycée Camille Jullian à Bordeaux .
Mon professeur de couture était très sévère et exigeante et la terreur des mauvaises élèves .
J’adorais coudre et apprendre toutes sortes de techniques si bien que j’étais comme un poisson dans l’eau au cours de couture .
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Merci à Maïté de partager ces trésors de savoir faire . On ne peut qu’être admirative de la finesse des points et de la délicatesse du travail , Ma maman avait, comme ses 4 soeurs, fait son trousseau. Elles avaient commencé très jeunes, dès qu’elles savaient manié l’aiguille . Elles s’exercaient sur des petites pièces de tissus d’abord. Puis sur la création de tout un trousseau.
Biz
La cocotte de kiev
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Pour la génération au dessus de nous c’était en effet la coutume pour les jeunes filles de préparer leur trousseau .
J’ai vu chez un antiquaire une malle entière d’un trousseau préparé amoureusement par une jeune fille et resté en l’état , proposé à la vente . Pour une raison inconnue ( de moi ) l’antiquaire ma expliqué que la jeune fille ne s’était jamais mariée . J’en ai eu froid dans le dos .
Maïté-BeeBee
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Cela existe aussi pour le tricot. J’en ai vu beaucoup sur des blogs hollandais ou ils les remettaient au gout du jour avec tous les points possibles et imaginables.
Moi, j’ai appris à coudre au collège en Belgique, ou j’ai fait une année en « technique » et nous apprenions à coudre, cuisiner et repasser (un trimestre à apprendre à repasser les mouchoirs…).
Bonne journée à vous
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Oui cela existe pour le tricot et le crochet.
Ces cours de couture et de cuisine visaient à faire des jeunes filles des maîtresses de maison accomplies .
Maïté-BeeBee
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magnifiques ces ouvrages de couture et d’une perfection! d’autant que les femmes n’avaient de lampes perfectionnées .elles travaillaient souvent à la lueur d’une bougie !
je ne connaissais pas ces travaux de couture mais j’ ai la bande d’exercice de broderies de ma maman : dans le même style, sur chaque ligne, il y a un point de broderie différent ainsi que l’alphabet et les chiffres
son nom est également brodé et son âge : 10 ans !
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Ces exercices de travaux manuels pouvaient concerner la couture , les broderies et le tricot .
J’ai vu un petit exercice de point de croix signé d’un petit garçon ( on y mettait parfois les garçons ) de 9 ans !
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Merci pour ce bel article qui réveille des souvenirs et cette belle réalisation
J’ai un peu appris aussi, je devais être en CM2 ou 6ème ? qqs points de couture et 2 ou 3 ouvrages, brassière de bébé… Je me demande si ma mère ou moi avons gardé ces reliques ?
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Je me souviens d’un exercice intéressant et valorisant à mes yeux de 11-12 ans : après la brassière en tricot tout au point mousse , le cache-brassière et le bloomer en tissu que mon petit cousin a pu arborer . Quelle fierté !
Maïté-BeeBee
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J’ai hérité de plusieurs exercices, dont tous les cahiers d’une jeune fille en lycée professionnel juste après la guerre, avec les dessins des robes, les tissus proposés, le prix de revient, les différentes poches, boutonnières,…Les notes des professeurs, etc….J’en ai plusieurs cartons; je les ai montrées sur mon blog il y a longtemps; du coup, quelqu’un m’en a donné d’autres; c’et un héritage précieux, émouvant! Je n’en ai pas fait un rouleaul
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J’ai également retrouvé un cahier d’une de mes tantes qui apprenait la couture dans un lycée professionnel avec les mêmes indications .
C’est vraiment un héritage émouvant , précieux et rare . J’en connais beaucoup qui sont passés à la poubelle .
J’ai encadré un petit marquoir récupéré par une de mes amies à la déchetterie !! Il y a même le nom de la petite fille qui l’a exécuté.
Maïté-BeeBee
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P je corrige, le S du clavier ne s’affiche pas: C’EST
Un rappel aussi: à Argenton sur Creuse, le musée de la chemiserie. J’ai dit à mes enfants d’offrir ces cahiers au musée lorsque je serai partie au paradis des couturières s’ils ne les gardent pas…Idée pour tout le monde……
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Surtout suggérer aux enfants , à la famille de ne pas jeter ces petits trésors , témoignages d’une époque!
Mes petits-enfants ont regardé ce rouleau et écouté son histoire bouche bée.
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Quelle merveille!!!! A sauvegarder absolument . Je n’en avais jamais vu mais c’est vraiment exceptionnel . Merci de nous l’avoir partagé avec nous.
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Quel bel ouvrage plein de charme et si touchant.
J’ai eu la joie de voir il y a quelques l’exposition de la Bibliothèque Forney à Paris ou était exposés quelques rouleaux d’étude. Ces images m’ont rappelé cette belle expo.
C’est toujours un rai plaisir de lire tes articles.
Michèle
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Il y a toujours de bonnes expos de ce genre à la Bibliothèque Forney : je me suis régalée à INDIGO.
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Quelle précieuse et magnifique découverte. Bravo à Maïté pour l’avoir mise en valeur .
Eh oui nos mères , grand mères avaient acquis un savoir faire pouvant servir au quotidien.
Sans vouloir être rétrograde , je pense que certaines matières manuelles devraient réapparaître dans les programmes scolaires pour les filles comme pour les garçons, ça révélerait peut-être certains talents et les cours de maths , physique etc auraient Une application concrète. Mais ne surchargeons pas nos pauvres petits !!!!
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Je suis entièrement d’accord que les cours de couture étaient d’une grande utilité .
Ils pourraient être adaptés à notre monde moderne.
A noter qu’en 1982 mon fils et son cousin ont été initiés à la couture dans une école privée en 6ème à Sarlat et que leurs femmes ne cousant pas , ce sont eux qui font les menues réparations des vêtements de la petite famille !!
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Je ne connaissais pas non plus ces rouleaux. Quel superbe travail!
Elève en 6ème dans un grand lycée parisien (oui dans ce lycée il n’y avait pas de collège, dès la 6ème on était au lycée) en 1973, j’ai aussi appris la couture, main et machine, ainsi que les différents types de tissage, les températures de lavage, etc…. Nous avions réalisé une chemise de nuit sur mesure. Quelle frustration, alors car il y avait des cours de travaux manuels différents pour les filles et pour les garçons, et ce qu’il faisaient m’attirait bien plus (maquettes en balsa). Quoique qu’il en soit, ces différents apprentissage m’ont été utiles. Et peut-être pour une part à l’origine de ce que je créé maintenant? (motifs pour tissu en impression digitale).
Merci pour ce bel article!
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Il y a de grandes chances que ces cours vous aient amener à créer ces motifs pour tissu .
Un beau parcours !
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Belle citation à garder en tête … Chouette rouleau et protection
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Oui, je me souviens, en 3eme j’ai cousu pendant mes cours de couture une robe, dont d’ailleurs j’ai été fort déçu car le résultat ne correspondait à mes attentes. Sur la photo, le mannequin était magnifique, sur moi beaucoup moins. J’ai appris, outre la technique à ne pas me fier aux belles images (MDR)
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Tous les essais de couture ne sont pas gratifiants .
C’est en forgeant qu’on devient forgeron .
Je suppose que vous avez fait d’autres tentatives plus fructueuses depuis .
Maïté-BeeBee
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C’est très étonnant comme il peut y avoir des différences entre les époques. Ma mère avait bien évidemment appris à coudre mais elle détestait cela et a refusé de me l’apprendre car, pour elle, la modernité absolue, était de pouvoir tout acheter sans avoir à tirer l’aiguille. J’ai donc appris avec de mes tantes, puis seule et en club. J’ai en revanche partagé cette activité avec ma fille qui est toujours très fière d’offrir des masques confectionnés par ses soins à ses amies.
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Je me souviens que la majorité des élèves de ma classe détestaient le cours de couture , la couture elle-même et la prof .
J’attendais ce cours avec impatience ,tout comme le cours de dessin et de musique .
Mais dans l’ensemble ces 3 cours étaient boycotés par les élèves , jugés inutiles .
J’y ai pourtant beaucoup appris .
Il faut tout simplement être attiré par la discipline pour que ça marche , comme l’est votre fille et comme le sont toutes mes petites-filles .
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Née en 1951, j’ai brodé et cousu jusqu’à la 3eme.Chaque semaine un point différent et petite robe , brassière,jupe plissée et tablier. J’ai encore mon cahier😄
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Vous avez le cahier et encore le souvenir ému d’avoir réalisé robe , brassière, jupe plissée et tablier .
Pour ma part , je peux décrire exactement les petits vêtements que j’ai cousus à cette époque .
Ce sont des souvenirs inoubliables , quand on aime ça .
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très intéressant. j’aime beaucoup voir ce type d’exercice sur des vide-greniers mais je crois que beaucoup ont été purement et simplement jeté… Mais il y a une forte demande de la part des jeunes à apprendre les travaux d’aiguilles… dans mon club du collège, j’ai toujours eu des garçons, qui plus est…
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Il y a en effet une nouvelle tendance et attirance pour les travaux manuels qui apportent la détente contrairement à ce que certains pourraient penser .
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Née en 1953, nous avions eu des cours de couture seulement en 3ème et je me souviens avoir monté un poignet de chemise, un coussin avec un passe-poil fait main, une pièce façon appliqué inversé dans un tissus rayé! et lorsque nous avions reçu des machines à coudre, une nuisette avec un empiècement doublé… Hélas, je n’ai rien gardé de ces exercices. Bravo pour avoir mis en valeur ce travail délicat.
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Vous avez pratiqué des exercices de haute voltige , après, j’imagine , avoir appris les techniques de base qui apparemment vous ont moins marquée .
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Oui c’est ce que dit Lefébure : arrêt en 1975 et parfois exceptionnellement plus tard .
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Bonjour,
J ai adoré votre article qui me rappelle mon cahier d exercices qui doit être quelque part dans un tiroir.
Vous disiez que les cours ont cessé en 1965 or je suis rentrée au CES en 1966 et j ai eu des cours de couture jusqu’à ma sortie en 1970 remplacés peu après par les cours de technologie.
Merci encore pour tous ces bons moments que vous nous faites passer.
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Bravo pour toutes les informations que vous donnez et je vous en remercie
Non l’enseIgnement de la couture ne s’est pas arrête en1965 mais plutôt en 1975 sans jamais cesser toutefois pour les filles et les garçons ! Et nous faisions beaucoup d’autres choses
Professeur de travaux manuels éducatifs je n’ ai jamais fait faire tous ces exercices que j’avais moi. même
fait et que je garde en attendant d’aller à la poubelle
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Et pourquoi pas les assembler en bande pour éviter de perdre un de ces beaux exercices et pouvoir les transmettre à votre descendance en leur narrant leur histoire , puisque maintenant cela fait partie du passé ?
Plusieurs de mes amies ayant pratiqué l’exercice m’ont dit que l’article avait réveillé de doux souvenirs …même celles qui n’aimaient pas la couture mais avaient conservé le précieux cahier .
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J’ai de mauvais souvenirs de ces exercices, car on ne nous faisait pas faire quelque chose de concret avec… Après je me suis mise à la couture avec la 2e femme de mon père et j’ai fait plein de choses d’abord à la main, puis à la machine, maillot de bain/bikini, veste assortie, robes, 2 pièces, etc et je rigolais bien en pensant à la tête de la bonne soeur si elle voyait ce que je faisais alors que je bâclais ses cours. Elle aurait été bien étonnée.
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De mauvais souvenirs mais il en est probablement resté quelque chose , de bons réflexes , de bonnes habitudes que vous avait utilisés dans ces réalisations concrètes plus tardives .
Dommage que la sœur initiatrice n’ait pas pu admirer vos oeuvres !
En tous cas , bravo Maïté
Maïté-BeeBee
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j’ai eu la chance d’avoir des cours de couture au collège aprés 1965… jusq’en 1970 ?? L’Alsace a-t-elle pu continuer plus longtemps.. J’ai toujours en mémoire divers ouvrage réalisé..un sac en jute où nous avions brodé des lignes des principaux points de broderie.
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J’ai récupéré un très joli cahier d’exercices . C’est très émouvant car à l’école primaire on avait un cahier d’exercices en couture et ce cahier a disparu.
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