C’était bien avant le Covid, j’avais craqué pour un modèle de Bonnie Hunter, Carolina Chain, à la fois publié dans son livre Addicted to Scraps et sur son blog en free pattern (modèle gratuit). Il faut dire que, tout comme elle, je suis une fan absolue des scraps, toutes ces petites chutes de tissus à qui on peut donner une nouvelle vie !
Lire la suite de « Vive Bonnie Hunter ! »Étiquette : Caroline de La Garoffe
Dans notre Ruche, chez Caroline
Vous avez apprécié le tableau textile fait par Caroline, notre hôtesse, et nous profitons pleinement des rencontres hebdomadaires ! Je dois avouer que notre journée continue commence par de longues parlottes, mais cela nous fait du bien de partager des pans de nos vies, et aussi parler de nos projets de voyages pour les prochaines expos ! Voici quelques bourdonnements récents de la Ruche 🐝.
Lire la suite de « Dans notre Ruche, chez Caroline »Caroline et l’expérience du neutre
Outre plusieurs ruches dans son jardin qui donnent du miel, Caroline abrite une autre Ruche, celle des Quilteuses ! Couturière, quilteuse, bricoleuse touche-à-tout, elle nous accueille avec générosité depuis plusieurs années, quelle joie !
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Nous avons un lieu de rêve pour nos rencontres hebdomadaires : chez Caroline, une amie de longue date, qui a rénové une belle ferme du XIXe siècle appelée La Garoffe (d’après un petit œillet sauvage méridional). La famille vit sur place et Caro gère la location des salles et des chambres d’hôtes.
Lire la suite de « TOTEM »Ode au coquelicot
Tout le monde aime les coquelicots ! Ces fleurs reviennent en force dans les champs et attirent le sourire par leur puissance esthétique. C’est parfois le signe d’un arrêt des pesticides, car les céréaliers reconnaissent que ces fleurs attirent les abeilles d’une part, et, par leurs racines pivotantes, favorisent l’infiltration de l’eau et une meilleure aération ; mais parfois aussi il s’agit non pas d’un retrait des pesticides, mais de la résistance des coquelicots aux armes chimiques…
Quoi qu’il en soit, c’est la fleur préférée de Cécile Milhau qui aime en semer un peu partout dans ses œuvres textiles.
Lire la suite de « Ode au coquelicot »Lever de soleil sur Quatre Accords/2
Mon Lever de Soleil est terminé ! Il s’impose avec le centre brodé afghan et des phrases qui me parlent. Je suis allée chez mon amie Caroline, à La Garoffe, pour faire de belles photos dans son cadre enchanteur :


Une lectrice m’a demandé comment quilter avec du coton perlé. Personnellement, je fais des gestes proches de la couture à la japonaise et du sashiko (je crois !), geste spontané de beaucoup d’entre nous pour coudre : l’aiguille est bloquée par le dé et je bouge le tissu plutôt que l’aiguille. Rien de sorcier, mais le geste est complètement différent du quilting à la main traditionnel (voir la technique d’Esther Miller par ici : 1 et 2).
Suivez ce lien vers Facebook pour une petite vidéo d’amateur postée un peu plus tôt cette semaine, montrant ma manière de quilter en toute décontraction : ICI

Quant au marquage en vue du quilting : pour faire une ligne droite ou des courbes, j’utilise le hera marker de Clover, sans aucun risque, mais pour écrire les phrases, j’ai pris un stylo FRIXION qui s’efface à la chaleur (au fer à repasser).
Comme je vous l’ai raconté il y a quelques jours, broder les Quatre Accords Toltèques m’a incitée à rechercher qui était ce peuple évanoui ; ce thème avait déjà été évoqué lors de la célébration des 10 ans de mon blog et de l’entreprise Neelam : Émilie avait créé pour cet événement un gâteau à 10 bougies un quilt nommé Toltèque, notamment pour ces fameux Accords…

Dans le contexte de redécouverte des peuples premiers en Amérique centrale, Miguel Ruiz (né en 1952), fils d’une guérisseuse et d’un chaman descendant des Toltèques, a préféré se consacrer aux sagesses ancestrales plutôt que poursuivre la pratique de la médecine occidentale (il est neurochirurgien). Son premier livre, The Four Agreements paru en 1997, a fait le tour du monde.


Ce livre, vendu en 46 langues à plus de 9 millions d’exemplaires, est-il une daube en charabia new age, ou bien un précieux guide pour une meilleure vie ? S’il est certain qu’il est écrit simplement et même gauchement parfois, il a le mérite de toucher le cœur de millions de personnes et ne peut faire aucun mal 😊. Il repose sur un constat simple : notre éducation nous a formatés avec un système de punitions et de récompenses, de jugements qui font peur et souffrir. On a aussi oublié de parler vrai et à vivre tel qu’on est, simplement à vivre libre. En suivant quelques règles, on entre dans un monde de respect, de joie et d’amour. Les Accords sont extrêmement simples en apparence, les voici sous leur forme la plus resserrée, celle que j’ai brodée :

Ces 4 injonctions guident vers une vie plus sage, plus harmonieuse et heureuse, en paix avec soi-même et ses proches.
Je reconnais que ces phrases courtes et simples peuvent facilement être tournées en ridicule. Peu importe. Voici un rapide aperçu de ma compréhension des Accords, avec le champ d’intérêt tel que je le perçois.
La parole

La parole doit être utilisée sans nuire. Je sais l’impact des mots, des petites phrases dites sans y penser et qui blessent, je ne peux donc que valider « Que ta parole soit impeccable ». J’ai été à la fois blessée et j’ai blessé inutilement ; à chaque fois que je passe outre ce premier accord, je le regrette. Parler juste et positif donne le ton et les échanges deviennent ainsi plus constructifs. Mettre en pratique cet Accord n’empêche pas pour autant l’humour, la spontanéité, la chaleur de l’amitié et de l’amour ! Dire ce qui doit l’être, pour les personnes qui comptent pour nous, c’est impératif. Par exemple, les parents qui divorcent doivent toujours dire clairement à l’enfant que ce n’est pas de sa faute. Don Ruiz dit que c’est le plus important des Accords, le plus difficile à contrôler aussi. La colère, souvent enfantée par une peur ou une souffrance, fait sortir des mots qui ne règlent aucun problème. Il faut dompter sa part d’ombre. J’ajoute que je suis persuadée que dans le doute de la parole impeccable, le silence est d’or.
On parle toujours mal quand on n’a rien à dire.
Voltaire
La représentation

Prendre du recul sur ce qu’on entend… Nous projetons toujours trop sur nous le regard et le jugement des autres. « Ne prends rien personnellement », c’est la phrase un peu écourtée de la phrase complète de Don Ruiz « Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle« . Prendre le juste recul permet de rester dans la vérité et non la représentation des choses. Les louanges ou les compliments font plaisir mais ne doivent pas nous donner la grosse tête et nous rendre vaniteux ! Et en cas de critique, je me dois d’éviter le poison émotionnel d’une parole qui n’est pas impeccable. Les critiqueurs projettent souvent leurs propres faiblesses et problèmes ; comprendre cela évite bien des souffrances inutiles. Et en miroir on comprend que :
Tout ce qui nous irrite chez les autres
peut nous conduire à une meilleure compréhension de nous-même.
Carl G. Jung
La pensée

On a tendance parfois à ruminer des paroles, chercher le sens caché… « Ne fais pas de suppositions » incite à communiquer clairement pour éviter les malentendus et les non-dits pour inciter le partenaire à faire de même. C’est gérer son stress relationnel par le lâcher-prise de la surinterprétation (ne pas chercher midi à quatorze heures). Entendre ce qu’on nous dit et reformuler pour savoir si on a bien compris permet une conversation saine. Mais aussi, acquérir de la confiance en soi permet de ne pas se remettre en question à chaque critique. Protégeons-nous et avançons. Attention, cela ne nous coupe pas du goût de la recherche, de l’investigation, de la curiosité : l’Accord concerne les relations entre deux personnes, où l’on observe les faits objectifs pour dégager la parole qui n’a peut-être pas spontanément été impeccable.
L’action

La réussite obligatoire et le perfectionnisme exigés dans notre société poussent tant de monde à la déprime, à la dépression, au burn-out (épuisement physique, émotionnel et mental)… « Fais toujours de ton mieux » et tu auras fait ta part, sans regret, quel que soit le résultat. Tu as le droit de ne pas être parfait. Rien ne t’interdit de vouloir te surpasser, mais c’est ta décision et ta propre volonté. Tu choisis ton chemin en toute conscience, tu crées ta direction de vie. Après avoir écouté les conseils, les avis, tu fais la part des choses, pour toi-même. Avance.
Le chemin se construit en marchant.
Antonio Machado (voir aussi le quilt d’Evelyne)
Je ne suis pas ce qui m’est arrivé, je suis ce que je choisis de devenir.
Carl G. Jung
On se rend compte que les Quatre Accords sont liés, ils font un tout pour assainir les relations humaines et ils favorisent à la fois le respect de l’autre mais aussi le libre arbitre. Un 5e est ajouté par Miguel Ruiz et son fils plus de 10 ans après : « Sois sceptique mais apprends à écouter ». C’est être à l’écoute de l’autre, sans perdre son esprit critique. Sans surinterpréter, on ne se laisse pas rouler dans la farine. Je dirais même que cela incite à écouter son intuition et les synchronicités, et cela nous mène aux concepts de Carl Jung.

Ajouter des citations de Carl Gustav Jung, ancien disciple de Freud, pour illustrer Les Accords Toltèques, n’est-ce pas « sacrilège » ? Ils poursuivent pourtant le même but : nous rendre plus sage pour mieux vivre, et de manière éclairée. Alors, j’assume. Jung a créé le terreau pour de nouveaux courants de pensée qui acceptent l’invisible, il est le tronc commun des nombreuses branches du développement personnel qui fleurissent à profusion, dont les Accords Toltèques. Jung a inspiré un Arbre de Vie Meilleure, en creusant des brèches dans les digues que la rationalité avait construites, et c’est enthousiasmant !
A chacun de trouver son chemin…
Katell
Un joli résumé :
Le sashiko de Caro
Il y a quelques années au Salon des Tendances Créatives de Toulouse, Caroline avait été séduite par un kit de sashiko (broderie japonaise). Dans une petite pochette, le tissu indigo, le fil écru, la longue aiguille et de petits ciseaux l’ont suivie partout en voyage, en famille, chez des amis… Tout le monde a vu Caro tirant l’aiguille ! Parenthèse méditative, point par point, Caro avançait son ouvrage.

Un jour, le sashiko fut fini ! Soulagement bien sûr, mais aussi un petit pincement au coeur… Qu’en faire ?
Caroline voulait le voir au quotidien, et les dimensions l’ont guidée vers la création d’un dessus de table basse. Il fallait une bordure. Impossible de retrouver le même tissu indigo presque noir, alors elle a choisi un tissu fleuri bleu qui va aussi bien avec le sashiko qu’avec son intérieur. Et elle me téléphona.
Quel plaisir de se parler et d’apprendre qu’elle avait fini son sashiko !
On a échangé des idées, avec le support des photos qu’elle m’a envoyées. Le projet a mûri de part et d’autre. Finalement, la bonne idée de bordure était dans BeeBook :


Ayant (bien sûr !) BeeBook chez elle, Caroline a préparé les bordures, en ajoutant auparavant une petite bande contrastée écrue pour éclairer discrètement l’ensemble, de la couleur du fil de sashiko.




Nous nous sommes rencontrées pour la bordure de finition. Immense plaisir malgré nos masques !
Le quilting se résume actuellement au cadre, Caroline devra faire quelques lignes de quilting parallèles sur la bordure fleurie avant tout lavage et si cela s’avère nécessaire, faire des points marine invisibles à chaque intersection de sashiko. Finalement, Caroline a vu qu’il fallait laisser seulement 5 cm sur les 9 cm prévus en bordure par rapport à sa table, ce qui nous a permis de profiter du tissu excédent pour faire un simple retour du tissu bleu, au dos. Nous avons préparé tout ceci ensemble avec un faufil à la machine (longueur de point 6), il lui restait à faire l’ourlet au dos, à la main, à la maison, + un surpiquage de quilting.


La semaine dernière, j’ai reçu des photos de ce projet terminé : bravo Caroline !


Toutes deux, nous ne nous voyons pas très souvent, mais nous avons quantité de beaux souvenirs ensemble : sa venue dans mes cours de patchwork de débutante pendant sa seconde grossesse, plusieurs rencontres chez moi, par exemple avec Betty de Floride, et aussi dans sa très belle maison, une ferme rénovée à Pibrac devenue lieu de festivités, de séminaires et chambre d’hôtes (La Garoffe), avec un jour, la récupération d’un essaim d’abeilles par nos maris, et, last but not least, une séance de photos pour BeeBook !

Les activités ralenties de cette année lui permettent d’expérimenter de nombreuses activités créatives avec beaucoup de couture, des bijoux, du miel, des objets à base de cire d’abeille… C’est la touche de Caro, toujours active et pleine de bonnes idées !

Et quand nous pourrons de nouveau circuler en toute sécurité, nous organiserons des stages de patchwork chez elle… Des projets, toujours !
Belle journée créative,
Katell

En fin d’après-midi à la Garoffe
Parfois, l’art du patchwork titille les jeunes femmes, mais quand et comment s’y mettre ? La vie quotidienne est déjà si remplie… La solution est souvent, pour elles, d’assister à des stages, ou à défaut farfouiller sur internet, visionner des vidéos ou acheter des livres, mais elles ne connaissent pas la convivialité des rencontres d’amies quilteuses qu’on retrouve année après année… quel dommage.

C’était il y a une dizaine d’années : Caroline, maman d’une petite fille, profita de sa seconde maternité pour se ménager quelques heures de cours de patchwork par semaine tout en poursuivant sa brillante carrière. Elle est tombée sur moi, j’animais alors des cours de patch dans un magasin de loisirs créatifs… Nous nous sommes très bien entendues, Caro a rencontré les autres Abeilles et vient dès que possible à nos réunions (elle faisait partie du groupe accueillant Betty et son mari), nos maris se connaissaient déjà au travail… Tout est réuni pour que l’amitié perdure et Caroline est la jeunette de notre groupe, même si elle ne peut consacrer beaucoup de temps à ses tissus !
Un congé parental peut être l’opportunité pour s’offrir, comme Caroline l’a fait, une petite série de cours de patchwork pour, ensuite, devenir autonome. Renseignez-vous auprès des quelques magasins de loisirs créatifs qui nous restent, ou auprès des clubs de patchwork, pour trouver la personne qui pourra vous lancer et aussi, vous introduire dans le tissu amical des quilteuses de votre environnement. Sans oublier, l’adhésion à France Patchwork, indispensable !
Caroline a choisi ensuite d’être pleinement présente pour ses enfants et un grand projet familial est né : La Garoffe. La Garoffe, une ferme de Pibrac « dans son jus », achetée voilà quelques années, rénovée avec talent pour en faire une chambre d’hôtes, un lieu de séminaires, de formations, de réceptions…

Caroline et Julien ont conservé toutes les belles particularités du lieu, les vieux objets de la ferme, tout en modernisant le bâtiment au goût du jour. On se sent bien chez eux ! Une vieille charrette peinte en bleu fut extirpée du fond de la grange, elle trône maintenant dans un coin du jardin. Quand il a fallu penser aux photos des quilts pour BeeBook, le souvenir de cette charrette m’est immédiatement venu à l’esprit. Elle est bleue, peinte au pastel des teinturiers (ou isatis tinctoria, plante qui fit la fortune de la région toulousaine). C’était une tradition de traiter le bois ainsi : la peinture de pastel (ou son substitut : bleu de Prusse + sulfate de baryte) est non seulement une belle et bonne protection, mais elle repousse les mouches ! Les chevaux ou bœufs qui tiraient la charrette étaient ainsi moins incommodés… Depuis la parution des souvenirs d’enfance de René Barjavel, la Charrette Bleue, en 1980, ces vestiges du travail à la ferme et des transports à la campagne sont mieux préservés. Vous pouvez en lire + et admirer de nombreuses photos de charrettes bleues par ici.
J’ai attendu le printemps, une belle fin de journée d’avril, pour aller à la Garoffe. J’ai choisi Vivant & Naturel, très coloré, comme compagnon de la charrette au bleu atténué par les années. L’histoire de ce quilt se trouve dans BeeBook, page 44, et sa photo page 4.




Pendant que Caro et moi faisions des photos autour de la star du jour, la charrette, nos deux maris ont récupéré un essaim d’abeilles qui s’était formé le jour-même dans leur jardin… Décidément, BeeBook a bien été créé sous le signe de l’Abeille !

Betty à La Ruche et chez les Can’canettes

La semaine passa très, très vite avec Betty & Smitty, incroyable ! C’est qu’on était si bien ensemble…

Lundi 18 juin c’était l’appel de Katell 😉 réunion chez moi, les intimes de La Ruche avec Betty & Smitty. La grosse surprise était le nombre de pine cone réunis, un aux couleurs à la fois de la France et des Etats-Unis en tissu vichy (gingham in English), cadeau de Kristine pour Betty, des pine cone quilts de Maïté, Kristine, Madeleine, Vive, Valerie, Andrée, y compris des miniatures made by Vive ! Chantal, conquise, en fit un la nuit suivante…
On avait presque l’impression d’avoir une Passacaglia sur la table !





Pour immortaliser la journée, Vive a fait un panneau à son image : adorable ! Il est désormais dans mon atelier.

Photo de famille, les deux absentes sont bien sûr toutes excusées et nous ont manqué :

Le reste nous appartient : des souvenirs de rires, d’émotions, de bon repas et une amitié indéfectible !

Petite annonce : Caroline vient tout juste d’ouvrir des chambres d’hôtes dans une ferme superbement rénovée, la Garoffe.

Il n’y a pas encore de quilts sur les lits 😉 mais ça viendra peut-être ! Décidément les quilteuses ont aussi l’accueil qui coule dans leurs veines et vous avez désormais deux adresses pour des vacances en Occitanie : chez Christine et chez Caro !

Notre dernière journée se passa dans le Tarn avec quelques arrêts dans des villages que j’adore (Giroussens, Lautrec) pour aller à notre rendez-vous avec un ultime groupe de quilteuses : les Can’canettes à Castres.

Après les présentations nous nous sommes vite mises au travail. Même si la technique est simple, le Pine Cone est différent de tout ce qu’on fait habituellement et il faut un petit apprentissage. Et là encore, Betty a admiré le travail à la française, la rapidité de compréhension et les beaux résultats !









Avant de nous quitter, photo de groupe avec une pépinière de Pine Cone Quilts :

Le stage s’est terminé par un banquet très copieux. Smitty, qui souhaitait tester divers fromages français, était de nouveau aux anges avec les fromages d’Occitanie et Betty, tout comme moi, avons autant apprécié les salades que le jambon ou les rillettes de canard… et tout le reste ! Fraîcheur exemplaire, qualité artisanale de luxe, nous avons vraiment apprécié…

Beautiful Betty…
(photos de Smitty)

Les meilleures choses ont une fin, ainsi les vacances de Betty & Smitty se terminèrent dans l’émotion, forcément. Ils sont bien rentrés dans leur Floride ensoleillée mais leur tête est encore un peu en France ! Nous partageâmes mille et une choses Betty et moi et nos conversations ont déjà repris par internet…
Betty vient d’écrire une très belle lettre pour exprimer toute sa gratitude envers chaque personne rencontrée. La voici, cliquez sur ce lien : Thank you to Katell and all the French quilters we encountered in beautiful Southern France
Voici ce que cela donne en français avec Google (et de légères modifs) :
Pour Katell et toutes les quilteuses françaises que nous avons rencontrées dans le beau sud de la France.
Cela fait une semaine que nous sommes rentrés chez nous et nous n’avons pas cessé de penser à vous ou de parler de vous à chaque moment. Mon mari et moi parlons de votre gentillesse, de votre chaleur, de votre générosité, de votre bonne nourriture, de tous les cadeaux et de l’amour inconditionnel qui nous ont été offerts chaque jour dans le sud de la France.
Il est presque impossible de croire que deux femmes qui se sont rencontrées sur Internet à cause du patchwork ont développé une amitié sincère autour d’un Pine Cone Quilt et d’une femme de 92 ans (Miss Sue). La langue n’a jamais été un problème parce qu’à la maison je pouvais toujours appuyer sur le bouton traduire. La langue n’était pas un problème sur place non plus, parce que tout le monde a essayé de parler un peu anglais avec patience ou d’utiliser ses mains et ses yeux pour m’aider à comprendre. Je n’oublierai jamais les visages heureux, les larmes de joie et tous ces baisers et les beaux patchworks qui m’ont été montrés. Je n’arrive toujours pas à croire qu’aujourd’hui, 100 femmes dans le sud de la France connaissent le secret de la courtepointe Pine Cone que Miss Sue a partagé avec moi il y a 14 ans pour la première fois et qu’elles ont trouvé tant de façons inventives de le faire.
Katell je tiens à te remercier, ainsi que tout le monde, pour votre généreuse hospitalité, votre générosité, l’immense gentillesse, la chaleur et la véritable appréciation qui m’ont été témoignées au sujet de mon travail. Les jours bien planifiés avec notre fabuleuse guide, organisatrice et hôtesse étaient incroyables. Chaque minute était planifiée et tous les besoins étaient satisfaits. C’était magnifique de ne pas avoir à cuisiner, laver les plats, planifier des excursions quotidiennes, faire du shopping, conduire ou penser à autre chose qu’au patchwork. Ma tête est toujours dans le ciel parmi les nuages.
Merci à Patrick d’avoir accueilli chez lui des gens qu’il n’avait jamais rencontrés ou vus auparavant. Smitty et moi nous sentions comme à la maison chaque jour. Il nous a beaucoup appris sur le football et j’ai découvert une fleur orange, l’hémérocalle, que j’ai aimé manger dans le jardin. J’ai été tellement captivée par les pigeonniers dans le sud de la France qu’au retour à la maison, j’ai acheté le même livre que Katell en français par Amazon. J’ai aussi acheté une copie du livre Le Rouvray pour me souvenir des quilteuses que Katell nous a fait rencontrer à Penne.
Chaque fois que nous nous asseyions pour manger à la maison, dans un restaurant ou à un rassemblement de patchwork, c’était comme un festin pour un roi et une reine. Les plats fabuleux étaient délicieux et un délice visuel. Nous avons mangé, bu et apprécié tout ce qui était devant nous. Manger trois repas par jour et la grande variété de fromages à chaque repas est un plaisir dont mon mari parle encore et n’oubliera jamais. Nous avons également aimé toutes les différentes façons d’avoir du canard et d’autres viandes que nous avons essayés pour la première fois.
Merci n’est pas un mot suffisant pour exprimer le grand moment inoubliable que nous avons eu avec vous tous. Nous ne cesserons de parler de votre amour et votre hospitalité pour toujours.
Cordialement,
Betty et Smitty













